Macron et le « vent mauvais » : comme un air de Pétain

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Depuis sept ans, le président de la République habitue les Français à les dénigrer depuis l’étranger. Il a encore récidivé en n’hésitant pas à s’inspirer du maréchal Pétain, qui avait morigéné les Français en leur reprochant, le 12 août 1941, de faire souffler un « vent mauvais ». Ce discours est d’ailleurs resté célèbre sous ce nom. Pris de panique, non au vu de l’état dans lequel il a mis la France en douze ans au sommet du pouvoir, mais à la lecture de sondages qui prédisent un mauvais résultat à la liste qu’il parraine pour les élections européennes, M. Macron multiplie les fautes lourdes.

L'Indépendant de la Charente-Inférieure, 16 août 1941.

Sortant du rôle de gardien des institutions que lui assigne l’article 5 de la Constitution, il désigne son opposant officiel en envoyant son Premier ministre débattre avec une tête de liste par lui choisie, au mépris des trente-sept autres tout aussi démocratiquement candidates. Cette manipulation n’ayant pas suffi à inverser les sondages, il se propose de débattre en personne avec une présidente de groupe parlementaire qui n’est même pas candidate, en sachant très bien qu’un tel débat ne se tiendra jamais mais dans le seul but qu’on en parle et qu’on escamote la campagne électorale. Il est coutumier du fait puisque, élu une première fois en 2017, par un coup de force juridico-médiatique, il avait récidivé en 2022. Cette fois-là, il voulait faire peur aux Français en exagérant son implication dans une guerre à laquelle il est totalement étranger.

C’est en jouant, une fois encore, sur les peurs, et depuis l’Allemagne, qu’il désigne un prétendu adversaire dangereux qui ferait souffler un vent mauvais. Il n’hésite même pas à dénigrer un chef de gouvernement européen alors que ses fonctions le contraignent à un minimum de diplomatie, surtout s’agissant d’un pays allié et ami, membre de l’OTAN et de l’Union européenne. Laissons de côté la plus élémentaire bienséance, il en est dépourvu.

Radio France lui emboîte le pas

Dans ce contexte, une chaîne de radio d’État s’en prend à une tête de liste en comparant ses propositions sur la famille à la politique familiale du maréchal Pétain. Toute la classe politique s’était gargarisée, il y a quelques semaines, du souvenir de Georges Pompidou. Mais, à l’instar de tous les politiciens actuels qui se proclament gaullistes pour masquer le vide de leur pensée, elle a oublié que le meilleur legs qu’avait voulu nous laisser le Président Pompidou était qu’il fallait que la France tournât la page d’une époque où les Français ne s’aimaient pas.

C’est très exactement le contraire que fait le Président Macron, suivi en cela par une prétendue journaliste payée par le contribuable qui a renvoyé Marion Maréchal à Pétain et à sa politique familiale. Que celle-ci soit chaleureusement remerciée d’avoir renvoyé à sa malhonnêteté intellectuelle son intervieweuse de la meilleure façon qui soit en refusant de répondre à une question « bête, dingue et outrancière » et en lui demandant si, appréciant la confiture de fraises comme Hitler, elle ne serait pas hitlérienne.

Invitons tous les démocrates ne supportant plus ces anathèmes contre des partis politiques représentant désormais près d’un Français sur deux à saturer le service courrier de Radio France par un envoi massif de pots de confiture de fraises à Sonia Devillers, Nicolas Demorand, Sybille Veil, Delphine Ernotte, Adèle Van Reeth et tous pontes du prétendu service public de l’audiovisuel !

Tarick Dali
Tarick Dali
Ancien conseiller en communication, ex-journaliste

Vos commentaires

50 commentaires

  1. Peut on retracer , si ses racines étaient dans l’argile , ou dans le sable ?? Il me fait penser au « maure 49/3  » venu d’Espagne. comme quoi aucun bastard aux nombreuses mères en général n’aiment pas leurs EMPLOYEURS ,les Français ET LA FRANCE la vraie. Donc à quoi bon élire ou nommer un non GAULOIS !

  2. Ce qui fait valeur chez macron c’est sa détestation de la France , c’est un élément permanent. Mais c’est aussi celui de la majorité de ses électeurs préférant de loin une France à la botte du diktat europeiste. En ce sens macron se rapproche plus de Laval que de ce pauvre Maréchal. Ses électeurs vus comme de bons petits miliciens n’a rien de déplacé.

  3. Macron envoie des militaires Français en Ukraine. Des instructeurs, il parait… Question : si ces hommes se font tuer, Macron aura t-il le courage d’assumer et de leurs faire des obsèques nationales aux invalides où ceux-ci seront-ils inhumés en catimini pour ne pas effaroucher l’opinion ?

  4. Macron ne fait que des fautes politiques indignes d’un président de la république. Evoquer depuis l’étranger des questions françaises est une faute majeures. Ni Mitterrand ni Chirac ne sele sont jamais permis.Mais nous en avons encore pour trois ans avant d’être débérrassés de cet individu méprisable.

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