Marseille : un professeur menacé de mort ; un de plus !
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Alors que se déroule, actuellement, le procès de l’assassinat de Samuel Paty, une information venue de Marseille fait froid dans le dos. Un professeur du lycée Rempart, situé dans le VIIe arrondissement de la deuxième ville de France, et son fils ont été menacés de mort sur le réseau social Snapchat.
Nos confrères du Figaro rapportent que les menaces auraient été faites sur un groupe nommé « Rampart 5 ». Un élève de l’établissement y aurait proposé d'« abattre le PD et son daron (sic) » et de « jeter le PD et son gros pif dans la poubelle (sic) ». Ces propos s'inscriraient, selon une source proche du lycée, dans une atmosphère tendue générée par certains élèves, depuis plusieurs mois déjà.
Un différend religieux à l’origine des menaces ?
D’un côté avec le fils du professeur, scolarisé en classe de terminale dans l'établissement, visé par une campagne de harcèlement, de l’autre avec l’enseignant qui fait cours depuis septembre dans une climat de « racisme, d’antisémitisme, de complotisme et de négationnisme ». Selon une source citée par le quotidien, la classe de BTS (brevet de technicien supérieur) dans laquelle enseigne le quinquagénaire serait également composée d'élèves « remettant en cause la théorie de l’évolution ».
Négationnistes, antisémites et opposés à Darwin… Qui peuvent bien être ces élèves ? L’histoire ne le dit pas. Suite au dépôt de plainte du professeur, une enquête de police a été ouverte. Elle devrait permettre l’identification de l’auteur des menaces.
L’affaire est aussi glaçante que banale. Les menaces envers des professeurs sont de plus en plus fréquentes. À Libourne, mi-novembre, via une lettre anonyme, une enseignante a été menacée d’être « égorgée comme un cochon » ; à Rezé, en banlieue de Nantes, en septembre dernier, un élève radicalisé a dit, sur Telegram, vouloir « planter à la jugulaire » son professeur ; à Nogent-sur-Marne, en octobre, un autre a trouvé une arme ensanglantée devant son domicile ; à Nanterre, en juin, suite à un cours sur Vladimir Poutine, un sort à la Samuel Paty devait être réservé à un professeur d’histoire-géographie ; à Toulouse, en avril, un collégien a promis de « fumer » son enseignant… Partout sur le territoire, la mort de professeur est souhaitée.
Professeur, un métier de plus en plus à risque
L’école est très loin d’être un sanctuaire. Le meurtre de Samuel Paty en a été le révélateur, celui de Dominique Bernard, la confirmation. Plus le temps passe, plus les faits se répètent et plus les professeurs se sentent en danger dans l'exercice de leur métier. Pour preuve, ils sont de plus en plus nombreux à faire des demandes de protection. Entre 2020 et 2023, elles ont doublé, elles sont passées de 2.377 à 5.264.
À Marseille, comme le veut la tradition, les personnalités politiques ont adressé, sur X, de petits mots de soutien aux victimes. Benoît Payan, le maire de la ville, a posté le message suivant : « Toutes les menaces et les attaques contre les enseignants doivent être condamnées avec force. Ce sont des piliers de la République. J’apporte à ce professeur de Marseille et à son fils mon soutien absolu. » Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avait utilisé les mêmes codes, quelques heures plus tôt : « À l’école de la République, aucune menace, aucune attaque contre un enseignant n’est acceptable. Jamais. » Contacté par BV, le rectorat a dit prendre « très au sérieux » l'affaire, avant d'ajouter : « Nous apportons tout notre soutien au professeur qui est accompagné par l'institution. » Tous utilisent des éléments de langage, des mots pour traiter les maux. Jusqu’à présent, cela n’a pas été particulièrement efficace. Le corps enseignant ne peut qu’en faire le constat.
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Un vert manteau de mosquées
18 commentaires
Plus la société française démissionnera, devant l’islamisme notamment, plus cela s’intensifiera. L’idéologie du mélange mondialiste qui règne sur un Occident commandé par le Profit, est vouée à l’échec. Mais la France pourrait en mourir avant.
Il est vrai que lorsqu’on ne risque qu’un « stage de citoyenneté » et quelques euros d’amende, il ne faut pas se gêner et toutes les outrances sont permises. Nous ne sommes pas des moutons bons seulement à bêler et à défiler bêtement en « marches blanches ».
En Corse de pareilles situations ne pourraient arriver, sans risques pour ceux qui proférent des menaces.
Exactement !!
je pense qu’il faut suspendre systématiquement le versement des allocations familiales pour ces parents qui n’ont pas su élever leurs enfants dans le respect des lois
Cela est vrai : toucher au porte monnaie il n’y a que ça
Ou là la, encore un petit rappel à l’ordre en vue ? Ces barbares mériteraient des peines au moins égales à celles des Pélicot et cie, des gens que je ne défends absolument pas par ailleurs. Les menaces de mort sont un crime abject et tout aussi lâche que les actes de cette gente masculine.
Le corps enseignant est visé, et le corps enseignant continue, dans sa grande majorité, de voter…à gauche ! Ma fille, professeur d’Anglais, ne fait jamais grève et vote RN ou Reconquête, mais elle fait partie d’une minorité, malheureusement.
Affligeant
Et pendant ce temps, nos responsables politiques regardent, telles le vaches, passer les trains d’un regard vide……..
Que risque l’auteur ou les auteurs de ces menaces ? Rien ! Nos juges islamo-gauchistes s’empresseront de les relâcher jusqu’à ce que l’un d’eux passe à l’acte. Et là, ils organiseront une marche blanche avec fleurs, peluches et bougies, en pleurant « plus jamais ca »… jusqu’à la prochaine fois. la routine, quoi.
L’impuissance politique ou l’incompétence de certains de nos élus une dfois de plus mise en lumière . Des paroles toujours les mêmes mais aucun acte ne suit. Français votre sécurité tient à un fil …celui du couteau.
Que sont devenus les Français pour accepter cela. Pendant combien de temps encore allons-nous accepter d’être les victimes consentantes de tous ces ennemis de l’intérieur ?
Un de plus, en effet !
C’est la rengaine du quotidien de la Macronie !
Apporter son soutien c’est bien. Agir serait beaucoup mieux. « Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots… »
C est beau le multiculturalisme et le vivre ensemble selon les progressistes
» « Toutes les menaces et les attaques contre les enseignants doivent être condamnées avec force. Ce sont des piliers de la République. J’apporte à ce professeur de Marseille et à son fils mon soutien absolu ». Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avait utilisé les mêmes codes, quelques heures plus tôt : « À l’école de la République, aucune menace, aucune attaque contre un enseignant n’est acceptable. Jamais. » Contacté par BV, le rectorat a dit prendre « très au sérieux » l’affaire avant d’ajouter : « Nous apportons tout notre soutien au professeur qui est accompagné par l’institution ». Tous utilisent des éléments de langage, des mots pour traiter les maux. Jusqu’à présent, cela n’a pas été particulièrement efficace. Le corps enseignant ne peut qu’en faire le constat. » : tout est bien résumé ici , des paroles de soutient , de belles phrases mais hélàs jamais suivis d’actes forts pour mettre fin à ces attaques . Cela ne suffit plus messieurs les élus , votre devoir est de protéger le peuple et vous en êtes incapables .
En effet, toujours les mêmes phrases de circonstances, mais il me semble que dans le milieu professoral , la plupart sont des gauchistes assumés, ils récoltent ce qu’ils ont semé