Manif contre le racisme… et le fascisme : LFI dans ses pompes et ses œuvres

Évidemment, les grands chefs et cheftaines à plumes de LFI étaient présents à la manif de Paris.
OBONO

Ce samedi 22 mars était donc organisée, à Paris et dans plusieurs grandes villes de France (Avignon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Nantes, Rennes, Toulouse), la manifestation « contre le racisme et l'antisémitisme » à l'appel de partis, syndicats et associations de gauche et d'extrême gauche.

 

 

Évidemment, le parti de Jean-Luc Mélenchon a accaparé l'événement en le transformant en manifestation « contre le racisme et le fascisme », selon le site de LFI qui, curieusement, ne mentionne pas la lutte contre l'antisémitisme. On imagine que cela va sans dire et, donc, sans l'écrire. Après la polémique sur l'affiche à caractère antisémite représentant Cyril Hanouna, cela peut surprendre. Ou pas...

Juste un extrait de cette invitation de LFI à manifester : « En France, Le Pen et Bardella surfent sur le racisme pour fracturer l’unité du peuple et assurer la domination des puissants. Leurs idées contaminent le gouvernement Bayrou/Retailleau et s’appuient sur une offensive médiatique impulsée par les médias du groupe Bolloré. » Une manifestation « pour l’unité du peuple contre le racisme ; pour stopper l’extrême droite et ses idées ; pour dégager Macron, Bayrou et Retailleau. » Voilà pour les « buts de guerre » de cette manifestation. Mais il n'y avait pas que LFI, à défiler : les Partis socialiste et communiste en étaient, troupes faméliques qui semblent assumer ainsi leur rôle de supplétif de LFI.

Évidemment, la plupart des grands chefs et cheftaines à plumes de LFI étaient présents à Paris : Éric Coquerel, Rima Hassan, Clémence Guetté, Mathilde Panot, Danièle Obono, Ersilia Soudais. Avantage : comme tous les députés nationaux portaient leur écharpe de parlementaire, cela faisait un peu de tricolore dans le paysage. Le grand manitou, Jean-Luc Mélenchon, avait fait le déplacement jusqu'à Marseille, où il a marché aux côtés de Manuel Bompard et Sébastien Delogu, régionaux de l'étape.

 

 

Mathilde Panot, au mieux de sa forme, a harangué la foule en appelant aux mannes de 1793 : «... Et comme les révolutionnaires de la grande Révolution française, nous redisons... "Liberté, Égalité, Fraternité" ou la mort ! » La mort pour qui ?

 

 

Danièle Obono, elle aussi, y est allée de son discours contre les « racistes et les fascistes qui sont à l'Élysée, à Matignon ou dans les médias ». On notera cette phrase très intéressante : « La question de l’antiracisme n'est pas une question morale, la question de l'antiracisme n'est pas une question esthétique. Elle est une question vitale pour des millions d’entre nous ! C’est une question stratégique ! » « Stratégique » ? C'est-à-dire électorale ?

Évidemment, les causes LGBTQ et palestinienne, la défense de l'immigration clandestine (« les sans-papiers ») marchaient quasiment main dans la main dans une sorte de convergence fantastique des luttes. On a même vu un groupe LGBT en appeler à la solidarité avec « les sans-papiers du monde entier ». Tant qu'à faire. Cela va sans dire que les drapeaux palestiniens et les keffiehs flottaient au vent.

 

 

Évidemment, sur le passage de la manif, on a pu voir un « MORT AUX KEUFS » gribouillé sur un mur. La routine.

 

Au fait, combien étaient-ils à manifester ? Quelques milliers, tout au plus, dans tout le pays. Pas de quoi, en tout cas, transformer cette après-midi grisâtre de début de printemps en Grand Soir estival révolutionnaire.

Vos commentaires

85 commentaires

  1. La preuve que racisme et (antisémitisme)…{entre parenthèses en pensant à LFI}….sont bien ancrés en France : certains organisent des mini-manifs pour lutter contre ! Sinon, à la vérité, l’immense majorité des Français ne sont ni racistes ni antisémites.

  2. Donc pour résumer, le 8 mars, journée internationale de la Palestine des femmes, 22 mars, grande manif contre la palestinophobie.
    A peine plus de participants que de supporters du XV de France une semaine avant, mais avec bien moins de bleu-blanc-rouge. Une marseillaise d’anthologie le 15 mars, des aboyeurs le 22. Du partage avec nos amis écossais le 15, des poubelles incendiées le 22. On se demande encore ou est la France ?

  3. A partir de maintenant il faut employer le terme islamo-fascistes pour qualifier cette pseudo gauche qui est carrément anti républicaine et qui trahit la France. Toute personne qui s’associe à cette mouvance mérite le même traitement.

  4. C’est indécent ! Ces gens ne représentent rien. Le fiasco de la manif du 22 mars où ils sont été obligés de battre le rappel des antifas pour faire du volume, le montre. Et pourtant ce sont eux qui tiennent les chaines de télé mainstream, les journaux « bien pensants », les radios « comme il faut », qui leur déroulent le tapis rouge. Ils ont perdu les 3 dernières élections partielles. Le peuple ne les suis plus et ils continuent. Qui pour les remettre à leur place : à la niche.

  5. «  » »Evidemment, la plupart des grands chefs et cheftaines à plumes de LFI étaient présents à Paris «  » » »
    Comme ils fournissent les plumes , il ne manque plus que le goudron afin de les remercier pour l’ensemble de leur œuvre.

  6. CLO
    Si vous pensez que MACRON sert de carpette pour le Président algérien c’est une carpette volontaire pour atteindre son objectif. Quel objectif ?
    MACRON n’attends plus rien de la France il a un seul objectif la Présidence Européenne en 2029.
    Avec LFI qui proclame « Liberté, Égalité, Fraternité » ou la mort ! » il a peur que LFI, pour des raisons électorales, appelle la communauté Franco Algérienne à descendre dans la rue pour combattre les racistes de droite. Quoi qu’il en coute à la France Macron vise l’Europe.
    C’est plus facile d’organiser la guerre contre la Russie que de s’opposer à l’Algérie.

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