L’université de Rennes 2 saccagée par les mouvements d’extrême gauche
![Université_Rennes_2_-_Strikes_-_’09_events @XIIIfromTOKYO/ Wikimedia Commons](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2025/02/IL20250205194217-universite-rennes-2-strikes-09-events-scaled-929x522.jpg)
Une université mise à sac. Triste actualité qui se répète sur le campus de Rennes 2 qui n’est que le reflet d’un enseignement supérieur public pris en otage par les organisations d’extrême gauche. Depuis une dizaine de jours, un mouvement étudiant progresse à Rennes touchant la majorité des sites de la ville : Rennes 1 et 2, Sciences Po, les Beaux-arts. C’est à Rennes 2 que le conflit est le plus violent. A l’appel des syndicats étudiants d’extrême gauche, l’université est bloquée depuis le 21 janvier. Mais malgré la levée des blocages le week-end dernier, l’université n’est pas en mesure d’ouvrir ses portes tant les dégâts sont considérables. Lundi 3 février, dans un courriel adressé aux étudiants, la présidence de l’université indique que la remise en état du campus nécessitera « plusieurs semaines de travaux ».
Le site est saccagé et les réparations coûteront - au contribuable - a minima plusieurs dizaines de milliers d’euros. La scène est apocalyptique : mobilier vandalisé, portes brisées à l’aide des extincteurs, bibliothèque pillée, murs et amphithéâtres tagués de slogans politico-scatologiques d’une violence et d’une vulgarité inouïes : « Macron décapitation », « Mort aux députés », « Moins de fachos, plus de clitos », « A bas l’État, les flics et les patrons, vive les luttes de classes ».
Comment imaginer que de tels blocages qui se prolongent ne laissent pas les mains libres aux étudiants casseurs ? A défaut d’être délogés, ils transforment ces lieux de transmission du savoir en boîte de nuit géantes et toilettes publics. Contacté par BV, Yvenn Le Coz, délégué national du syndicat étudiant UNI s’indigne : « C’est une ultra-minorité qui impose sa loi à la majorité. Il s’agit de 200 à 300 bloqueurs ».
Une présidence d’université « passive et complice »
Motif officiel de la protestation ? « Contre l’austérité imposée par les gouvernements », a déclaré le syndicat étudiant d’extrême-gauche Union Pirate. Une motivation qui sonne comme un prétexte. Les universités, particulièrement bretonnes, sont infiltrées par les mouvements anarcho-nihilistes d’extrême gauche qui profitent de n’importe quelles situations pour créer le chaos. « Chaque année, la revendication du blocage est différente : le conflit israélo-palestinien, la loi Immigration, la réforme des retraites » souligne le représentant de l’UNI avant d’accuser une présidence « passive et complice ». « Aucune intervention des forces de l’ordre, aucune sanction des étudiants qui sont pourtant identifiés. »
Une présidence qui ne voit pas d’un mauvais œil ces mouvements de protestation, puisque c’est à la demande de France Universités, association qui représente l’ensemble des dirigeants de l’enseignement supérieur français, qu’avait lieu le 3 décembre dernier, une journée de mobilisation « Universités en danger » pour manifester « colère » et « incompréhension » face à la diminution du budget alloué aux universités dans le projet de loi de finances du gouvernement Bayrou.
Une présidence qui proteste contre des mesures gouvernementales mais qui est contrainte de les appliquer. Parallèlement, syndicats d’enseignants et des personnels font pression sur la direction pour protester contre ces économies demandées et s’allient, dans leurs revendications, aux organisations étudiantes révolutionnaires. Le cocktail est explosif.
Pendant ce temps, à l’université de Toulon, un professeur, dont les propos ont été rapportés sur X, s’est livré à un sermon politique devant ses étudiants, « furieuse » de la distribution dans son cours d’un tract du syndicat Cocarde Etudiante qui propose une bourse réservée aux étudiants français.
De nombreux étudiants scandalisés me remontent l’intervention outrancière et anti-RN de Madame Hurpy, maitre de conférence à l’Université de Toulon.
J’invite cette publiciste à revoir sa définition de la citoyenneté et à s’intéresser à l’article 10 de la DDHC. @univtoulon pic.twitter.com/2CkHDHADSo
— Laure Lavalette (@LaureLavalette) February 4, 2025
Dans un monde imaginaire, l’université française serait le lieu de l’apprentissage libre et éclairé où l’extrême gauche ne ferait pas la loi.
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2 commentaires
Il ne fallait pas laisser l’éducation nationale entre les mains des gauchos… les profs instillent et formatent les cerveaux à tous les niveaux et on voit le résultat final dans le supérieur ou les enseignants sont encore plus vindicatifs …. Et plus la gauche perd du terrain plus elle est virulente … la droite est bien trop laxiste
Pourquoi le contribuable devrait il payer , ces étudiants ont des parents qu’ils assument et que les élus de gauche mettent la main au portefeuille , ils sont tout aussi coupables que ces jeunes .De plus ces étudiants doivent être exclus de toutes les universités en France .