L’Union européenne signe le pacte sur les migrations

Brève breve

Le Parlement européen et le Conseil de l’Europe sont parvenus à un accord politique, le mercredi 20 décembre, sur un pacte « combinant fermeté et solidarité » dans la gestion de la crise, informe Le Point.

Les négociations ont duré plus de huit ans pour parvenir à un accord entre les 27 pays de l’Union européenne. Le pacte sur l’asile et les migrations a été salué par la présidente du Parlement, la Maltaise Roberta Metsola, comme « l’accord législatif le plus important de ce mandat ».

Relocalisation des migrants en Europe

Le pacte prévoit un contrôle renforcé de l’arrivée des migrants avec des centres fermés près des frontières. Plus de 30.000 places doivent être créées permettant d’accueillir jusqu’à 120.000 migrants par an.

Des relocalisation partout en Europe sont prévues pour soulager les États subissant de plein fouet la crise migratoire, comme l’Italie, l’Espagne, la Grèce, Malte ou Chypre.

Cet accord a pour but de mieux gérer les situations de crise comme les arrivées massives de clandestins sur l’île de Lampedusa, ainsi que les secours en mer.

L’Italie de Giorgia Meloni favorable au pacte

Le pacte est le fruit d’un large accord entre les trois principaux partis du Parlement européen : PPE (droite), Renew (centre) et la gauche de S&D. Il est également soutenu par le gouvernement conservateur de Georgia Meloni pour l’Italie.

Cet accord ne requiert pas l’unanimité des États membres et a provoqué la colère de la Hongrie : « Nous rejetons ce pacte migratoire avec force, nous ne laisserons entrer personne contre notre volonté », a déclaré le ministre des Affaires étrangères hongrois.

Jordan Bardella, membre du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, a également dénoncé sur X un « projet fou de submersion organisé par l’Europe ».

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