Marine Le Pen à l’Élysée ? La grande peur de Jean-Pierre Raffarin…
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Le Lao-tseu du Poitou vient de rendre l’oracle, ce 9 mai, sur BFM TV : « Madame Le Pen va gagner si on ne réforme pas. » Autant dire qu’il y a péril en la demeure. Le perpétuel candidat à la présidence du Sénat voit donc l’avenir comme d’autres les femmes dénudées au fond des verres de saké.
À l’en croire, il faut donc « réformer » et aussi « apaiser ». Taquin, Alain Duhamel, vieux routier de la chose politique, objecte qu’aujourd’hui, ce serait plutôt l’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps. Il en faut plus pour désarçonner ce vieux sage murmurant à l’oreille des ânes et des Présidents. Car il détient la martingale : un débauchage de « certains Républicains » qui pourrait conforter Renaissance, le parti élyséen. Ça fait rêver, en effet. Pas de bol, c’est déjà fait : une partie des LR s’en est allée chez Emmanuel Macron et l’autre chez Éric Zemmour ; charge à Éric Ciotti de gérer les miettes.
Pour autant, ce grandiose projet devrait plus prendre la forme d’un CDD que d’un CDI, soit une entente censée durer « deux ans, deux ans et demi ». Quelle ambition ! Et d’expliciter ce possible mariage de raison en ces termes : « Il faut essayer de construire un programme politique qui puisse parler aux Français. Dans ce programme, on met quatre textes, un texte immigration, un texte décentralisation et deux textes Renaissance. » Et hop ! emballé, c’est pesé.
Quand on pense que cet homme fut Premier ministre, on se pince. Remarquez, Harlem Désir fut bien un temps Premier secrétaire du Parti socialiste ; comme quoi tout arrive. Un « texte » sur l’immigration ? On comprend, lui-même ayant fini par aussi comprendre que les Français étaient « irrités sur les questions d’organisation de l’immigration » ; aimable pléonasme.
Après, demeure cette étrange obsession de la réforme, qui n’est pas le seul apanage de l’inénarrable Raffarin. Dans Le Malade imaginaire de Molière, c’était « le poumon » ; chez nos politiciens, c’est « la réforme ». Réformer, pourquoi pas. Mais pour faire quoi ? Il y a, certes, cette réforme prônée par Élisabeth Borne, proposant que « les Français soient rappelés par les agents administratifs qu’ils ont sollicités ». Certes, mais s’ils consentaient déjà à décrocher leur téléphone quand on les appelle, ce serait déjà un bon début.
Toujours à propos de « réformes », celle du mariage homosexuel par exemple, aura réussi ce tour de force consistant à jeter dans la rue des millions de Français, pourtant peu réputés pour arpenter le pavé pour un oui ou pour un non. Quant à celle des retraites, n’en parlons pas. Comme si nos compatriotes « gaulois » et aussi un peu « réfractaires » avaient l’impression que les « réformes » en question se mitonnaient immanquablement dans leur dos. Comme si, surtout, les mêmes paraissaient plus enclins à vouloir conserver ce qui semble encore sauvable que de devoir affronter un grand saut vers un inconnu « créolisé » et/ou « mondialisé », pour reprendre les antiennes mélenchonesques et macronistes. Lequel, à juste titre, peut être perçu comme plus inquiétant que rassurant.
« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse », assurait Albert Camus, lors de la remise de son prix Nobel de littérature, en 1957. On oublie souvent la suite : « Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d’elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir. »
Voilà qui est assez confucéen et devrait donc plaire à Jean-Pierre Raffarin.
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60 commentaires
Combien de bière Corona Jacques Chirac avait-il bu le jour où il nomma Raffarin 1° ministre ?
N’oublions pas que c’est son gouvernement qui a fait inscrire le trop fameux « Principe de précaution ». Il est donc responsable de l’hérésie sanitaire qui nous a plombé ces 3 dernières années,……….. et sans remettre en cause la loi SRU qui nous plombe fortement la France rurale.
Je l’ai surnommé depuis longtemps « Monsieur Pentecôte ». En effet, depuis son passage au gouvernement on ne sait plus qui travaille ou pas ce jour-là. De même suite Edouard Philippe est pour moi « Monsieur 80 » !
Ce triste sire de Raffarin a l’outrecuidance d’avoir peur de Marine Lepen à l’élysée ? Faut -il lui rappeler son bilan quand il était premier ministre ? La FRANCE est depuis des décennies sur le déclin et en pleine déliquescence avec ceux qui se sont succédés a l’élysée et à matignon ; et je ne m’attarde pas sur l’actuel locataire de l’élysée ! ( vaut mieux pas ) Donc , S.V.P ayez la décence d’écouter le peuple . Je m’interroge sur l’expérience de chacun ! J’aimerai qu’on nous laisse juger le RN sur pièces une foi au pouvoir . Au lieu de fantasmer sur des prétendues catastrophes annoncées . Au cas ou vous ne l’auriez pas vu , la catastrophe est déjà là , la FRANCE se meurt . Nous voyons ou ces pseudos énarques ont amenés la FRANCE , au bord du gouffre . Alors a tout ces donneurs de leçons S.V.P mettez la un peu en veilleuse et restez dans votre trou .
Pitié!! Raffarin apres Darmanin S’il vous plait Non
Un parmi tant d’autres dans la longue lignée d’incompétents LR qui ont coulé la France. LR, évidemment, ce parti faussement rassurant qui s’est toujours couché devant la gauche, qui s’est toujours couché devant tout le monde, pour être plus précis, devant l’Europe, devant les Américains, devant l’immigration, devant la finance … On voit le résultat aujourd’hui !
« Il faut essayer de construire un programme politique qui puisse parler aux Français.» J’ai une suggestion de programme pour ce coprolithe : Que lui et tous ses semblables affrètent une fusée à Elon Musk et qu’ils disparaissent de notre vue ! Il pense quoi avec sa tête de looser, qu’on à oublié « la France d’en bas » et la perte d’un jour férié ?