Marseille : Les élèves d’une école visés par des jets de projectiles

Les enfants et le personnel n’osent plus sortir dans la cour de l’école et longent les murs.
cour d'école

Dans le XVe arrondissement de Marseille, les élèves de l’école primaire André-Allar ne vivent plus une scolarité normale depuis quelques mois. Les récréations, moment préféré des enfants, sont devenues un calvaire pour les élèves de l’établissement car ils sont les cibles de jets de projectiles. Cela a débuté avec des peaux de banane et des épluchures de pomme de terre avant de prendre une tournure un peu moins « bon enfant », avec des lancers de couches culottes pleines, de préservatifs usagés et, aux dernières nouvelles, d’un sabre, comme le rapporte BFM TV.

Des enfants menacés

Plus ça va, moins ça va. Si bien que les enfants et le personnel n’osent plus sortir dans la cour de l’école et longent les murs quand ils n’ont d’autre choix que de s’y rendre. Interrogée par Le Figaro, une mère d’élève affirme : « Il s’agit de plusieurs locataires résidant dans au moins deux immeubles différents. Certains sont des sans-papiers relogés par des associations, mais il y aurait aussi des squatteurs. » Ces personnes seraient agacées par le bruit causé par les enfants lors de leurs moments de pause : « On a fait du porte-à-porte pour tenter de discuter avec eux. Certains de leurs voisins nous ont rapporté qu’ils s’étaient plaints du bruit des enfants », précise la maman.

Cibler des enfants pour les faire taire, ce n’est pas une première, à Marseille. En 2021, l’école Notre-Dame de la Paix, dans le VIe arrondissement, avait connu le même type de désagréments. Les occupants d’un immeuble voisin jetaient leurs poubelles directement dans la cour de l’école. Une zone avait dû être condamnée pour assurer la sécurité des élèves. Contacté par BV, un papa raconte : « Cela ne concernait qu’un logement. Les propriétaires se plaignaient du bruit depuis un moment, jusqu’au jour où ils ont commencé à protester autrement que par la parole, en se servant de la cour comme d’une déchetterie. » Il ajoute : « Une plainte a été déposée, mais le problème s’est véritablement réglé quand l’appartement a été vendu. »

Aux grands maux, les mauvais remèdes

Dans le XVe, les parents d’élèves aimeraient aussi que les voisins malveillants déménagent, mais s’agissant de logements sociaux, rien n’est moins sûr. Alors, que va faire la mairie ? Va-t-elle demander l’expulsion de ces personnes qui se logent illégalement ou aux frais du contribuable et dont le comportement est dangereux vis-à-vis d’enfants ? Cela semblerait assez logique, mais ce n’est pas la piste étudiée. À l’occasion d’une réunion de concertation organisée en fin de semaine dernière, des représentants de la mairie, de la préfecture, des deux bailleurs sociaux des immeubles concernés et des parents d'élèves se sont mis autour d’une table pour trouver des solutions. L’installation d’un filet et de caméras de surveillance serait envisagée. Encore une fois, au lieu de s’en prendre aux causes, la municipalité s’intéresse aux conséquences.

Elle préfère dépenser de l’argent (public) pour des solutions à la petite semaine plutôt que de réclamer la mise à la porte des « locataires » malintentionnés, ce qui réglerait définitivement le problème. Sachant que dans les Bouches-du-Rhône, 88.500 demandes de logements sont en attente, il ne serait pas difficile de trouver pour ceux de la rue André-Allar des occupants plus civilisés. Mais dans un pays où les droits priment sur les devoirs, le contribuable paye et les enfants sont traités comme des prisonniers.

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Tous les jours, nous assistons à la passivité de l’état qui est plus prompt à condamner ceux qui dénoncent son incompétence qu’à agir pour régler les problèmes. A ceux qui ne voudraient toujours pas le comprendre, nous sommes face à des dirigeants qui n’ont de volonté que de s’en prendre à ses citoyens, aussi ce ne sera que par une volonté ferme des électeurs de remercier ces gens que nous retrouverons des dirigeants dignes de ce nom. Tout le reste n’est que bavardage inutile. Aux urnes citoyens et virons tous ces traîtres.

  2. « On a fait du porte-à-porte pour tenter de discuter avec eux… » concertations, discussions, blablatage institutionnel ! Faire du porte à porte pour raisonner des squatters qui n’ont pas la raison, mais quelle bêtise, quel aveu d’impuissance et de soumission programmée ! Juste l’expression d’un monde qui crève à force de ne plus savoir où il va et qui pense que tout vaut tout et que tous valent tous.

  3. Quoi? Que lis-je? Des enfants français dans l’école de la République atteindraient au droit fondamental d’immigrés rentrés de façon illégale en France de faire la sieste? C’est tout simplement intolérable!!

  4. Tel que nous connaissons le Maire de Marseille , Monsieur C . Lafotagodin , boosté par « Marseille en grand » de l’énergumène que vous savez , il va faire creuser les cours des Écoles en « souterrain » !

  5. À notre époque avec tout les moyens numériques que nous avons à notre disposition, comment se fait-il qu’il n’y ait pas une caméra installée pour filmer les auteurs de ces actes on ne peut plus crasse. Il y a là de la part de l’exécutif, une volonté de ne rien faire par peur de représailles et de toute évidence un grand échec politique.

      • Vous voulez qu’on parle de Mulhouse dans le haut-rhin ?
        Au niveau immigration cette ville est une honte avec ses 136 nationalités différentes. Ville complètement gangrénée par une population nord africaine crasse et provocatrice. J’ai sais de quoi je parle, j’y ai vécu…et j’ai maintenant quitté cette région tellement j’ai honte de voir ce que l’exécutif de la région Alsace a laissé a nos enfants.

  6. Tant que les bisounours seront désarmés et attendront tout de la police et de l’état, celà continuera. Il y a quelques temps, les parents d’élèves se seraient groupés et se sraient attachés à régler le problème eux-même. Mais ce temps est révolu, les français sont devenus des moutons.

  7. La France guimauve dans ses exercices, battre du vent, à l’image du premier de cordée. A la base de toutes ces exactions, des tarés et leur multiplication. Pas étonnant ! L’affaissement de l’éducation et de l’instruction ne peut que produire un surcroît de tarés en bas de l’échelle. Inutile de les dorloter « Mes pauvres chéris, ce n’est pas de votre faute » . Il faut leur dire car ils n’en sont pas conscients. Entre ces tarés et la moyenne, se situe le troupeau, ces personnages en furie qui accablent par exemple Depardieu sans preuves justifiées. Dans le haut de cette moyenne, naturellement, des élites égarées. Ces kékés, ces dandys spécialistes de la pétition. Face à tout ce petit monde d’agités, les invisibles, les silencieux dont la tension est mise à rude épreuve. Sauront-ils continuellement la juguler ?

  8. J’ai une idée et proposition que j’offre ainsi à Benoit Payan, maire de Marseille. Sur un terrain vague ou une friche industrielle, on construit une nouvelle école, afin de ne plus gêner le voisinnage. Et on transforme cette ancienne école en centre d’hébergement pour mineurs isolés ou demandeurs d’asile. Elle est pas progressiste mon idée?

    • Jusqu’à ce que la France soit gouvernée par les islamistes et que les non musulmans soient relégués dans quelques réserves ,,,

  9. Alors Zorro Darmanin que fais tu pour cette école? Un déplacement en grande pompe peut-être pour rassurer ce qui ne se rassure plus…

    • Nous devrons, je pense, nous contenter d’un froncement de sourcils de l’intéressé et de quelques paroles martiales avec forces moulinets de ses petits bras, cassés de matamore, cela va de soi.

  10. Parents gardez vos enfants à la maison tant que les problèmes ne sont pas réglés et porter plainte tous ensemble contre l’éducation nationale , la mairie et surtout l’état qui a le devoir de protéger les citoyens .

  11. Peaux de banane, épluchures de pomme de terre ? C’est très bien, il faut sensibiliser les enfants aux enjeux environnementaux, le compost est une bonne façon d’aborder la question. Les couches pleines ? Il faut favoriser les engrais naturels, c’est bien connu chez les Verts. Et le sabre me direz-vous ? Ah oui, c’est déjà moins écologique. Il faudrait plus d’informations. Sabre japonais type katana … ou plutôt yatagan ?

  12. Attention, il ne s’agit pas de projectiles lancés délibérément sur des enfants , mais de poubelles que des personnes indélicates ont l’habitude de jeter par la fenêtre comme cela se pratique dans certains pays .

    • Oui les cochons restent des cochons et voilà pourquoi la France change depuis quelques années avec la complicité des lâches au pouvoir

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