Manifestations contre « l’extrême droite » : violences à Rennes et à Paris

Manifestations à l'appel des organisations de gauche

Ce samedi 16 avril, à huit jours du second tour qui oposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen, une trentaine d'organisations et de partis de gauche (SOS Racisme, la CGT ou le Syndicat de la magistrature, etc.) avaient appelé à manifester contre l'extrême droite. Avec pour mot d’ordre : « Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée. » Une trentaine de villes étaient concernées et 15.000 manifestants attendus.

Des violences à Rennes et Paris

Paris a rassemblé la manifestation la plus nombreuse, avec plusieurs milliers de personnes (4.000-5.000). Les observateurs comme Clément Lanot ou Rémy Buisine ont filmé des affrontements entre certains manifestants et les forces de l'ordre, place de la République. À Rennes aussi, des images circulant sur les réseaux sociaux montraient des échauffourées au niveau de terrasses de cafés au milieu de gaz lacrymogènes.

Incidents en cours en fin de manifestation sur la Place de la République. #manifs16avril https://t.co/XKzPz7OjAK pic.twitter.com/fnKZkoWIpj

— Clément Lanot (@ClementLanot) April 16, 2022

Marine Le Pen en déplacement dans l'Eure-et-Loir commente les manifestations

Lors d'un déplacement à Saint-Rémy-sur-Avre, dans l’Eure-et-Loir, une commune lui ayant accordé 27 % des voix au premier tour, Marine Le Pen a commenté ces manifestations : « Venir manifester contre les résultats d'une élection, je trouve ça profondément antidémocrate. »

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