Marche des fiertés : des lobbies cajolés par la ville de Paris et le sommet de l’État

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On pensait leur avoir tout donné : impôts, école, mariage, visibilité médiatique, enfants, gamètes... ce ne doit pas être assez, vu ce besoin d'organiser partout en France ces marches de fierté pour parader, revendiquer, choquer, provoquer, histoire de rendre encore plus visibles et plus victimes les LGBTQI+. Samedi, ce sera au tour de Paris, propulsée « capitale des droits LGBTQI+ » par l'intercession d'Anne Hidalgo, pour prendre en charge, comme tous les ans depuis vingt ans, l'intégralité de l'événement : soutien financier, organisation, logistique (sécurité, nettoyage), pavoisement de l'hôtel de ville aux couleurs arc-en-ciel et  passages piétons décorés « gay pride ». À Paris à tout âge et toute l'année, les LGBT sont des enfants gâtés. Leurs subventions jalousement conservées voire augmentées, (382.650 € pour 25 associations depuis 2020), leurs réfugiés soutenus et protégés, leurs anciens soignés et chouchoutés (grâce à une formation spécifique du personnel des EPHAD « pour les personnes LGBTQI+ vieillissantes »), leurs démarches administratives accompagnées par des services à l'accueil « bienveillant » et leur culture encouragée.

À l'échelon national, Emmanuel Macron n'est pas en reste. En 2020 avec Élisabeth Moreno dans le cadre de la DILCRA (Délégation interministérielle dévolue à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT), il met en place un « plan national pour l'égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ pour la période 2020-2023 ». Une série de mesures qui vont toutes dans le même sens : améliorer les droits des LGBT, lutter contre les discriminations, favoriser l'accès à la santé, au sport, au travail, aux relations internationales avec un budget de de 1,5 M € par an alloué « aux acteurs notamment associatifs qui œuvrent dans ce domaine ». L'école y est considérée comme le « premier lieu de sensibilisation et de prévention des LGBTphobie ».

Aussi, « la lutte contre l’homophobie et la transphobie est inscrite dans les programmes scolaires ». Elle s'organise grâce à des associations militantes LGBT comme SOS Homophobie, Contact France, Estim’, Le Refuge Formation, etc., toutes agréées officiellement par le ministère de l'Éducation nationale pour intervenir régulièrement dans les classes. La circulaire Blanquer (du nom de cet ancien ministre battu aux élections dimanche !) qui permet à des élèves mineurs de changer de sexe avec la complicité des professeurs sans que leur famille ne le sache est une concrétisation rapide et efficace du plan Macron-Moreno. De même la loi interdisant les thérapies de conversion votée en janvier dernier. Mais à lire le document de présentation du plan, beaucoup d'efforts restent encore à faire...

Alors même que le monde de l'enfance est cerné par l'idéologie LGBT avec ses Barbie transgenres, ses Lego arc-en-ciel et ses parades Mickey « Magical Pride », plus un domaine de nos vies (école, monde du travail, tourisme, logement, santé, médias, collectivités locales, décisions gouvernementales, transports, législation...) n'échappe aux codes et interdits LGBTQI+ compatibles.

Un courant de pensée woke parfaitement synthétisé lors de son passage télé par ce responsable de la Marche des fiertés, justement, Arnaud Gauthier-Fawas en 2018, qui accusait un journaliste tout penaud et repentant de « mégenrage » : « Je ne sais pas ce qui vous fait de dire que je suis un homme. » « Il ne faut pas confondre identité de genre et expression de genre, je suis non binaire », avant de rappeler : « Je ne suis pas blanc non plus... »

Les Français souffrent : de l'inflation, de l'insécurité, du séparatisme, du terrorisme, de l'islamisation, de l'illettrisme, de la disparition de leur identité et du saccage de leur patrimoine. Emmanuel Macron nous fait entrer dans une période d'économie de guerre. Pour combien de temps encore devrons-nous financer ces délires idéologiques, ces défilés grotesques et cet endoctrinement de nos enfants ?

Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

Vos commentaires

33 commentaires

  1. Quand la fierté se localise en dessous de la ceinture ,elle ne mérite plus cette dénomination!

  2. La fin des grandes civilisations a toujours fait appel au pourrissement moral. Nous en sommes les témoins, il n’y a plus de verticalité, seule le chaos est en marche.

  3. Et moi ,je suis fière d’ être normale :une femme avec des attributs et des comportements de femme;
    pourquoi ne défilons -nous pas ,nous les femmes normales?
    Nous aussi pouvons être fière de notre normalité!

  4. Le cortège passera t-il par les quartiers « populaires » et tellement ouverts de la Seine St Denis ?

    • Évidemment non et vous avez vu juste! Un récent documentaire sur une chaîne tv étrangère à montré un cortège « gay pride » faire une halte par pure provocation devant l’évéché, visant bien sûr ainsi, à travers l’évêque résident, toute l’Église. Quel courage! On sait bien contre qui on peut agir de la sorte puisque c’est sans conséquences! Pourquoi ne pas être passé et s’être arrêté devant la mosquée de cette même ville?

  5. En tant que force politique , lorsque l’on participe à un gouvernement ou une des institutions de l’Etat, l’idéologie LGBT oriente nos politiques extérieures comme intérieure. Il ne s’agit donc plus du tout de la sphère privée mais du domaine public. Les membres de cette communauté devraient donc être identifiés comme tel et ne plus avancer masqués.

  6. Même la NUPES de Mélenchon s’est mise à l’heure LGBTQI+ ! Il en est pour preuve les couleurs de son logo.

  7. En tout cas, si Macron et son parti se prolongent pour 5 années de plus avec, de fait, la bénédiction d’une majorité de Français, je n’y suis pour rien.

  8. C’est le règne de la laideur et du pathos. La fin de la liberté d’expression et l’avènement d’une dictature douce comme dit Onfray. Cette révolution où on brûle ce qu’on a adoré et adoré ce qu’on a appris à brûler durera le temps des cerises quand on aura touché le fond du vide de nos intelligences.. On est en bonne voie.

  9. Ils ont peut-être besoin d’exister, c’est leur problème – de là à les subventionner et soutenir leurs défilés innommables, ras le bol!

    • La liberté d’exister n’implique pas la volonté de conversion obligatoire à leur système de valeurs !

  10. Chère Madame, il suffit de regarder la composition des ministères de 2017 à 2022 pour tout comprendre, le LGBTQI est très bien porté au gouvernement.

  11. Il y a beaucoup de C.. qui les ont élus alors ne vous plaignez pas surtout vous tous ceux des médias en tout cas une forte majorité devenus le vrai danger de la République car c’est vous qui les ont fait élire grâce à vos délires 24/24, bien que le pire de tout soit l’audiovisuel et ce quel qu’en soit le sujet.

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