Marine le Pen et Marion Maréchal menacées de lapidation place de la République
« De mortuis nihil nisi bonum » (« Des morts : rien sinon le bien ») a-t-on coutume de dire. Un principe que n’a pas respecté l’extrême-gauche ce mardi 7 janvier, ciblant non seulement le défunt, Jean-Marie Le Pen, mais aussi sa famille. Des manifestants ont même tagué un appel au meurtre- « Marine, Marion, lapidation ! »- sur la statue de la place de la République à Paris. Nous avons pu le constater ce mercredi 8 janvier en nous rendant sur place. Sur le socle du monument - régulièrement souillé lors des rassemblements d'extrême-gauche, puis nettoyé par les services de la ville - on peut lire, en lettres majuscules rouges, de nombreuses insultes visant Jean-Marie Le Pen : «Un de plus», «mort aux fachos», « il est mort ce fils de pute ». Les forces de l'ordre sont aussi mentionnées par plusieurs graffitis ACAB, pour «All cops are bastards» («tous les flics sont des salauds»)...
Mais la phrase visant fille et à la petite fille de Jean-Marie Le Pen, respectivement présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée et Marion Maréchal, et député européen pour Idée et Liberté, est spécialement violente. Ce mode d'exécution brutal, sauvage et infamant q'est la lapidation consiste à jeter des pierres sur une personne, jusqu'à ce que mort s'en suive. Une pratique encore en vigueur dans certains pays pratiquant la charia islamique.
"Marine, Marion - lapidation" tagué place de la République, à Paris.
Les féministes vont-elles condamner cet appel au féminicide ? pic.twitter.com/9sU7KvpBJE
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) January 8, 2025
Cet appel à commettre un crime vise directement la fille et la petite fille endeuillées du fondateur du Front National. Marion Maréchal y voit ce matin la trace de l’ « l’islamo-gauchisme, ferment de la décivilisation de la France. »
Scandalisé par les slogans hurlés lors de la nuit du 7 janvier, le député Julien Odoul a fait un signalement auprès du procureur de la République sur la base de l’article 40. « Ce qui fait de nous des êtres humains, c’est le respect des morts et leur famille. » déclare par ailleurs l’élu joint au téléphone, écœuré, au sujet de l’appel à la lapidation.
Pour l’heure, Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations n’a pas condamné cet appel à la haine et au meurtre.
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