Marche contre les « violences policières » : ces « racisés » qui font bande à part

fuiqp

LFI et ses acolytes de la NUPES ayant décidé – à l’exception notable du communiste Fabien Roussel – de jeter leurs troupes dans la rue, ce samedi 23 septembre, pour « lutter contre les violences policières », il fallait nécessairement s’attendre à la surenchère du côté des associations communautaires.

Les villes écolos étant sur ce plan à la point du combat, on apprend qu’à Grenoble, trois associations – le FRAP 38 (Féministes racisées anti-patriarcat), le FUIQP Grenoble (Front uni des immigrations et des quartiers populaires) et le Collectif des femmes musulmanes – appellent à la première « Assemblée antiraciste des personnes racisées ». Toujours avec l’objectif de dénoncer les violences policières, ce sera à part du cortège officiel, car ce rassemblement est strictement « réservé aux personnes non blanches ».

C’est, en soi et à l’évidence, l’expression la plus aboutie du racisme, mais il faut comprendre : cette discrimination tient au fait que, « depuis des décennies, ces organisations, de la gauche à l’extrême gauche, des partis politiques aux syndicats s’approprient nos luttes antiracistes, les vident de leurs sens (sic) et les gardent sous contrôle », accuse le collectif.

Cette décision des « racisés » de faire bande à part a surgi après la réunion houleuse du 12 septembre consacrée à la préparation de la manif de ce samedi 23 septembre « contre les crimes policiers et le racisme », nous dit-on. « Nous étions enthousiastes à l’idée de former un front unitaire contre le racisme d’État, mais surtout de dénoncer une énième loi islamophobe interdisant à des jeunes filles de porter la abaya ou tout autres vêtements (sic) pouvant affirmer leur islamité », mais voilà, « toutes les personnes racisées étaient debout dos au mur ou, dans le meilleur des cas, assises sur des tables, derrière les militant.es blanc.hes assises en 1ère ligne autour de la table. »

Scandale, « cette scène digne d’un tableau colonial n’a interpellé personne ». Pire : à la demande par le collectif que ses membres « prennent la tête du cortège avec nos banderoles afin de donner une visibilité aux femmes musulmanes, aux jeunes filles harcelées politiquement et médiatiquement depuis la rentrée », etc., la réponse a été non.

« Les militant.es blancs présents parlaient de notre positionnement dans le cortège comme si nous étions une variable d’ajustement à la leur disposition. Tout comme leurs ancêtres, ils s’autorisent à disposer de nos corps comme bon leur semble », déplorent ces braves gens, alors il est arrivé ce qui devait arriver : « Face aux hurlements des uns et au silence complice des autres, nos trois collectifs ont quitté la réunion. » Et décidé de la petite sauterie réservée aux personnes non blanches. Car « non, nous ne seront (sic) pas vos arabes et noirs de services (resic) qui vous légitimeront ».

Voilà donc la mise en abyme de la victimisation par des associations communautaires qui ne cachent plus leurs visées séparatistes. Dans sa conférence de presse du 13 septembre, le FUIQP affirme qu’il y a lieu d'« établir un fil conducteur historique entre les massacres coloniaux et les crimes policiers qui frappent nos frères et sœurs des quartiers populaires ». Et de dénoncer la volonté de « recivilisation » affichée par Macron, et « les mesures islamophobes de Gabriel Attal contre l’abaya qui fait de chaque élève identifiée comme musulmane une potentielle suspecte ».

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Ne cherchez plus pourquoi le QI de la France a baissé, pourquoi tout baisse, l état subventionne ces associations
    Bref ne cherchez plus la France elle n existe plus.

  2. Des associations ? Pas seulement ! Des partis politiques qui osent siéger au Parlement, des syndicats qui osent professer l’instruction générale , ou d’autres prononcer des jugements au nom de la République…
    Bref un conglomérat qui sent le trafic d’influence, voire pire !

    • Je me pose la même question ! quand on se sent mal dans un endroit on va ailleurs….mais « ailleurs » il n’y a pas les aides sociales et les allocations diverses déversées par la France

  3. Nous connaissons maintenant toutes ses association qui distillent la haine dans leurs invectives, alors : à défaut de leur couper les grasses subventions d’état, réduisons les au stricte minimum, nul doute que le silence aura une chance de revenir et certitude que cela fera du bien aux finances nationales…

  4. …« les mesures islamophobes de Gabriel Attal contre l’abaya qui fait de chaque élève identifiée comme musulmane une potentielle suspecte »…

    Voilà une phrase qui illustre bien la « manoeuvre » manipulatrice de ces militants islamistes !
    Inverser la logique.
    C’est bien parce que ces signes ostentatoires sont devenus des provocations intentionnellement affichées qu’il est urgent de réagir et ainsi éviter que les élèves, tentées par « influence » de s’afficher ouvertement « communautaristes », soient identifiées comme musulmanes potentiellement suspectes. « N’est-il pas ? » Comme le diraient nos amis anglais ?
    Il y a 30 ans et avant, ce type de provocation n’existait pas. Les musulmans vivaient leur foi sans pour autant juger indispensable de se démarquer par une tenue vestimentaire particulière…!!
    Il est vrai que ceux-là rejoignaient, naturellement, la communauté nationale…
    Ensuite est venue l’idéologie conquérante et le bel équilibre a été rompu !

  5. Et bien, au moins, les choses sont claires ! La créature s’émancipe et échappe à son créateur…Et pour la France, l’ennemi n’est pas comme en Ukraine, aux frontières. il a déjà conquis des pans entiers du territoire que nos ancêtres ont eu tant de mal à défendre ! Et le sinistre Mélenchon qui a tout misé sur cet électorat pourrait bien se voir rapidement anéanti par ce nouveau courant…

  6. Encore et toujours, les frères musulmans financés par nos impôts, au niveau national et européen, qui tirent les ficelles et déchirent le pays. On a le droit de faire des manif. en braillant « la police tue ». Mais n’y a t’il pas eu bien plus de morts, des morts de victimes innocentes, au nom d’allah ? Alors, pourquoi ne pas organiser des manif. où l’on aurait le droit de brailler « l’Islam tue » ? Et sûr et certain, qu’aun nom de l’égalité, de la liberté d’expression, ces manifestations seraient elles aussi autorisées. A moins qu’il y ait, encore et toujours, 2 poids 2 mesures au pays de l’égalité et des droits de l’homme : de tous les hommes ?

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