L’OMS alerte sur le risque épidémique de la variole du singe

OMS logo

Le 14 août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a enclenché son plus haut niveau d’alerte concernant le risque épidémique croissant de la variole du singe. Cette maladie, longtemps confinée à l’Afrique, connaît aujourd’hui une recrudescence, y compris dans d’autres régions du monde. Les symptômes incluent une fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et dorsales, des ganglions lymphatiques enflés, suivis d'une éruption cutanée qui évolue en lésions vésiculaires et pustuleuses. Cette épidémie provoque des réactions politiques, notamment aux États-Unis.

Dès 2022, une nouvelle souche de la variole du singe avait inquiété l’OMS. Elle serait en effet responsable de la mort de 140 personnes sur 90.000 infections. La maladie est une zoonose virale, c’est-à-dire qu’elle se transmet de l’animal à l’humain. La transmission se fait par contact direct avec des animaux infectés. Selon l’Institut Pasteur, la transmission entre humains se fait « soit par contact avec les lésions cutanées ou les fluides biologiques, soit de façon indirecte via des matériaux contaminés (comme la literie) ». Pour l’heure, aucun consensus n’existe sur la capacité de la maladie à se transmettre par les gouttelettes respiratoires. Lors de l’épidémie de 2022, la maladie avait, dans l’écrasante majorité des cas, touché des hommes homosexuels ou bisexuels, ceux-ci ayant une plus grande propension à multiplier les partenaires.

La nouvelle forme de la maladie serait apparue au Congo en septembre 2023. Plus dangereuse et plus transmissible encore, c’est elle qui inquiète l’OMS. Le nombre de cas de variole du singe est en augmentation de 160 % par rapport à l’an dernier. De plus, la maladie touche cette fois-ci des catégories de populations bien plus larges. Les enfants de moins de 15 ans sont ainsi les plus vulnérables et représentent plus de 60 % des cas détectés. L'Autorité de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire de l'Union européenne a d'ores et déjà promis de donner 175.420 doses du vaccin MVA-BN, le seul aujourd'hui à pouvoir lutter contre la maladie, pour lutter contre sa propagation en Afrique. Mais l'OMS sera-t-elle entendue ?

Vers de nouveaux confinements ?

Depuis l’épidémie de Covid-19 en 2020, l’organisme est au centre de controverses. Les confinements, vaccins et passes sanitaires ont entraîné une certaine méfiance. Les mises en garde de l’Organisation concernant la variole du singe suscitent aujourd’hui les mêmes réserves, une partie de l’opinion publique redoutant le retour des mesures prises lors de la pandémie de Covid. L’an dernier, l’OMS et la Commission européenne avaient ainsi lancé l’idée d’un passe sanitaire mondial. Il pourrait se concrétiser dans les années à venir.

En Amérique, Donald Trump s’inquiète, quant à lui, de possibles interférences lors de l’élection présidentielle de novembre. Il a publié une vidéo dans laquelle il affirme s’opposer fermement aux confinements et aux obligations vaccinales. Sa crainte repose essentiellement sur le vote à distance. C’est, en effet, ce mode de scrutin particulier qui serait, selon lui, responsable de la fraude électorale dont il accuse le camp démocrate lors de l’élection de 2020. Il affirme ainsi qu'« ils veulent relancer l’hystérie du Covid pour justifier plus de confinements, de censure, plus de dépôts de votes illégaux et de votes à distance ». Accusant les « tyrans du Covid » d’être des personnes « mauvaises et malades », il promet notamment, s’il est élu, de couper les fonds fédéraux à toute école, compagnie aérienne ou de transport public qui tenterait de rétablir une obligation vaccinale. C'est pourtant sous l'administration Trump qu'avait débuté la politique de confinement des États-Unis... Pour Trump et une partie de l'opinion mondiale, une épidémie de variole du singe à taille mondiale laisse craindre le pire, que ce soit en termes de santé ou de libertés publiques.

Vos commentaires

53 commentaires

  1. NOS FRONTIERES resteront bien sur GRANDES OUVERTES et on ne confinera que les gaulois réfractaires
    au pays des aveugles , les borgnes sont rois

  2. Confinement, masques et vaccination obligatoire se profilent. Etrangement, cette épidémie venant d’Afrique, rien n’est fait pour limiter les arrivées sur le sol européen de populations issues de ce continent susceptibles d’être porteuses du virus. Comme lors du covid19 venu de Chine, par ailleurs.

  3. La vaccination antivariolique protège efficacement contre la variole du singe (on peut et on doit garder cette appellation, mpox étant l’abréviation de monkey pox, soit … variole du singe!). Cette vaccination n’est plus obligatoire depuis 1979, les sujets de plus de 44 ans sont donc immuns et l’affaire se présente donc de façon radicalement différente de la Covid. On se souvient que les « vieux » étaient au centre de l’absurde politique développée à l’époque. Comme pour le SIDA à partir de 1980, la variole du singe concerne principalement les homosexuels, bisexuels ou pas. Les réservoirs de virus sont par ailleurs importés (d’Afrique noire). On voit donc où pourrait s’exercer une politique logique et efficace de prévention. Mais dès lors que l’action intéresserait le lobby LGBTQIA+ et le lobby immigrationniste, la logique et l’efficacité seront-elles au centre de la réflexion?

  4. Et c’est reparti pour une nouvelle valse, la première (Covid) n’ayant pas répondu à toutes les attentes de Davos. Ils manquent vraiment d’imagination, à l’OMS. Il est vrai que depuis la prise de pouvoir par Bill Gates, seul le résultat (en dollars) compte, si j’ose dire. Rappelons pour mémoire que Gates le philanthrope, premier financeur de l’OMS, détient une Société, Gavi-Alliance, dont l’objet social est la vaccination de la
    totalité des Terriens et a de nombreuses participations dans divers consortiums pharmaceutiques. 7 milliards de doses (à refaire si nécessaire), ça ruisselle de dollars, dont une bonne partie provient de l’UE, donc de nos poches.

  5. Il faut surtout que chaque état s’en remette à la politique de santé de son propre pays et non pas une structure qui depuis pas mal de temps se met au service de la politique mondialiste .
    Une OMS dont on ignore le nom des personnes qui la compose , et qui ne rend de compte à personne .

    • Oui, mais avec notre Macron national ; c’est mal barré pour la souveraineté française. Et puis un confinement pourrais éviter une rentré sociale prévue comme houleuse…

  6. On nous a déjà fait le coup, avec le Covid 19 ! Je ne tiendrais pas compte de cette alerte, qui arrange bien le Globalistes ! Hervé de Néoules !

  7. Une « nouvelle souche »??? Ne serait-ce pas l’ancienne qui aurait fait un petit détour dans un… labo??? Trouvez l’article du Dr Gimbert sur le Covid. « Il balance tout » et voilà que ça recommence!

  8. Tous les (pas si) anciens ont été vaccinés contre la variole. A ce qu »il est dit le vaccin protège contre le variant du singe. Mais quel est le plan pour les jeunes, en cas d’extension? Faut-il d’ores et déjà envisager la vaccination? (car ce n’est pas quand l’affection sera répandue qu’il faudra agir)

  9. Pour qui travaille l’OMS? Répondre à cette question permettrait déjà de comprendre qu’elle est le but de cette nouvelle annonce. Quant on regarde de près les effets de la crise Covid, il serait plus que temps que les responsables de l’hystérie qui ont conduit aux mesures ineptes ainsi que ceux qui les ont imposées sans discernement soient jugés.

    • « Pour qui travaille l’OMS? » Pour celui qui la paye, comme d’hab. Et comme souvent, près des gisements de fric, on tombe sur Bill Gates.

  10. Tout cela rappelle la terrible prédiction de Jacques Attali, annonçant dans le futur (on y est) des pandémies artificielles pour décimer la population par des vaccins létaux, les plus naïfs étant touchés en premier car se précipitant d’eux-mêmes à l’abattoir…

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois