Masques à l’école : la situation se complique
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L'étau se resserre sur l'enfant scolarisé. Masqué, d'accord, mais avec quel pourcentage de filtration ? Depuis ce lundi, seul le masque de catégorie 1, filtrant à plus de 90 %, est autorisé. Au-delà, une armure en zinc est recommandée. Mais nous n'en sommes pas là. Pour le personnel enseignant, la difficulté consiste, désormais, à distinguer le catégorie 1 en tissu du catégorie 2 en tissu. Le second, de fabrication « maison », ne sera plus toléré. « Objectivement, je ne sais pas comment on va faire pour distinguer un masque artisanal et un masque de catégorie 1 du commerce avec un motif. La nuance est faible », fait remarquer un chef d'établissement à un journaliste du Parisien.
Un petit logo indiquant le nombre de lavages maximum ainsi que le pouvoir filtrant permet de reconnaître le masque « bien » du « pas bien ». Un label visible à 5 mètres par temps clair qui devrait permettre une fin de contrôle de l'ensemble des élèves quelques minutes avant l'heure de la sortie. Se pose, ensuite, la quantité de lavages subis par le masque « bien ». Au-delà de 10, il apparaît que certaines particules profitent de l'usure de l'étoffe pour se faufiler entre les fibres et atteindre les voies respiratoires de l'élève. Pour attester de leur bonne foi, les parents peuvent apporter leur filtre de machine à laver afin de le faire examiner par l'institutrice en poste à l'entrée de l'établissement.
Trop de résidus provenant du masque de catégorie 1 constitueront un motif de refus. Des inspecteurs d'académie effectueront des contrôles surprise au sein des tambours de machines. Entraînés à un essorage de 1.000 tours/minute, ceux-ci verbaliseront les contrevenants dès leur sortie de l'appareil. Les masques bleus habituels, dits « chirurgicaux » et FFP2, disponibles dans certaines pharmacies et dans les magasins de bricolage, appartiennent à la catégorie 1 et sont, par conséquent, autorisés. Un équipement qui permet, par ailleurs, à l'élève de repeindre au pistolet sa salle de classe durant le temps de la récréation.
Le temps des vacances arrivé, la famille épuisée par ces formalités prendra un repos bien mérité dans une station de sports d'hiver où elle ne pourra ni skier ni se sustenter ou boire un coup aux abords des pistes. En l'absence de remontées mécaniques, elle s'adonnera aux plaisirs de la luge sur goudron, aux raquettes dans la boue ou encore au ski de fond sur un parking de Super U. À leur retour, le père, la mère et les enfants devront subir un test PCR afin de déterminer s'ils sont positifs au nouveau variant macronien. Des taux records sont attendus.
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