Louis Boyard : ex-dealer de malheur !
3 minutes de lecture
Mis en cause dans le suicide du jeune militant communiste Guillaume Thran Van, le député Boyard voit aussi remonter à la surface des fantômes de son passé militant. Un passé trouble qui démontre que la fulgurance de certaines ascensions se fait parfois en piétinant ses anciens camarades. Celui qui lance sans vergogne des challenges TikTok à ses abonnés pour bloquer les lycées cacherait-il une face bien plus sombre et bien moins cool ?
Rempart contre le RN
Les lèvres se serrent, le nez se fronce et les yeux regardent ailleurs. Lorsque le jeune député Insoumis du Val-de-Marne Louis Boyard entre dans l’ascenseur occupé par un député du Rassemblement national, l’atmosphère se glace. Il descend avant l’élu du RN, qui soupire : « Ils sont tous comme ça, mais lui est particulièrement gratiné... » Si la majorité des députés réservent leurs coups pour l’Hémicycle et adoptent, hors du lieu, une attitude courtoise avec leurs collègues de tout bord, les députés de la NUPES ont décidé que leurs adversaires avaient droit à leur haine partout. Et à ce petit jeu puéril, le député aux traits encore adolescents est assez fort…
Cette attitude, le jeune député de 22 ans l’a adoptée dès la séance inaugurale de l’Assemblée nationale en refusant ostensiblement de serrer la main à des députés du RN. « Face à la pandémie des actes xénophobes et racistes, il suffit de respecter les gestes barrières. » Malheureusement, l’élu francilien ne connaissait pas encore l’organigramme par cœur et a serré la main tout sourire à Julien Odoul et Caroline Parmentier, deux députés du RN.
Affaire Guillaume. Que reproche-t-on à Louis Boyard ?
C’est un billet publié sur un blog hébergé par Mediapart, le 28 mars dernier, qui a mis le feu aux poudres. Si le billet a été rapidement supprimé par le média, qui pointe un non-respect de « notre charte de participation », l'article présentait le témoignage d'un contributeur anonyme qui accuse le député Louis Boyard (LFI) d’avoir participé au harcèlement de Guillaume Thran Van, un militant communiste qui s’est suicidé en février 2021. Un suicide qui a, outre le lancement du mouvement #MeTooGay, mis la lumière sur les pratiques de certains élus comme le conseiller de Paris Maxime Cochard, exclu du PCF en raison de l’accusation de viol proférée à son encontre par Guillaume Thran Van. Mais quel est le lien avec Louis Boyard ?
Dans cet article, l’auteur insiste sur ce point : le suicide de Guillaume n’aurait pas tant été causé par Maxime Cochard que par une cabale généralisée lancée par des militants LFI contre des jeunes communistes. À l’époque président de l’Union nationale lycéenne, Louis Boyard est accusé par l’auteur d’avoir mis en place un système de harcèlement visant Guillaume. Une accusation appuyée par des captures d’écran d’une conversation Messenger à laquelle participaient Clara Jaboulay (ancienne présidente de l’UNL), Hugo Prévost (alors secrétaire général de l’UNL), Laura Pfister (vice-présidente de l’UNL à l’époque) et Louis Boyard. Il est à noter que les informations détaillées par Mediapart, puis supprimées, avant d’être exhumées notamment par le rappeur et streamer Kroc Blanc, ont été vérifiées et confirmées par le service CheckNews de Libération.
Que révèlent ces accusations ?
Au fond, si ces échanges révèlent surtout la violence qui peut avoir lieu dans les milieux syndicaux lycéens et étudiants (l’UNEF n’est-elle pas en train de disparaître en partie à cause des turpitudes de ses anciens chefs ?), elle donne surtout un éclairage glaçant sur la personnalité du député Insoumis.
Un gage d’infréquentabilité mais aussi un contraste terrible avec l’image de parangon du camp du Bien que lui et ses camarades Insoumis se donnent. Au pays de l’inclusivité et de la défense des minorités, la violence humaine est bien présente. On voit les statues tomber de leurs piédestaux et des inquisiteurs de la morale pris la main dans le sac. En tout cas, Louis Boyard est bien silencieux, sur Twitter, depuis plusieurs jours. Une prudence qui lui tiendrait lieu de conscience ?
Marc Eynaud
Journaliste à BV
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
L'intervention média
Lire la vidéo
14 commentaires
Des électeurs ont voté pour ce rigolo vulgaire sans expérience politique,mais avec expérience délinquante. Il est à l image de l extrême gauche anti démocratique,violente et anti républicaine.Il n est pas digne d être député.
Il est du bois dont on fait les tortionnaire. Encore un frustré qui se venge.
Et oui malheureusement ce sont des voyous de ce genre qui sont à l’assemblée nationale et qui représente les français ! Qu’elle belle image un dealer à l’assemblée mais pas surprenant avec la NUPES et toute cette clique qui a la prétention de nous représenter qu’elle belle image de la France.
Louis Boyard est l’archétype du gauchiste.
Il est contre l’évasion fiscale, mais c’est un ancien dealer (donc fraudeur fiscal complet).
Ces gens ne font que remettre leurs fautes sur les autres. Ils se victimisent mais sont les premiers opportunistes sans morale.
Comment l’Etat a -t-il laisser cet individu se présenter comme député ??? faute grave !
Si Melenchon n avait pas voulu créer la Nupes et si toute la gauche ne s y était pas associée pour avoir des postes bien payés… tout ce petit monde des LFI ne serait jamais rentré à l Assemblée Nationale . Melenchon rusé est le grand coupable de l arrivée de ces jeunes sans éducation et sans culture ! Quelques vrais socialistes commencent à comprendre … mais le loup est dans la bergerie…
Quant un politicien qui refuse de serrer la main d’un de ses opposants en publique, nous pouvons avoir une juste idée de ce qu’est ce triste personnage. Dans un sens, heureusement qu’il existe, au moins un de ce personnage en politique, c’est le meilleurs antidote de la gauche. qui peux encore voter pour eux face à cette insulte.
50 ans de socialisme et en voilà les produits
50 ans ! Vous êtes loin du compte, relisez ou lisez l’ouvrage de Xavier Moreau sur l’histoire du socialisme et beaucoup d’évènements historiques deviendront limpides.
Qu’au sein de la NUPES le pourcentage de « voyous » soit disproportionné n’a rien d’étonnant. Il suffit d’observer avec quelle hargne ils discriminent , insultent , fomentent des actions agressives dignes des chemises brunes du passé. Ils osent ensuite qualifier leurs adversaires de fascistes alors qu’ils sont exemplaires en la matière. Nous remarquons également que les villes les plus atteintes par le développement de la délinquance et de l’insécurité sont toutes des villes dirigées par des adeptes de la NUPES : Rennes, Bordeaux, Nantes, Lyon, Grenoble, etc. Les consignes de Mélenchon qui appelle aux dérives y sont particulièrement appliquées. Elles souhaiteraient que l’attention médiatique soit déportée vers la ruralité. C’est ainsi que leur premier de cordée, Macron, dérive vers nos campagnes des immigrants rendus oisifs fautes d’emplois donc porteurs de cette délinquance laquelle participe activement à la déconstruction de la France. Vous aviez dit « l’enrichir » ?
Quel pauvre petit Minet ce Boyard. Le comble s*il n*est pas réélu il va toucher une retraite de plus de 2000 EUR. En faisant passé les autres pour des Nuls! Bravo pour ceux qui lui on permis de devenir député. C*est certain qu*il y a des ânes, mais aussi des Mulets.
Dommage que l’article ne soit pas plus précis – ou au moins allusif – sur ce que boyard a fait. Sinon la haine entre trotskystes et léninistes est une vieille lune, méprisable et dangereuse.
Voilà qu’ils se bouffent entre-eux. Sélection naturelle en somme.
Certains de ces coucous politicards sont plus proches d’une meute de chacals que celui de loups responsables de leurs « statut » dans la Nature … LA vraie ! …
Boyard ne vaut pas la « valeur » des jetons qui clôturent le célèbre jeu ! … « Ca » pue de plus en plus dans l’hémicycle de ceux qui sont « censés » représenter le peuple … Un futur mélanchon ? un patriat ? un « pas grand chose » en tout cas ! …