La mauvaise partie de Monopoly de l’Observatoire des inégalités

La mauvaise partie de Monopoly de l’Observatoire des inégalités

L’Observatoire des inégalités - multiculturalisme oblige - diffuse en ce moment une vidéo censée mettre en évidence la disparité des chances selon le milieu ethnico-culturel auquel on appartient, quitte à pervertir le réel.

Pour ce faire, les règles d’un célébrissime jeu à la gloire du capitalisme débridé – le Monopoly, imaginé jadis par un chômeur, ce qui ne s’invente pas ! – ont été changées : "Au début d’une partie de Monopoly, chaque participant commence au même niveau mais pas dans celle de l’association. “Une moitié des joueurs commence avec 1.500 euros, l’autre moitié avec 750 euros”, annonce le seul adulte présent. […] Toutes les inégalités sont abordées comme l'accessibilité au logement, la prison, les inégalités homme/femme, l’accessibilité pour les personnes handicapées et l’échec scolaire." (Le Huffington Post).

Tout ça est beau comme un épisode de La Petite Maison dans la prairie. Naturellement, les enfants se révoltent : "Les nouvelles règles, je crois qu’elles ne sont pas très justes, je crois même qu’elles ne sont pas justes du tout", proteste une jolie petite fille. Sauf que cette vidéo est un mensonge éhonté, et le message final sur la situation des femmes et des handicapés ne sert, là, que d’alibi, car les ficelles sont trop grosses, puisque les inégalités frappent principalement les petits participants issus de la diversité, le cœur de cible, comme on dit dans la pub.

Seulement voilà : la France n’est pas l’Amérique d’avant le Mouvement des droits civiques, encore moins un apartheid. On ne jette personne en prison pour sa couleur de peau, mais pour ses actes.

De plus, ces minorités visibles, qui exigent souvent de recevoir sans donner, brandissent leur identité d’origine comme un étendard conquérant, usent d’une violence débridée – quand certains des leurs ne basculent pas carrément dans le terrorisme – se remettent-elles en question ? Jamais !

Philippe de Gaulle rapporte les propos suivants de son père : "Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre."

Aussi, se servir des pauvres – étant entendu que seuls ceux de la diversité joyeuse semblent intéresser l’Observatoire des inégalités – pour distiller un message culpabilisateur à sens unique relève non seulement de la démagogie la plus malsaine mais encore constitue une injure faite aux nombreuses victimes de cesdites minorités.

Il serait aussi bon de se demander quelles sont les chances d’une petit Creusois de souche, dont les parents, éleveurs ou agriculteurs, sont surendettés ; qui, du fait de ses origines, ne bénéficie pas de l’attrait pour l’exotisme ; qui, enfin, accepte son sort en serrant les dents et sans glisser dans la délinquance décomplexée.

Cette vidéo de l’Observatoire des inégalités suppure le racisme anti-Blanc qui, lui, est une discrimination de plus en plus visible !

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