Macron, ce poison déjà nocif, serait, s’il était élu, un drame national…
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Tout observateur, même modérément attentif, du cirque électoral ne peut qu'être affolé de ce qu'il en comprend, alors que notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître. Le champion de l'ex-UMP, dont on découvrit la vraie et médiocre nature, fut victime d'un hallali judiciaire lorsque l’Élysée, qui avait conservé des dossiers recuits et secrets, les exhuma trois mois avant l'événement le plus sacré de la démocratie. Un parti (feu l'ex-UMP) qui, expert ès fourberie, a fait voter en sous-main contre son candidat, pour Macron (les mêmes manips que contre Chaban, puis contre Giscard). Un Président honni qui va imposer son héritier putatif et, ainsi, se survivre pour prolonger notre douloureuse agonie.
L'alignement indécent pro-Macron des opposants d'hier : ex-UMP, PS, centristes de toutes sortes… Les déchaînement incroyables de prétendus journalistes sans déontologie, des corps intermédiaires qui proclament des positions politiques en faveur de la marionnette de la finance Et le MEDEF, les grandes entreprises, des syndicats, et même des présidents d'universités discréditant leur mission académique. Une Église catholique dévaluée qui essaie de faire oublier ses propres crimes contre la jeunesse, dévoyant le message du Christ en appelant à voter pour Macron. Des historiens ignares qui entretiennent le procédé misérable de l’amalgame, alors que les pleins pouvoirs ont été accordés au maréchal Pétain par une Assemblée de gauche, que Déat, Doriot, Laval étaient de gauche, que le pacte entre les nazis et les soviets a été célébré par la gauche et que les milliers d'assassinats de l'épuration sauvage ont été effectués (en 1944) par l'extrême gauche.
La finance internationale fait jouer ses puissant relais : Bruxelles, Merkel, les médias, quelques intellectuels serviles, quelques show-biz people qui pensent ainsi faire croire qu'ils pensent. Des politiciens usés à rechaper : de Hue à Madelin, de Juppé à Valls, de Delevoye à Villepin, de Raffarin à Hollande…
Puis il advint, en cette nuit du 3 au 4 mai, le face-à-face télévisé Macron/Le Pen. On laissera aux téléspectateurs leur quant-à-soi sur le charisme, la sincérité, la chaleur, l'empathie, la crédibilité des antagonistes. Mais il y a aussi le programme dont Macron disait — confiant dans sa photogénie et ses spasmes de télévangéliste — que ce n'est pas très important ! On a compris qu'en matière économique et sociale, on garderait le cap stupide et odieux choisi par lui depuis 2012 : pour le peuple, droit sur les récifs de la pauvreté et de la précarisation ; pour l'oligarchie des naufrageurs, plus de pillage de nos entreprises et de fausse finance. L'effondrement de l'économie française : délocalisations, faillites, cessions des fleurons aux intérêts étrangers, plongée du déficit de la balance commerciale, dette abyssale, augmentation des impôts… S'agissant des institutions, on gardera tout ce qui a échoué pour nous et réussi pour eux : toute-puissance de la Commission européenne, soumission à l'Allemagne, à l'Arabie.
Macron, alors, osa évoquer l'éventualité de la guerre civile. Rien que ça. On en est là… On entendait, de-ci, de-là, ce refrain depuis quelque temps. Jusqu'à présent, on n'indiquait pas qui serait à l'origine d'un tel cataclysme. Ignorant nos 240 assassinés en deux ans (et les centaines de blessés et traumatisés à vie), Macron cita le très critiqué Kepel, qui ose écrire que l'élection de Le Pen participerait du projet djihadiste. C'est alors que Macron alla bien trop loin, osant affirmer que c'était le FN qui provoquerait la guerre civile. Voilà ce qui fut dit et qui restera dans l'Histoire.
Macron, quant à lui, avait, il y a quelques jours, accepté le soutien de l'UOIF, organisation salafiste qui autorise en son sein des discours de haine, homophobes, misogynes, christianophobes et de totalitarisme islamiste ; le tout après avoir accusé la France - son propre pays - de crimes contre l'humanité en Algérie, et promis la libéralisation des échanges de personnes avec ce pays.
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