Louis de Cacqueray-Valmenier : « Marlène Schiappa n’est pas plus attachée au Mans qu’à Paris, elle est opportuniste »
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Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a décidé de présenter sa candidature pour les municipales à Paris, aux côté de Benjamin Griveaux.
Louis de Cacqueray-Valmenier, candidat RN au Mans, ville où Marlène Schiappa est conseillère municipale, réagit à cet annonce, au micro de Boulevard Voltaire.
Marlène Schiappa, candidate à Paris sur la liste menée par Benjamin Griveaux quitte la vie politique du Mans.
Quelle est votre réaction suite à la décision de la secrétaire d’État à l’égalité hommes- femmes ?
On ne savait pas trop où elle allait aller. Elle avait le choix entre la Corse, Marseille ou Paris. Finalement, elle a choisi Paris. Cela ne nous fait ni chaud ni froid. Elle n’a pas été d’une grande utilité pour le Mans. C’était une éolienne. Beaucoup de vent pour pas grand-chose. Elle fait partie de ces postes d’adjoint au maire qu’on voudrait supprimer. On n’a pas besoin de ce poste-là uniquement pour donner quelques subventions.
Le fait que la secrétaire d’État se présente à Paris, est-ce selon vous un parachutage ?
Je pense que le président lui a demandé de soutenir Benjamin Griveaux. Quand elle était au Mans, elle disait qu’elle était très attachée au Mans. Cela montre qu’elle n’est pas plus attachée au Mans qu’à Paris ou ailleurs. Elle fait cela en fonction de l’opportunisme. Elle laisse tomber le Mans, et tant mieux pour nous. Cela dit, cela nous aurait peut-être permis de clarifier le débat. On aurait pu peut-être avoir certains débats sur certaines de ces thématiques comme l’égalité. Elle a atteint ce qu’elle voulait, c’est-à-dire un poste de ministre au sein du gouvernement. Cela lui permet de se faire mousser auprès de ses soutiens. Un des responsables de l’association Homogêne, une association LGBT au Mans a été nommée par Marlène Schiappa dans son cabinet. Là encore, on pense que c’est un remerciement pour des soutiens ou pour faire plaisir à une communauté. Cela n’a pas une réelle utilité pour la France.
Quels sont les enjeux de cette campagne municipale pour le Rassemblement national ?
On sait que le parti de Marine Le Pen dont vous faites partie attend beaucoup de ces élections et espère que plusieurs villes « tomberont » aux mains du Rassemblement national.
Vous êtes candidat au Mans, qu’espérez-vous de cette campagne ?
Dans un premier temps, on va essayer de faire le score maximal au premier tour. On espère approcher les 20 %. On avait fait 15 % en 2014.
Ensuite, nous voulons démontrer aux électeurs que nous sommes prêts à gérer la mairie. Le sentiment de sécurité pour les électeurs des villes de Robert Ménard, David Rachline ou encore Julien Sanchez a été rehaussé. Il est donc possible qu’une action réelle fasse baisser l’insécurité et rassure les gens. À partir du moment où les gens se sentent bien au Mans, ils peuvent y faire prospérer l’activité économique et culturelle. Les élections nous permettront de démontrer que le Rassemblement national est capable de gérer une ville. Cela a été le cas dans le Sud et dans le Nord et maintenant on l’espère dans l’Ouest.
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