[Marie Ndiaye] Maman ! L’estrème drouate, elle est méchante avec Pap !

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En pleine tournée de promotion américaine, alors qu’elle participait, le 16 octobre, à une rencontre à la Villa Albertine (Manhattan), la romancière française Marie Ndiaye s’est permis une déclaration extra-littéraire, 100 % politique. Non contre le terrorisme islamisque qui fait l’actualité en France, en Europe et en Israël, mais contre… « l’extrême droite » qui aurait été très méchante avec Pap Ndiaye – notre ancien ministre de l’Éducation nationale est son frère. « Quand mon frère a été nommé ministre, les réactions de la droite extrême ont été au-delà de ce que j'imaginais. Je pensais qu'ils avanceraient un peu plus masqués. Mais non, ils ont avancé à visage découvert avec une violence délirante, incroyable. L'affreux Philippe de Villiers (sic), au moment de la nomination de Gabriel Attal, sans doute pour faire connaître l'orientation sexuelle du nouveau ministre, a écrit : "Après le ministre woke, voilà le ministre LGBT". Ces gens sont obsédés ! » a-t-elle déclaré, selon Le Figaro.

Or, en partant du principe que Marine et Zemmour sont « l’extrême droite » dans la tête de Marie Ndiaye, Marine Le Pen déclara que Pap Ndiaye était « un homme qui défend l'indigénisme, le racialisme, le wokisme », à quoi Éric Zemmour ajouta : c’est un homme placé là « pour déconstruire l'Histoire de France ». Ces appréciations peuvent être discutées, niées, réfutées, elles ne témoignent pas d’une « violence délirante ».

Marie Ndiaye n’a fait que reprendre la position de son frère pour qui son départ de la rue de Grenelle était un « trophée de chasse » pour l’extrême droite et la droite. On ne lui en veut pas de le défendre, c’est humain, mais se répandre ainsi dans une réunion publique, qui plus est aux États-Unis ? Que cherche-t-elle, sinon à faire à l’existence d’une « extrême droite » française dont l’existence révélerait un racisme systémique ? Cette posture victimaire lui sied d’autant plus mal que, comme son frère, elle a été plutôt gâtée par la vie. Prix Femina 2001 (Rosie Carpe), Prix Goncourt 2009 (Trois femmes puissantes), une pièce au répertoire de la Comédie-Française (Papa doit manger)… Dans cette pièce de 2003, le personnage principal, un Noir, « apparaît comme un antihéros cynique qui souhaite se venger de la France ». Curieux, non ?

Une France « monstrueuse ». Oui, mais laquelle ?

Si vous n’entendez plus trop parler de Marie Ndiaye en France, c’est qu’elle l’a quittée il y seize ans, par détestation du sarkozysme. « Je trouve cette France-là monstrueuse, expliquait-elle aux Inrocks, en 2009. Le fait que nous ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d’être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j’ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. »

Malheureusement pour Marie Ndiaye, on a fait beaucoup mieux depuis, en matière de « France monstrueuse ». Sarkozy, Besson et Hortefeux n’en sont responsables que dans la mesure où ils n’ont pas fait ce qu’il fallait pour enrayer le processus. Charlie Hebdo, le Bataclan, Magnanville, Samuel Paty, Dominique Bernard, etc., la violence terroriste allant de pair avec une violence « ordinaire » ? Marie Ndiaye n’est pas au courant. Quand on est à l’étranger, les nouvelles mettent du temps à arriver. Ayant quitté la France sous Sarkozy, elle croit le pays livré à des hordes « d’extrême droite ».

Le bilan de Pap vu de gauche

D’ailleurs, que pense-t-on, en dehors de « l’extrême droite », du passage de Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale ? Ouvrons Télérama : « Un bien maigre bilan », « quatorze mois à faire de la figuration ». Prenons Libération : « Rendez-vous manqués », « résultat jugé décevant ». Du côté du Café pédagogique, média associatif très suivi par les professeurs, Lilia Ben Hamouda estime que Pap Ndiaye « n’avait aucun pouvoir, les dossiers de l’école étaient pilotés depuis l’Élysée ». Que Marie Ndiaye retourne donc à ses livres ! Elle ne nous fera pas croire que son frère, désormais ambassadeur de France au Conseil de l’Europe, a été maltraité par une « extrême droite » imaginaire dans un pays auquel tous deux doivent tant.

Samuel Martin
Samuel Martin
Journaliste

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42 commentaires

  1. Encore une famille ostracisée, martyrisée, maintenue dans la misère par une société raciste. L’histoire est belle mais non conforme à la réalité. Au contraire cette famille a profité de toutes les facilités offertes par la France et comme beaucoup, crache sur le pays, sitôt installé au Etats-Unis.

  2. Cette bourgeoise égocentrique raciste anti France, est bien la soeur d’un orgueilleux incapable tout aussi raciste. Elle crache outrageusement dans la soupe qui l’a nourrie se pensant légitime et autorisée. Elle ne sera jamais une Leopold sera sanghor ni un aimé Césaire en jupon Elle a assimilé et exploité les beautés de notre langue ce qui lui a bien servi sans quoi…!. Qu’elle reste bien exilée au pays du wokisme, elle y est à sa juste place. Elle ne sera jamais une référence philosophique pour notre historique bibliothèque encore moins un grand écrivain, juste une opportuniste de circonstances…

  3. Pap Ndiaye a fait montre d’une incompétence monstre n’en déplaise à sa sœur. Il a vraiment fait figure de figurant, n’a réglé aucun des problèmes qui minent l’éducation et a permis au communautarisme de s’ancrer encore plus profondément dans nos établissements scolaires. De plus, Macron l’a nommé ambassadeur de France au Conseil de l’Europe où il pourra continuer ses ravages. Si Pap Ndiaye avait été employé dans l’industrie, il n’aurait pas été plus loin que sa période d’essai alors qu’elle ne se plaigne pas.

  4. Que dire face à une telle bassesse ? Voilà des gens qui ont bénéficié de ce qu’il y a de mieux du système français, ce qui n’est pas le cas de nombre d’autres enfants dans ce pays, et qui, richement dotés, hyper privilégiés, crachent dans la soupe ? Répugnant.

  5. Où est donc cette extrême droite dont on nous bassine a longueur de journée? Moi je ne vous que de bon patriotes qui défendent leur culture, leurs traditions et un certain respect de leur pays. Par contre cette gauche et extrême gauche destructrices on les entend beaucoup.

  6. Elle n’aime plus la France et, sagement, est allée vivre ailleurs. Mais quel besoin a-t-elle de venir pleurnicher sur le triste sort de son pauvre frère ? Le besoin d’accuser et salir la France, toujours et encore.

  7. Que cette personne qui se victimise et défend l’indéfendable, à savoir son frère incompétent, reste hors de France.

  8. Cette femme ( inconnue au bataillon des tirailleurs sénégalais) écrit donc des livres …..comme c’est bizarre

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