Macron annonce la fin d’un paradis français… On rêve !
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Ce n'est pas son premier accès de schizophrénie. Déjà, pendant la campagne, le candidat Emmanuel Macron n'avait pas eu de mots assez durs pour fustiger les décisions prises par l'entourage du président de la république François Hollande. Ce mercredi, devant ses ministres sagement rassemblés, c'est un chef de l'État grave qui s'est exprimé devant les caméras. Retour de vacances, reprise des bonnes habitudes : un petit plan en trois parties, avec des mots qui riment, on reprend en douceur. Alors, au programme, dans cette revue de l'actualité : fin de l'abondance, fin de l'évidence, fin de l'insouciance.
Emmanuel Macron prend la parole au conseil des ministres : "Ce que nous sommes en train de vivre est de l'ordre d'une grande bascule (…) celle de la fin de l'abondance"
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L'abondance ? Celle de l'économie, pardi ! Fin de l'énergie à gogo, ça, on avait compris, mais aussi fin de certains produits (je crois qu'il pense à la moutarde), restrictions en chauffage. Fin de la vie à la française : toilettes en or dans les immeubles, douche en marbre chez les retraités, des marchands de caviar dans toutes les rues du pays, des avenues parisiennes parsemées de Bentley, dont la propreté donne l'impression qu'elles viennent d'être lavées. L'abondance à la française, c'est aussi celle du salaire minimum à 5.000 euros, de l'accession à la propriété pour tous, des retraites faramineuses, des agriculteurs millionnaires, du plein-emploi, bref : c'est la vie ordinaire d'un pays de cocagne. L'abondance d'un pays riche et bien administré.
L'insouciance ? Celle du quotidien, bien sûr ! Vous savez, cette légèreté du cœur que l'on ressent, dans notre pays où la liberté est une valeur cardinale ; dans nos administrations, où toute tracasserie se règle en deux minutes grâce à des fonctionnaires compétents et travailleurs ; dans les rues, où nos jeunes filles, à une heure du matin, rentrent en mini-jupe, légèrement pompettes, en riant aux éclats ; dans les banlieues, bien desservies par les pompiers et les bus, peuplées d'ardents patriotes français, et même de Français ardents patriotes... Cette insouciance que l'on perçoit aussi quand, en faisant son marché, on n'a pas besoin de soldats en gilets pare-balles pour éviter de se faire égorger par des terroristes. L'insouciance, c'est enfin celle d'un pays qui n'a rien à craindre car il est indépendant, équidistant des mensonges de Moscou et de ceux de Washington. Souverain, quoi. L'insouciance d'un pays heureux, confiant, sûr et en paix.
L'évidence ? Pour Macron, c'est la fin de l'évidence de la démocratie comme « téléologie ». Le Président s'est probablement arrêté à Fukuyama et à la Fin de l'histoire qu'il promettait à la fin du XXe siècle, avec l'avènement planétaire de la démocratie libérale. Il parle de l'avènement des régimes illibéraux, alors que le vocable a été forgé en 1997 par le journaliste américain Fareed Zakaria... Aurait-il un train de retard sur la marche du monde ? Vous n'y êtes pas. Il espère encore prendre les gens (vous et moi) pour des cons. Comme si nous venions de découvrir qu'il y a peut-être un sens de la digestion, mais qu'il n'y a pas de « sens de l'Histoire ». Comme si nous ne savions pas que l'expression « démocratie illibérale » recouvre simplement des mesures fermes réclamées par un peuple libre. Chacun ses évidences.
La France est la 7e puissance mondiale, mais la 28e en termes de PIB par habitant. Elle n'a donc pas connu l'abondance depuis longtemps - et on n'a pas attendu la pénurie de moutarde dans les supermarchés « en raison du contexte » (ce fameux contexte, naguère sanitaire, aujourd'hui international) pour s'en apercevoir. Elle est, chaque année, au classement des pays les plus malheureux du monde, et ce n'est pas simplement notre esprit râleur qui veut cela. Jadis si grande, dépouillée, humiliée par des nuls, depuis des décennies, la France ne sait même plus ce que sont l'insouciance ou l'abondance. Quant à l'évidence, puisque voir ce que l'on voit devient judiciarisable, je ne vois pas bien ce qu'il reste dans le discours de M. Macron. Rien, comme souvent.
Que prépare-t-il avec un discours si anxiogène ? Une « grande bascule », qu'il a dit. Cette expression complotiste ne me dit rien qui vaille !
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 25/08/2022 à 20:34.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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75 commentaires
On est content de l’apprendre, ce que nous avons connu durant ces deux dernières années n’était que bonheur. Enfermement, contrôle, interdiction de soigner, médecins devenus talibans de la vaccination. On imagine la suite quand on comprend ce qui les pousse face à une crise sans précédent du système. Il faudrait au moins qu’ils expliquent aux populations que le capitalisme n’a plus assez d’oxygène pour rebondir, trop de surproduction, de dettes, baisse drastique des rentabilités, planche à billets. Ce serait bien plus simple d’annoncer directement du sang, de la sueur et des larmes, car même sans Macron on a comprit la suite, du moins certains.
La France a 9 millions de pauvres, sans compter tous ceux qui ont du mal à vivre. Il y a bien longtemps qu’une partie de la population ne connaît ni l’abondance ni l’insouciance. Macron s’en aperçoit maintenant. Ses paroles sont indécentes.
Que l’on se rassure, grâce à lui et à tous ses dangereux spadassins, ce soit-disant paradis se transforme petit à petit en véritable goulag.
La fin de l’abondance, venant d’un ancien banquier propulsé, par qui nous nous en doutons, à chef de l’état sans aucun précédent politique, comme le lapin du magicien, à part d’être propulsé ministre de l’économie bizarrement, ce monsieur n’a aucune idée de la vie de la population d’en bas depuis une quarantaine d’année. Si on rajoute sa responsabilité parmi d’autre qui l’on précédé, il court vers de graves problèmes, se rappeler les 44 milliards d’euros de dividendes versés à ceux qui font fortune dans un fauteuil. Au fait comment vas la bourse ?
Eux qui ont voté pour lui et 2017 et pire encore en 2022 ainsi que ceux qui ne sont pas allés voter, ce qui revient au même, portent une lourde responsabilité vis à vis des générations à venir. Impardonnable.
La faute à qui ?? Il n’est pas aux « manettes » ??
Si seulement le Président pouvait siffler la fin de la perte du bon sens : la fin des taux négatifs, de la théorie du genre, de la démagogie, de l’écologie stupide, du mariage homosexuel érigé en institution, de la peine de mort bannie, sauf pour les enfants à naître, de toutes les notions qui, portées à leur summum, montrent leur stupidité, on aurait fait un grand progrès. Mais pour cela il faudrait faire la vérité sur beaucoup de choses: la braderie d’Alstom, la fermeture de Fessenheim, le vrai risque de pollution, les 35 heures, Vichy, l’Algérie, le vaccin anticovid. Cela fait déjà plus de 40 ans que l’on ment et on aura bien du mal à s’en sortir.
« Insouciance » vous avez dit insouciance ? Peut-être faudrait-il qu’il s’applique à lui-même les principes qu’il exige du peuple. Insouciance quand on fait du canoé et du jet sky pendant qu’une partie de la France part en fumée si bien que nos voisins ont réagi avant lui pour nous aider alors que nous avons 5000 pompiers « révoqués » ! Fin de l’abondance ! Laquelle ? Celle de l’Élysée peut-être qui laisse tourner les moteurs pour rafraîchir l’intérieur des berlines de ces incompétents ministres pour éviter qu’ils transpirent en sortant du palais climatisé ? Abondance enfin quand depuis 2 ans on dépense sans compter, non, pardon, on s’endette sans compter pour faire croire aux français que le pays va bien et que tout est gratuit. Je signale que le Jupiter de pacotille qui se prend maintenant pour Vulcain à brûler, c’est le cas, 700 milliards d’euros pour régler la question du covid de façon on ne peut plus calamiteuse. Charité bien ordonné commence par soi-même or l’état obèse aux ministres aussi nombreux que dispendieux par incompétence crasse, devrait commencer à « se dégraisser » de façon drastique. Bref je m’arrête là bien que ce sujet soit loin d’être exhaustif.
Le mec qui construit une piscine illégale, et qui, entre autre, fait du jet-ski dans des eaux protégées…
À le culot de vous annoncer que le vôtre de style de vie se rapprochera de celui d’un pays sous-développé !
Avec lui ce n’est pas le paradis et nous irons vers le goulag si cela continue …
Normal pur produit de l’ENA a souflé la femme plus agée a un autre, et il découvre que la société francaise marche mal aiujourdhui…..alors que les vols, les piratage l’escroquerie, les hopitaux tout s’écroule depuis 10 ans<;;;;il ne sait rien mais découvre…..et comme Staline va dire que ce sont les autres qui ont mal agit
» la fin du temps de l’insouciance « .
Il sait cela,
Pour rappel : Les Français sont les plus gros consommateurs d’antidépresseurs . Ce type est fou et dangereux.
La fin d’un paradis français pour les Français mais pas pour les migrants qui continuent d’arriver, eux. De l’indécence politique, opportuniste pour masquer son incompétence et son incapacité à gouverner ce beau pays. Trop occupé à regarder ailleurs dans l’attente des ordres de Washington et de Bruxelles, il ne voit même pas « son » peuple qui souffre et aspire à le voir … partir pour la sauvegarde du pays et pour faire que demain soit « vivable », sans crainte.
Dans un pays qui s appelerait encore la France, on recompenserait les francais au merite.
La competence serait récompensée et l incompétence sanctionnée.
Dans mon pays, la France, Darmanin et DM auraient ete limogés sans delai. pour avoir effrontément menti afin de cacher leurs erreurs.
Qu ils soient solennellement félicités par le président est une gifle envoyée à tous les francais.
En l entendant pérorer hier on ne pouvait s empêcher de se dire : « quel culot ».
Avec son discours sur la fin de l’insouciance, de l’abondance, …
n’est-il en train de se rallier à ceux qui parlaient de décroissance depuis longtemps ?