Marseille : « Safer Plage », la solution miracle contre l’insécurité à la mer

plage

Les plages de Marseille, autrefois symboles de tranquillité, ont bien changé. Pour faire face à l'ensauvagement, ce mardi 18 juillet, la ville a annoncé le lancement d’un dispositif radical. Elle va lutter contre les « violences sexistes et sexuelles » via l’application « Safer plage ».

La conseillère municipale de Marseille déléguée aux Droits des femmes justifie cette initiative définitive : « Plus d’une femme sur trois de 18 à 34 ans a déjà été victime de harcèlement sur la plage. Plus de la moitié des répondantes affirment avoir peur de s’y rendre toute seule : l’idée est de déplacer la honte sur le harceleur. » Dans les colonnes de La Provence, une femme témoigne : « J’ai le droit à beaucoup de regards insistants, parfois on me suit même jusque dans l’eau ! Non, je ne me sens plus d’aller seule à la mer. » Dans la France de 2023, après des décennies de libération de la femme, de ministère de la Condition féminine et de budgets dégagés par la nation, les femmes craignent donc d'aller se baigner…

Heureusement que Safer Plage veille. En complément de l’application, des associations féministes joueront le rôle de « sensibilisateurs ». Pour contrer ces violences, quinze médiateurs seront déployés sur les plages marseillaises, arborant fièrement leur maillot blanc siglé « Médiation - Safer plage ». Une nouvelle brigade de justiciers en tenue de plage munie de super-pouvoirs pour lutter contre l'insécurité.

Une appli pour quelle efficacité ?

Marseille est en effet de plus en plus souvent le théâtre de sombres histoires, même sur ses plages. En 2010, une jeune fille de 17 ans subissait l'horreur d'un viol perpétré par deux adolescents. En juin 2021, une jeune sauveteuse de 19 ans était agressée sexuellement par deux hommes en plein après-midi sur la plage de l'Escale Borély. L'un de ces hommes était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Safe Plage empêchera-t-il ces violences ? Une application mobile contre le harcèlement dans le métro, « Safe Place », a déjà vu le jour sans que la situation ait spectaculairement changé.

Contacté par BV, Stéphane Ravier, le sénateur Reconquête des Bouches-du-Rhône, n'est pas convaincu par l’application : « Je suis assez partagé avec cette mairie de gauche qui est dans le wokisme et dans l’idéologie et qui voit du sexisme partout […] L’adjointe au maire de Marseille nous informe qu’il y a 1.300 téléchargements mais très peu de signalements. » Stéphane Ravier n’hésite par ailleurs pas à dénoncer « une certaine catégorie de Marseillais » qui imposent « un climat pas très serein sur les plages de la ville, avec chichas, musique à fond, joints et compagnie. Les plages marseillaises sont de moins en moins marseillaises », dit-il.  L’élu, d’origine marseillaise, constate surtout la mutation de sa ville : « Il fut un temps, les femmes n’étaient pas importunées sur les plages marseillaises, témoigne-t-il. Désormais, les Marseillais ont une plage à portée de main mais ils préfèrent faire des kilomètres pour être tranquilles. Car la plage est devenue un lieu d’insécurité en général, pas seulement pour les femmes. Les vols, les agressions sur les plages concernent tout le monde. »

Après les applications pour lutter contre le harcèlement, quelle sera la suite ? La distribution de tracts ?  L'élargissement des trottoirs, suggéré il y a quelques années par Caroline De Haas, la fondatrice d’« Osez le féminisme ! » ? On ne peut qu'admirer le concours d'inventivité pour résoudre le problème de l'insécurité. Alors que la gauche se félicite de cette nouvelle application, les agresseurs, eux, tremblent certainement d'effroi. C'est évident, l'application, voilà la solution miracle à tous les maux de la société !

Félix Perrollaz
Félix Perrollaz
Licence de Science politique à l'Université de Lille, étudiant en journalisme, journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

18 commentaires

  1. Les rouges pastèque qui dirigent la mairie de Marseille risque d’avoir de désagréables surprises quand ils veront les origines de ces malfrats.

  2. Pour sécuriser les plages, c’est pas de sauveteurs dont on a besoin, mais de saveteurs expérimentés !

  3. Quelle différence entre un animal et un homme ? Un homme ça s’empêche. Il semble que ce temps là soit révolu

  4. Applications, numéros verts, brigades, tout cela n’est que le reflet du bisounourisme de gauche. Dans ma jeunesse nous draguions les jeunes femmes sur les plages et pour beaucoup cela montrait qu’elles étaient désirable mais en cas de refus nous cessions immédiatement ce qui n’est pas le cas de cette population de remplacement.

  5. Si c’est tout ce qu’ils ont trouvé comme gadget, ils ne sont pas très créatifs. Encore un « machin » qui ne sert à rien, si ce n’est à « rassurer » les « gogos », mais pas à les protéger.

  6. Après élargir les trottoirs, on parle d’élargir les plages ? C’est la Méditerranée qu’il faudrait élargir pour mettre le plus d’espace possible entre les Françaises et « une certaine catégorie de marseillais ». Si ça continue comme ça, dans 3 ans, sur les plages de France ce sera « la burqa pour toutes ». La gauche et les féministes applaudiront !

  7. Peindre des rayures sur un âne n’en fera jamais un zèbre … si on ne s’attaque pas aux fauteurs de troubles ce n’est que du vent subventionné cette grande réalisation… je vois bien deux « sauveteurs » face à une quinzaines de racailles

  8. Seule la bourka vous protègera mesdames, fallait y penser plus tôt , vous vous plaigniez des machos d avant vous allez enfiler l uniforme islamique , les laches ne vous protègent plus , ils regardent ailleurs et baissent les yeux

  9. L’interprétation d’un délit ne doit pas revenir à la victime, surtout dans le cas si subjectif du harcèlement sexuel nouvelle formule.
    Pour exemple, un bel homme ne recevra pas de plainte si il suit une femme dans l’eau alors qu’un garçon plus disgracieux se verra signalé.
    Hors, la laideur n’est pas un crime.
    Ce qu’il faut, ce sont donc des miradors avec des surveillants équipés de jumelles et de moyens dissuasifs d’intervention.
    Ces surveillants pourraient, par exemple, être des CRS et s’occuper également de la surveillance et des secours des baigneurs en difficulté…
    En gros, il suffit de faire ce qui s’est toujours fait, mais en redonnant aux forces de l’ordre le droit d’agir.
    Car on sait très bien ce qui se passe avec les vigiles improvisés à la dernière minute et embauchés sans enquêtes de moralité : soit tout le monde se moque d’eux, soit ils se comportent comme des racailles et laissent tous les passe-droits à ceux de leur communauté.

  10. Qui sont ces « harceleurs » ? Des obsédés du sexe, des mecs qui n’arrivent pas à controler leurs « pulsions » et incapables de maitriser leur libido, bref des primaires pour ne pas dire des primates ! Si la culture européenne, et notamment la beauté de la femme ne leur convient pas qu’ils remigrent chez eux !

  11. Sans doute aussi efficace que d’essayer de tuer un âne à coups de figues molles.

    Arrêter de tendre l’autre joue et cogner plus fort qu’eux, il n’y a qu’ainsi que ça marchera. Si toutefois c’est encore possible.

  12. La mairie de Marseille va-t-elle distribuer des « flyers » (prospectus en français ) pour éloigner et éduquer ces « petits anges » en puissance ? Une solution serait de mettre les importuns sur autre plage. Une plage située sur le rivage sud de la méditerranée. Là-bas, pas le droit d’emm*rder les filles. Ça cogne direct !

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