Macron et le problème des urgences : mission impossible !

Déjà, le 1er janvier dernier, nous avions évoqué sur BV la réponse que l’État avait faite à une tribune publiée, le 24 décembre 2022 dans Sud-Ouest, par quatre députés et sénateurs de Dordogne qui dénonçaient les difficultés d'accès aux services d'urgence des trois principaux hôpitaux du département, Périgueux, Bergerac et Sarlat : ces fermetures « ne sont pas une situation habituelle mais peut-être la situation de l’avenir », avait répondu l'agence régionale de santé (ARS). Ainsi soit-il, il faudra s'y habituer !
Si c'est ainsi que le gouvernement compte régler le problème des urgences, effectivement, il peut le faire en 100 jours et même moins car, comme disait Coluche, « si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer. »
Pour résoudre le problème des urgences, il faudra s'attaquer à l'ensemble des problèmes dont souffre la médecine en France depuis quelques années. Problèmes qui ont été aggravés par le manque de médecins lié au numerus clausus et à leur mode de fonctionnement qui ne leur permet plus de recevoir les soins non programmés, ainsi que par la diminution drastique du nombre de lits hospitaliers, pour ne citer que les principaux thèmes auquel devra s'attaquer le chef de l'État s'il veut tenir son pari.
Il lui faudra d'ailleurs agir principalement à deux niveaux :
En amont, en favorisant le développement de centres extra-hospitaliers où les malades pourraient se rendre pour tout ce qui relève des soins non programmés ou des petites urgences. En effet, l'accès à un médecin, qu'il soit traitant ou pas, est devenu vraiment difficile du fait de leur nombre restreint et de leur manière d’exercer très différente de celle des anciens médecins qui acceptaient d'allonger les heures de travail quotidien pour voir les patients les plus urgents. Tout naturellement, les malades se tournent alors vers la seule possibilité qu'il leur reste pour pouvoir être examiné et traité : les services d'urgence hospitaliers.
En aval, car de nombreux services hospitaliers refusent de recevoir directement les malades et les obligent à faire un passage aux urgences avant d'être admis dans le service ; ce qui, bien sûr, est beaucoup plus confortable pour les médecins de ces services, car le malade arrive en ayant déjà subi les premiers examens complémentaires et traitements. Sachant, par ailleurs, que le nombre de lits hospitaliers est en constante diminution, il ne faut pas s'étonner que de nombreux malades engorgent les urgences en attendant de pouvoir être hospitalisés dans les services auquel ils sont destinés et que, même, certains meurent sur des brancards dans les couloirs.
Souhaitons bon courage au Président , mais très honnêtement nous doutons déjà du résultat.
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27 commentaires
A la réflexion ..ne pas l,envoyer à Sainte Hélène ce serait lui faire trop d,honneur ..trouver une autre île
en orbite ! mais bon, pas sympa pour nos amis extraterrestres
Nous en doutons d’autant plus que Monsieur Macron, qui est aux commandes du pays depuis si longtemps, même durant les dernières année de Hollande où c’est lui qui commandait, a toujours fait ce qui était nécessaire et efficace pour détruire le système de santé Français ! Pourquoi ? Nos petits cerveaux ne le comprennent pas…
Je rejoins le commentaire de Gaulois de Souche concernant la réintégration des soignants odieusement suspendus, et que rien n’empêche, à part le jusqu’au boutisme des tyrans qui nous dirigent, de rejoindre la place à laquelle ils ont consacré leurs études et leur vie: auprès de leurs patients.
Quand au « bon courage » adressé à notre président, qui dispose certainement d’une bonne douzaine de médecin quand il ne va pas bien, il faudrait plutôt l’adresser aux patients qui souffrent, faute de médecins, et plus particulièrement à ceux qui agonisent durant des jours sur des brancards aux urgences !
je ne souhaite pas bon courage a macron puisque sa politique avec 35ooo lits de supprimés depuis 6 ans et partie intégrante des problèmes que nous connaissons ,mais que bien sur la caste ne connait pas.
Si j’ai tout compris, le 14 juillet prochain sera un remake du 18 juin 1815. Et il faut espérer que les conséquences seront les mêmes.
Excellente la phrase de Coluche (comme toujours )…cela va surement se terminer comme cela en ce qui concerne les urgences ..
Coluche avait bien « cerner » les compétences et les principes des coucous politicards qui sévissent en FRANCE: « Que le peuple dise ce dont il a besoin et nous lui dirons comment s’en passer ! … »
La fabrique à « petits hommes gris » qu’est l’ENA, la « Commission Européenne et les mondialistes n’ont cure des souverainetés des pays et des hommes … Ces gens doivent vouer un culte irrépressible pour ce qui avait été mis en scène dans la trilogie « Hunger games » ( du point de vue dirigeants ) … Les « gais moqueurs » deviennent de plus en plus nombreux … Il va y avoir un « acte 4 » de cette sage en novembre 2023 ! …
La déliquescence des « Urgences » en FRANCE est un traumatisme ultra violent pour le personnel hospitalier de ce « service » .. Je l’affirme car j’ai des amis qui sont dans ces services ! … Mettez Tiger WOOD à ne faire que du « mini golf », Installez Alain PROST dans une clio II; Obligez M’Bappe à ne jouer au foot qu’avec un baby-foot … Combien de temps « tiendront-ils ? …
Dans le cas des « soignants » aux Urgences, Ils voient mourir des gens de tous âges car ils n’ont pas « les moyens » de leurs porter secours ! … macron a l’ignominie de la corde qui dit à son pendu « je suis ton seul soutien ! … »
A l’hôpital aussi, ce sont les « petits hommes gris » qui sont à neutraliser en premier au plus vite ! …
Pourquoi les responsables de cette situation, de ces morts aux urgences faute d’avoir été pris correctement en charge, ne sont-ils pas jugés, aussi sévèrement jugés que notre police ou nos gendarmes ? En effet, un policier qui blesserait un délinquant qui l’agresse, un policier en légitime défense, est immanquablement traîné devant la justice et sévèrement jugé. Un policier qui poursuit une délinquant ou un criminel en fuite, si ce malfrat se blesse en raison de sa fuite, ce pauvre policier est suspecté immédiatement et jugé. Alors où est donc la justice dans ce pays ?
Quelle justice lorsqu’on l’on a en milieu rural des classes de plus de 30 élèves à 3 niveaux et que l’on instaure dans les banlieues des classes à moins de 15 élèves et un seul niveau ? Où est donc la justice lorsque l’espérance de vie en milieu rural, milieu où il y a moins de pollution, est de 2 moins élevée qu’en milieu urbain ? Et bizarrement, que font donc les écologistes pour anéantir cette injustice flagrante ? Et Hidalgo qui veut interdire les voitures à Paris ? Les ruraux devraient interdire à tous les parigots de circuler chez eux aussi, non ? Il serait temps que le milieu rural se révolte et, étant donné la répartition injuste de l’argent public, fassent une bonne grève des impôts pour obtenir les mêmes droits que les citadins ….
« Pourquoi les responsables de cette situation, de ces morts aux urgences faute d’avoir été pris correctement en charge, ne sont-ils pas jugés, aussi sévèrement jugés que notre police ou nos gendarmes ? » Non seulement ils ne le seront pas, mais ce sont eux, toute honte bue, qui se chargeront de résoudre les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés.
Comme ses prédécesseurs depuis Chirac, Macron veut que les hôpitaux s’ils ne peuvent être rentables, au moins ne coûtent rien. On a remplacé les chefs de service par des comptables, et les médecins par des contrôleurs de gestion. On a fait des numerus closus partant du principes que moins il y a de médecins, moins il y a d’actes et donc moins de remboursements. Moins il y a de lits, moins il y a d’hospitalisés et donc moins de frais. On pourrait même se demander s’il ne se dit pas que moins il y a de gens qui guérissent, moins il y a de retraites à payer… ce qui irait bien avec sa décisions priver de soins nos anciens dans les EPAD au prétexte que les soignants n’étaient pas vaccinés, et sa volonté de légaliser l’euthanasie…
« moins il y a de gens qui guérissent, moins il y a de retraites à payer »….ce qui irait bien avec sa décisions priver de soins nos anciens dans les EPAD au prétexte que les soignants n’étaient pas vaccinés, et sa volonté de légaliser l’euthanasie » = exactement. Je suis quasi certaine que c’est ce que pense ce Machjavel et ses Maîtres
« Curieusement », pas un mot – pas un seul – dans cette chronique sur la réintégration des soignants virés comme des malpropres pour cause de non-injection. Édifiant. Quant à « souhaiter bon courage au président », comme le fait le chroniqueur, ce n’est certainement pas ce que je lui souhaite, moi. Destitution !
Sans doute, comme (presque) toujours, faut-il que le chroniqueur, garde un certain recul afin de ne pas se mettre à dos sa hiérarchie… On peut critiquer mais, tout de même, à bas bruit seulement et donner à penser que l’on souhaite bonne chance à celui que l’on critique…
Achetez l’Autobiographie de Didier Raoult. Révélations édifiantes sur la fameuse « Pandémie Covid » et trouvez la vidéo de Alexandra Henrion-Caude (généticienne reconnue du monde entier) au Parlement Européen et son livre « Les Apprentis Sorciers ». Enfin, la VÉRITÉ! Mais chut…Je ne suis qu’une affreuse …complotiste!
Ceux qui décédaient aux urgences, il fut un temps, c’est qu’ils avaient une pathologie létale au départ. A présent dans bien des cas elle est susceptible de le devenir par manque de prise en compte à temps.
Ces 100 jours macronniens ont un parfum de campagne électorale, de dédouanement d’échecs. Les français ne sont plus dupes. Pourquoi toutes ces mesures qui ne seront certainement pas tenues n’ont pas été mises avant en route? C’est bien encore un miroir aux alouettes gouvernemental qui outre les casseroles sert de cuisine à la sauce Macron.
Peut être serait il temps que les médecin de ville perdent leur mentalité de fonctionnaire (de même les hospitaliers), et assurent leur boulot qui est la permanence des soins, de nos jours à partir de 18h, quand vous appelez votre médecin, vous tombez systématiquement sur un répondeur qui vous adesse aux urgences, il en est de même à l’hôpital où l’on a introduit les récupérations et autre repos compensatoires, nommé PHU en 1973, je n’ai jamais connu ce fonctionnement, après une nuit de garde, le lendemain à 8 h j’étais en salle d’opération et je n’en suis pas mort, si on veut faire les 35h on ne choisit pas le métier de médecin, il faut aussi établir des gardes des médecins de ville, autes que SOS médecin.
Tout un système et des mentalités à réformer… Mais lorsque vous voyez les troubles engendrés par un report de la date de départ en retraite à 64 ans, vous vous souvenez aussi qu’avant Mitterrand c’était 65 ans et personne ne s’en plaignait. Enfin, 65 ans, sauf… Des fonctionnaires, des cheminots, des électriciens (je pense à EDF, pas à votre réparateur du coin) et le médecin était joignable à toute heure. J’ai eu joint mon médecin à 5 heures du matin et il était là à 6 ! Maintenant, c’est Doctolib et aucun interlocuteur…
Un président de la république qui s’occupe de ce qui relève d’un directeur d’hopital ! Faut-il que l’UE soit à ce point « castratrice » des chefs d’Etat européens ! C’est comme élisabeth qui veut réduire le délais d’attente pour les documents d’identité alors que ce sujet relevè des maires !
Parce que vous pensez vraiment que nous avons un chef d’Etat à l’Elysée? Ouvrez les yeux, ce n’est qu’un petit bureaucrate dont le seul talent est d’obéir rapidement aux ordres venus d’ailleurs.
La seule urgence est de se débarrasser de lui…
Excellent