Matisse : pour Roselyne Bachelot, c’est La Guerre des boutons » !
Ils se sont fait une raison. Alors que leur chaîne est régulièrement dépassée par CNews, les dirigeants de BFM TV ont compris qu’ils ne pouvaient plus se permettre de sous-traiter certains sujets. Il en va ainsi de l’insécurité. Le média récemment racheté par un proche d’Emmanuel Macron accepte désormais d’en parler, mais à sa façon.
Dans l’affaire Matisse, cet adolescent poignardé à mort à Châteauroux samedi 27 avril par un réfugié afghan, BFM a tout d’abord eu une bonne idée : inviter en plateau un homme de terrain. Il s’agissait d’Adama Camara, dont le frère est mort, tué lui aussi d’un coup de couteau, à Garges-lès-Gonesse en 2011. Son constat sur l’ensauvagement de certains « jeunes » est limpide. « Sur les cinq dernières années, le constat que je fais en étant sur le terrain, c’est que beaucoup de jeunes perdent la vie à coups de couteau. Énormément de jeunes », a ainsi déclaré celui qui a publié, en 2022, un livre intitulé À vouloir venger mon frère, j’ai failli tout perdre (Éd. Lattès). « La vraie question à se poser est : comment se fait-il que les jeunes, aujourd’hui, banalisent de marcher avec un couteau ? Ils vont à l’école avec un couteau, au cinéma, au sport avec des couteaux. »
Trop de jeunes marchent avec des
Il est urgent d’agir !!!! #bfmtv #Matisse pic.twitter.com/aR0OUdoY53— Adama Camara (@camaraadama95) April 30, 2024
Un déni nommé Roselyne
En face, Roselyne Bachelot s’est voulue nettement moins alarmiste. La dame a son rond de serviette dans les plus grands opéras d’Europe et n’a peut-être plus pris le RER depuis le siècle dernier, mais il faut croire qu’elle est une experte de la violence dans les cités. « La violence chez les jeunes, c’est quelque chose de constitutif qui a été étudié par toutes sortes de spécialistes tout au long de l’Histoire. Les enfants sont violents ! Quand on lit La Guerre des boutons, dont on a fait au cinéma des versions très édulcorées, c’est d’une violence incroyable ! » Vous avez compris le message : les jeunes ont toujours été violents, l’ensauvagement est une théorie d’extrême droite, rien de neuf sous le soleil, circulez, y a rien à voir ! Et s’il fallait chercher une explication à ce satané sentiment d’insécurité, on la trouverait sans doute du côté des chaînes info et des réseaux sociaux. « Il y a un effet de focale, à l’évidence », assure ainsi l’ancien ministre.
https://twitter.com/DestinationTele/status/1785259222084501697
Dans son entreprise de dénégation du réel, la chroniqueuse a pu compter sur le soutien de Pablo Pillaud-Vivien, le jeune militant woke dont l’aveuglement volontaire irrite jusqu’à France Inter. Lui s’est servi de l’habituel procès en récupération pour accabler les rares qui avaient osé proposer une analyse politique du meurtre de Matisse et pointer le rôle de l’immigration : « Comme des vautours, il se jettent sur le moindre fait divers pour déblatérer et dérouler leur programme raciste et xénophobe », déclara-t-il ainsi au sujet de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Interdiction de comprendre la violence barbare qui s’abat sur le peuple français. Les nounours, bougies et marches blanches sont les seules réactions autorisées.
Il a fallu quitter BFM et allumer Sud Radio pour entendre un son de cloche plus intéressant. L’avocat Pierre Gentillet y faisait la liste non exhaustive des dernières victimes françaises mortes sous les coups de couteau, de Matisse à Thomas en passant par Timothée et Enzo. Et de questionner : « Qui poignarde ? Est-ce que ce sont les Timothée qui poignardent ? Est-ce que ce sont les Enzo qui poignardent ? Quels sont les profils des gens qui se promènent avec un couteau ? Ouvrez les yeux. »
Je pose une seule question : qui poignarde ? pic.twitter.com/zzmBd8OxPB
— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) April 30, 2024
À ce sujet — « C’était un vrai gentil » : la mort de Matisse accuse le laxisme et l’immigration, encore !
Je pose une seule question : qui poignarde ? pic.twitter.com/zzmBd8OxPB
— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) April 30, 2024
Un appel salutaire, mais aucune chance, hélas, pour que les Roselyne et les Pablo y répondent de sitôt.
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société
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59 commentaires
Franchement qui écoute encore la mère Bachelot ??
Que dirait ? Que penserait ? Madame Bachelot si c’était l’un de ses proches (Enfant, Petit-Enfant, Neveu, Nièce ou autre ) à être découpé vivant au couteau comme Matisse et dans le même contexte ? On se le demande.
C’est bien pour ça qu’ils ne peuvent comprendre l’horreur et la terreur que nous subissons nous les petites gens, Comme vous le dite parfaitement bien, s l’un des proches de ces « macroniens » était massacré, décapité, violé, brûlé etc… peut-être sortiraient-ils enfin de leur carapace d’ivoire pour faire appel à l’Armée qui expulsera sans relâche jusqu’au dernier tous ces barbares qui n’ont pas leur place dans notre pays.
Cette « dame », est très hors sol, gageons que vu ses « compétences », s’il arrivait de son vivant que sa caste ait à souffrir de cette violence nouvelle dont elle nie l’existence, elle trouverait peut être assistance auprès de quelques laboratoires américains en guise de reconnaissance, pour services rendus, elle aussi….
Un mot « déconnectée », qu’elle continue à blaguer aux « grosses têtes » ! elle a enfin trouvé sa voie !
Bachelot, Macron et toute sa bande sont responsables des coups de couteaux car ils ne font rien pour que cela s’arrête et préfèrent être du côté des tueurs. Il faut les virer en prison, au pain et à l’eau, sans moyens de communication et sans tv et radio.
Offrir un couteau coupe l’amitié, c’est ce que mes ancêtres m’ont appris. Il n’en va pas de même dans toutes les cultures. Quant à Mme Bachelot, je pense que son meilleur rôle a été dans les grosses têtes sur RTL. Imbattable sur l’opéra, j’admire sa culture en ce domaine. Pour ce qui est de la politique, je suis un peu plus réservé donc je l’écoute mais ne l’entend généralement pas.
… Mais nous, nous pouvons affirmer que ces bobos stupides nous ont trahi .
Et que plus rien ne justifie qu’on leur tende un micro. Que les nuls se taisent de honte !
C’est bizarre , nous n’avons pas vu le même film avec madame Bachelot parce que dans la guerre des boutons que j’ai pratiqué parfois quand j’étais gamin , les mômes ne se baladaient pas avec des couteaux , ils n’insistaient pas à dix sur un gars à terre en lui latant la tête , à coups de pieds pour l’achever . Dès qu’il y avait t un jeune touché les hostilités cessaient immédiatement . Parce que quand vous rentriez avec un oeil au beurre noir ou une blessure les parents ne vous laissaient plus sortir . Madame Bachelot connait pourtant la musique mais celle d’aujourd’hui n’est pas de l’opérette cela devient tragique .
Ce sourire hypocrite et béat de tout et n’importe quoi est visible sur les visages de tous ceux qui se planquent dans le déni du désastre dans lequel elle et eux ont contribué à mettre la France, lorsqu’on leur plaque les photos du réel sous le nez . Ce qui leur permet de refuser de répondre car ils n’ont rien à dire.
Un lot de babache ,un tout en un . Sinistre plus qu’onéreuse ? qui me rappelle qu’elle et ses comparses vont laisser 3500 milliards de dettes par incapacitudes à la FRANCE FRANCAISE de DEMAIN. Comme l’autre qui disait en 2008 ; »La crise est derrière nous « Encore faut il trouver la garde!
Comme d’habitude, chez Mme Bachelot, tout est « ROSE »…. tant mieux pour elle mais pour nous qui n’avons pas encore perdu la raison, ce sont des signes avant-coureurs pour aller en EHPAD. Cela dit, je n’ai pas souvenance d’avoir vu des couteaux dans la “guerre des boutons” à part des bretelles et des boutons comme armement.
Avant, tous les gamins avaient un couteau dans la poche dès l’age de 8ans (d’où l’expression consacrée : « j’ai toujours sur moi ma b… et mon couteau ! ») mais ne s’en servait que pour couper les boutons (ou le sauciflard pour le casse-croute). Quand ils avaient une querelle, c’était à mains nues et un contre un. Maintenant, il devient mauvais d’avoir un couteau, mais ceux qui en ont s’en servent pour tuer d’autres désarmés. Le code d’honneur n’est plus là.
Les gamins de La guerre des boutons n’arrivaient pas d’un pays islamique au nom du droit d’asile et ne s’entretuaient pas à coups de couteau; il y a quand même quelques petites différences qui ont apparemment échappé à Madame Bachelot …
En effet, il y a toujours eu des bagarres entre jeunes. L’affrontement fait partie du développement. Mais n’en déplaise à Mme Bachelot, le port du couteau n’est pas isssu de la culture locale. Ce sont bien les cultures importées qui aiment les couteaux et autres machettes…
Je crois que cette dame à un problème . Comparer un meurtre à la guerre des boutons…c’est tout simplement honteux. Ex ministre de macron elle a gardé le sens du déni ! Quand à pablo il faudrait carrément l’interner dans un hôpital psychiatrique ! C’est BFM, la médiocrité habituelle.