L’UNESCO, dernier recours avant le grand effacement ?
L'UNESCO a classé au patrimoine mondial la procession de la Sanch, qui a lieu tous les sept ans.
Faut-il compter sur l’UNESCO et ses « classements » pour nous sauver du grand effacement, celui qui entend extirper jusqu’à la moindre trace de cette culture judéo-chrétienne qui a fait notre histoire ?
On apprend en effet cette nouvelle réjouissante : « La procession de la Sanch, qui se tiendra ce vendredi 7 avril 2023 à Perpignan, est désormais inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel et immatériel de la France. Une reconnaissance qui pourrait être un premier pas vers l'UNESCO », écrit L’Indépendant.
Comme les Pardons en Bretagne, comme les Ostensions en Limousin, comme tant de manifestations multiséculaires et parfois millénaires où se mêlent ferveur religieuse et anciens rites locaux, la Procession de la Sanch est un moment fort de la vie catalane où se confondent folklore et spiritualité. Dans les grandes processions de la Semaine sainte qui se déroulent par-delà les Pyrénées, plusieurs centaines de pénitents (en général autour de 700) vont, ce Vendredi saint, reproduire encore le chemin de croix du Christ. Ils vont le faire dans l’anonymat, cachés par le tissu des « caparutxes », promenant dans les rues de Perpignan les 38 « misteris ».
Pour obtenir cette inscription à l’inventaire du patrimoine culturel et immatériel, préalable, on le souhaite, à un classement par l’UNESCO, le dossier de la Procession de la Sanch « a été porté par l’Archiconfrérie de la Sanch, avec la participation de la ville de Perpignan, de la DRAC Occitanie et de l’ethnologue Bénédicte Rigou-Chemin », épaulés des confréries de Collioure et d’Arles-sur-Tech. C’est donc toute une région qui s’est mobilisée pour la sauvegarde d’un patrimoine qu’elle n’entend pas voir disparaître.
Car la menace est grande, ainsi qu’en témoigne encore l’offensive de la Libre Pensée – hélas couronnée de succès – pour obtenir le déboulonnage de la statue de l’archange saint Michel aux Sables-d’Olonne. Cette même Libre Pensée qui, avec l’appui des élus politiques écologistes et d'extrême gauche du conseil régional (Europe Écologie, Front de gauche et NPA), a tenté, par une longue procédure judiciaire (de 2009 à 2013) d’éradiquer les Ostensions limousines évoquées plus haut.
C’est l’origine cultuelle de cet événement, en partie subventionné par les collectivités locales, qui a déclenché l’offensive laïcarde au nom de « la loi de séparation des Églises et de l’État ». Qu’importe « l'intérêt historique, culturel, touristique et économique non négligeable » mis en avant par les villes et confréries organisatrices, le Conseil d’État a tranché, validant le jugement de la cour administrative d'appel de Bordeaux qui confirmait « le caractère essentiellement cultuel des Ostensions ». Et interdisant, de ce fait, tout financement.
L’UNESCO en a jugé autrement pour ces ostensions limousines qui ont lieu tous les sept ans (et c’est justement cette année, en 2023 !). L’origine en remonte à l’an 994, quand l’Aquitaine se battait contre le mal des ardents. Face aux ravages de l’épidémie causée par l’ergot de seigle, l’évêque Hilduin et son frère Geoffroy décident d’organiser un grand rassemblement autour des reliques de plusieurs saints limousins et convient les évêques à un concile qui se tiendra à Limoges. Les reliques de saint Martial et celles venues d’autres paroisses sont alors « offertes à la vénération de la population en détresse » le 12 novembre 994 et, le 4 décembre, l’épidémie bat en retraite. « Les chroniques de l’époque font état de plus de sept mille guérisons », nous disent les historiens, et c’est cet événement qu’on commémore tous les sept ans au grand dam des « esprits forts ».
Alors, merci à l’UNESCO…
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste
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20 commentaires
Peut être que la Unesco aide à préserver ces traditions, c’est possible, mais je pense qu’il ne faut pas trop s’y fier. Tous ces organismes supranationales ont, au fond, même intention et programme identique. Et ce n’est pas un autre que celui qui a énoncé il y a des siècles un personnage pitoyable ce qu’on appelait François-Marie Arouet, plus connu comme Voltaire: « Écrasez l’infame ». Et avec cette maxime tu es invité à tuer tout ce dont tu te souviens, même de loin, du monde chrétien. Je pense que le truc de l’Unesco n’est rien de plus qu’un canular. Malheureusement.
Eradiquer les libre penseurs ennemis de la liberté!!!
Heureuse mais trop rare initiative d’une organisation dépendant de l’ONU
Les traditions doivent vivre, elles sont les fondations de notre civilisation, le ciment qui relie les citoyens à leur pays, à leur région et permettent aux hommes et femmes de faire partie d’une même communauté.
Il y va de même pour l’identité des peuples contre le mélange forcé.
Probablement incapables de construire quoi que ce soit, nos destructeurs de la culture de notre pays, redoublent d’efforts pour imposer leur vision d’une société sans rites, sans passé, sans relief, sans saveur. Que la vie d’un libre penseur doit être triste..
Oh, je pense que juqu’à maintenant, le rituel de l’Aïd El Kebir n’est pas interdit en france, et non parrainé par l’Unesco. (et pourtant ni propre, ni paisible et se faisant encore souvent sur le domaine public (ou soit disant dans les baignoires)
Me tromperai je?
Il faut se défendre et protéger nos coutumes, nos statues et notre civilisation de ces « libres penseurs » dont le but et de détruire nos racines Chrétiennes pour faire un nid douillet à l’islam. Cette bande de gaucho écolo laïcards ne sont que des nuisibles de surcroit largement subventionnés par les élus socialo-macronistes et consort. En fait le contribuable Français paye pour se faire effacer.
Ils font le lit de l’islam tout simplement.
Il faut lutter constamment pour préserver de pareilles manifestations qui nous nous viennent des millénaires passés. Les ultra gauchistes veulent détruire ces traditions qui ont toujours été intégrées dans toutes les régions de France en faisant leur originalité et en unissant leurs habitants dans des moments de ferveur.
Pour une fois ;…
Cette tradition de la Sanch date de l’époque où Perpignan était une ville espagnole. De nos jours, si l’Espagne, sous l’influence du socialiste Sanchez « el Guapo », penche vers le progressisme woke, toutes les villes et beaucoup de villages perpétuent les processions de la Semaine Sainte, avec beaucoup de ferveur.
L’Unesco, en silence, mène à la « baguette » une guerre sourde contre le wokisme destructeur.
Ce wokisme soutenu par les institutionnels « machins » que sont l’ONU, l’OMS, l’OTAN, et l’EU, qui ne servent plus à rien, si ce n’est qu’à se vautrer dedans et emmener le monde à sa perte.
« Si tu es à Rome, vis comme les Romains », Cette expression proverbiale signifie : il faut se plier aux règles et s’accoutumer aux usages du lieu où tu te trouve, sans quoi attend toi à ce que ta culture que tu apportes soit remise en question… d’une manière où d’une autre. Problèmes avenir.
Curieux cette libre pensée, soit dit en passant, mais faisons vite, liés avec Euros écologistes (idéologues) alliés avec Front de gauche et NPA bien évidement qui l’auraient oublié, mais qui savent s’imposer, peut être dans le bien mais plutôt dans le mal en nous imposant un art de vie que nous ne voulons pas. Alors qu’ils sont plutôt silencieux dans certaines circonstances remarquables, qui a oublier les prières de rues, abstenues pour le moment, qui existes toujours dans certains pays d’Afrique subsahariennes contre la majeur partie e la population à qui on leur impose, (vue par moi même) et pourtant majoritairement chrétiennes. Nous possédons, même moi même athée confirmé, des pratiques sociales millénaires religieuses et non, à caractères historiques, et allez contre c’est une acculturation de caractères étrangères inadmissibles. « Si tu es à Rome, vis comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit », je rajouterai, sans quoi tu t’est trompé de pays.
Les Pardons et les Ostensions sont un peu plus propres et pacifique que les « pèlerinages » ravageurs des verts et des gauchistes à Notre-Dame des Landes et Sainte-Soline. Ces gens ne proposent que le néant.
En parlant de cette gauche nauséeuse c’est l’écrivain Algérien Boualem Sansal qui en résume le mieux son projet ;
» La gauche a abandonnée ses ouvriers, n’ayant rien à leur offrir. Elle est allée chercher un peuple de remplacement ! »
Quant une civilisation et ses membres consentent eux-mêmes à leur propre effacement … »alors c’est là en toute beauté…le début de la tyrannie ».