L’UE autorise l’importation de grillons vietnamiens pour l’alimentation humaine !

Cette poudre agrémentera des préparations industrielles : pains, sauces, soupes, friandises, bière, plats à base de légumes ou biscuits.
©Brian Gratwicke, CC BY 2.0 , via Wikimedia Commons
©Brian Gratwicke, CC BY 2.0 , via Wikimedia Commons

Il fallait oser, la Commission européenne l’a fait. Au risque de concurrencer les céréaliers et de créer un problème de santé publique, la vente et la consommation de poudre dégraissée d’Acheta domesticus –, le nom savant de délicieux grillons domestiques – est désormais autorisée dans l’ensemble de l’Union européenne depuis le 3 janvier 2023. La commercialisation de ces petits animaux est uniquement autorisée pour une société vietnamienne, Cricket One. L’UE n’est pas à une contradiction près. Prompte à vanter la libre concurrence, l’Europe offre à cette compagnie une présence sur le marché européen d’au moins cinq ans, « à moins qu’un autre demandeur n’obtienne ultérieurement une autorisation pour ce nouvel aliment ». Cette poudre agrémentera des préparations industrielles : pains, sauces, soupes, friandises, bière, plats à base de légumes ou biscuits. Incroyable progrès, la consommation de grillons sous forme séchée ou congelée est autorisée par la commission depuis février 2022.

Un aliment « plus durable »

« Faites leur manger le mot, ils avaleront le grillon », aurait pu dire Lénine. Le nouvel aliment est largement promu en raison de ses soi-disant bienfaits pour l’environnement. Dans un communiqué de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l’économiste et professeur à l’université de Bologne, Mario Mazzocchi, l’assure : « Il existe des avantages environnementaux et économiques évidents si vous remplacez les sources traditionnelles de protéines animales par celles qui nécessitent moins d’aliments pour animaux ». La viande, voilà l’ennemi.

De nombreux politiques s’insurgent contre cette nouvelle législation. En tête le sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, agriculteur de profession, vent debout contre une telle décision. Le 25 janvier dernier, au Sénat, l’élu a vertement questionné le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau : « Comment en sommes-nous arrivés là ? À devoir consommer des grillons de la même famille que les sauterelles ou les criquets, alors que la France est le pays de la gastronomie et des terroirs ». De son côté, le député européen RN, Virginie Joron, vitupère au micro de nos confrères Sud Radio : « Pour sauver la planète, on nous dit qu'il faut manger des insectes mais on autorise une société basée au Vietnam à alimenter toute l'Europe en criquets. C'est n'importe quoi ! ».

Quid des céréaliers français ?

Comme souvent avec l’UE, c’est l’économie agricole française qui risque de pâtir de ce succulent progrès. Si la poudre dégraissée de grillons se retrouve dans des préparations alimentaires en remplacement du blé, c’est tout le secteur céréalier qui perd des parts de marché. Laurent Duplomb pointe de nouveau du doigt les aberrations de cet aliment pour le moins exotique : « Que dire des circuits-courts alors que cette poudre de grillons est importée du Vietnam ? Cette commission européenne qui cède aux lobby anti-viande et sape notre agriculture et notre gastronomie, je n’en veux plus ». Et de poursuivre : « Soutenons plutôt la farine de blé française plutôt que la farine de grillons, soutenons le sucre français plutôt que les insectes d’Asie. Nous ne pouvons pas accepter de faire manger à leur insu des insectes aux Français ».

Cette lubie insectivore n’est pas nouvelle. En 2021, le très influent Forum Économique Mondial vantait déjà les avantages de « l'élevage d'insectes pour l'alimentation humaine et animale [qui] pourrait offrir une solution respectueuse de l'environnement à la crise alimentaire imminente ». Avec l’arrivée des grillons, c’est bien notre identité gastronomique qui se trouve menacée par les riches donneurs de leçons planétaires. S’ils n’ont pas de viande, qu’ils mangent donc des insectes !

Vos commentaires

56 commentaires

  1. Le Covid pas assez de morts .les vaccins pas assez de cadavres . L,euthanasie les morts programmés sont à venir …alors passons aux insectes grillons cafards,,,,,peut être plus de chance …dans cette forme de genocide organise …

  2. Devant tant de conneries, la seule issue c’ est le Frexit, n’en déplaise aux abrutis pro ue !!! Chez nous, nous boycotterons tous ces produits protéinés !!!!

    • Mais ou sont passé ces défenseurs de la cause animal , ils sont d’accord avec le massacre des grillons ?

  3. Où cela s’arrêtera-t-il ?
    On ce le demande ma bonne Dame !
    Déjà enquiquiner par tous ces végétariens adeptes de végétarisme, ces vegans adeptes du véganisme, etc., liste non exhaustive, voici venu le temps où l’on en rajoute une couche avec les « grillonistes » adeptes du « Acheta domesticus », mais attention « dégraissé », ben oui quoi, faut c’qui faut, hein Sandrine ?
    Y’a pas mal de gras élus à Bruxelles dont l’intellect aurait bien besoin d’un sacré dégraissage lui aussi !
    Sur ce, c’est décidé, ce soir je vais me faire un beau pavé de bœuf bien sanglant, oh pardon, bien saignant !

  4. La destruction de tout ce qui a fait la France continue. L’avenir de mes petits-enfants me paraît sombre sur de nombreux plans

  5. Comme toujours, le point centrale de nos problèmes est notre appartenance à l UE. En sortir voilà bien un vrai projet politique pour notre Nation.

  6. Bientôt les écolos et autres Végans nous ferons manger de la m..de, quand donc un politique responsable va t il mettre ces malades mentaux à leur place.

  7. Ça ne m’attire pas du tout. Mais ça existe et je suis quasi certain que nous retrouverons ces insectes au menu des Français. Ils ont bien avalé des couleuvres.

  8. « Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
    Eh bien ! dansez maintenant.  » Telle pourrait être la morale de cette histoire où il est question d’autres insectes. A force de tout laisser faire, de tout relativiser, de tout autoriser au nom de la « planète », de l’écologie, de la tolérance, du vivre ensemble et de tout le reste, on finira par se bouffer entre nous. Il y a tout de même une bonne nouvelle, les parisiens, entre les rats et les cafards, pourront bientôt se nourrir gratis et 100% français. Merci qui …?

  9. À l’instar de la destruction de tous les autres secteurs de notre culture, la destruction de notre culture gastronomique va bon train.
    Commencée avec l’implantation couronnée de succès des Mac Do, elle entre officiellement dans une seconde phase : préparer mentalement le troupeau à manger des insectes.
    Il est d’ores-et-déjà prévisible que la phase ultime sera de nous convaincre de saisir la chance qu’ils nous offrent de manger du foin, apprêté sous une forme ou sous une autre. Les justifications avancées par les militants formés à ce genre de « combat » (ne sommes-nous pas en guerre ?) seront que le foin est meilleur pour la santé, moins coûteux que les insectes à la production, et que nous avons désormais trop de bouche à nourrir !
    Cependant, nous continuons à élire et réélire des représentants de « Big Brothers» et autres « mondialistes » à la tête de l’une des nations les plus renommées du monde sur le plan de la gastronomie.
    Ces représentants de l’innacceptable favorisent ce genre d’évolution au demeurant visible comme le nez au milieu de la figure !
    Ils trouvent toujours des partisans pour défendre ce genre de foutaises; partisans si bons enfants que certains vont jusqu’à témoigner de leur heureuse nature en saccageant les magasins des commerçants et en leur cassant la figure !
    La bonne question est maintenant de savoir jusqu’où, et jusqu’à quand, le peuple va tolérer cette marche vers son anéantissement ?

  10. La commission européenne est prête à tout. Ainsi elle devrait se saborder pour éviter d’entraîner les peuples dans un marécage d’absurdités. Nombre de ses mesures sont néfastes. Les asiatiques ont leur culture nous avons la nôtre. La France a de nombreuses ressources et nos agriculteurs sont capables de la nourrir sans pour cela nous faire avaler des couleuvres pour du blé.

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