Mayotte, une préfiguration de la France de demain ?

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Mayotte est le 101e département français. Les Mahorais, par référendum, ont voté en 2009 pour rejoindre la France et la classe politique a écouté le peuple (privilège qu'elle n'accorde pas toujours aux Français de métropole, comme on sait). Depuis, l'île concentre toutes les difficultés que quarante ans d'encouragement à l'invasion migratoire ont fait naître partout en France. Ainsi, le droit du sol pousse les femmes comoriennes  à accoucher dans les maternités mahoraises pour avoir des enfants déclarés français. Le taux de fécondité des Mahoraises est en moyenne de cinq enfants par femme. On n'a pas dû leur dire qu'une telle capacité de reproduction provoquait des crises d'éco-anxiété dans Paris. Le département est celui de tous les records : 66 % de chômage, 40 % de cases en tôle en guise d'habitations, une densité de population de 682 habitants au kilomètre carré (la plus forte de la France d'outre-mer). Tous les ingrédients sont donc réunis pour que ça se passe mal.

De fait, sans énorme surprise, le département du miracle est une poubelle. Le long de routes en terre battue, des cabanes de tôle abritent des chômeurs, souvent jeunes, souvent drogués, et des quartiers entiers vivent en dehors de la loi commune (là, pour le coup, c'est comme en métropole). Petite différence, toutefois : les agresseurs, qui s'en prennent aux passants comme aux voitures, et ce, à coups de machette, n'ont pas plus de douze ou treize ans. Ce n'est pas si anodin qu'on l'imagine, puisque le RAID lui-même, appelé en renfort sur l'île il y a quelques semaines, ne peut rien contre des enfants, fussent-ils, selon les mots de la députée Estelle Youssoufa, « des barbares en culotte courte ».

Que faire contre la violence à Mayotte, dans ces conditions ? Il y a 3 à 4.000 « mineurs isolés » sur l'île, soit un quart des 16.000 mineurs isolés déclarés à l'échelle nationale. Par ailleurs, il manque chaque année 1.000 places à l'école pour des enfants qui, nés dans des familles totalement défaillantes, plongent alors dans l'oisiveté, la délinquance, la barbarie. Ils sont alors pris en charge par des adultes qui les enrôlent dans des bandes. Les Mahorais qui le peuvent, las de voir les voitures brûler tous les jours, fatigués d'être rackettés à la machette dans leur voiture, à la faveur des bouchons, fuient vers La Réunion ou la métropole. Les gamins des bidonvilles ne viennent pas de Mayotte mais ils y sont nés. Nombre d'entre eux n'aiment pas la France et celle-ci n'est, à leurs yeux, que l'État qui les nourrit et les traque mollement : une proie facile, en somme. Toutes les conditions de l'embrasement et de la tiers-mondisation de longue durée sont déjà là. Le processus a commencé et il paraît irréversible à vue humaine.

Que retenir de cette carte postale ? C'est la France que nous avons voulue, collectivement, puisque les Français votent pour ça depuis 1970 : une France sans cellules familiales solides, sans éducation de la jeunesse (à part aux bienfaits de la contraception ou du vivre ensemble), sans politesse ni charité, sans coercition de l'État (à part pour le port du masque ou le paiement des impôts).

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

53 commentaires

  1. Un silence qui m’étonne concerne la situation de la Guyane française bordée au nord par le Surinam et au sud par le Brésil. Le Maroni et l’Oyapoc ne font que quelques centaines de mètres de large. Je vous laisse imaginer ce qui se passe ! Une solution et une seule supprimer le droit du sol !

  2. Il y a vingt ans, j’ai quitté Mayotte après quatre années de séjour où j’ai été cambriolé quatre fois, volé et caillassé dans mon véhicule un jour de « chasse aux blancs » !
    Déjà, on vivait derrière des fils de fer barbelés et de grilles aux portes et aux fenêtres.
    Avec le droit du sol, et la naturalisation des enfants à 18 ans, l’île est devenue la plus grande maternité française, et maintenant, paraît-il, européenne.
    Quand les parents entrés illégalement sur le territoire étaient reconduits à Anjouan, ils abandonnaient leurs enfants qui se sont donc constitués en bandes.
    Tous ces petits ont grandi, et le résultat est maintenant là.
    La guerre civile n’est pas loin.

  3. C’est terrible ! Il faudrait -d’urgence- supprimer le « droit du sol » qui n’est utilisé par ces gens que par pur opportunisme, par pur calcul.. (ça me semble très évident).. donc une situation malsaine dès le départ, qui ne peut générer par la suite que des problèmes.. un île surpeuplée, en voie d’effondrement ou en voie d’implosion, où les « autochtones » si ça a encore un sens, ont été semble-t-il submergés par le nombre et les « agissements » de ces populations prédatrices.. une jungle urbaine où la loi du plus fort (ou bien du plus barbare) a visiblement pris le pas.. Dans ces circonstances, et si rien n’est fait, Je ne donne pas cher de son avenir..
    Il est des pays (USA entre autres) où les conditions d’entrée sont nettement plus drastiques il me semble.. Pourquoi s’étonner de ce qu’il se passe en France, de l’insécurité et des dégradations de nos conditions de vie, ou que les niveaux baissent.. A force de laxisme et de complaisance, il ne restera bientôt plus grand chose de la France d’antan.. Forcément. C’est presque « mathématique » à ce stade..

  4. Aussi modérée soit- elle ajouté à cette erreur monumentale d’avoir accepté leur demande d’être rattachée à la France, il ne faut pas oublier quelle est pour 95% musulmane …….
    Et comme le disait Napoléon  » impossible n’est pas Français  » sauf qu’avec nos guignols d’ores et déjà à montrés du doigt tout dans ce domaine est devenu possible.
    Des lâches j’affirme, des lâches irresponsables et dangereux.
    Tout se paiera un jour mais à quel prix et que l’on vienne pas me dire que je suis raciste, c’est une question de réalisme, rien de plus.
    Attavisme vous connaissez?

  5. On peut envoyer tous les régiments d’élites possibles du pays, RAID, GIGN, Legion, etc …, s’ils n’ont pas de consignes claires pour rétablir l’ordre, ca ne sert à rien.

  6. Quand on veut on peut. Tout est une question de volonté, mais plus on tardera plus dur sera la répression pour remettre de l’ordre

  7. Un autre joli coup de Sarkozy, peu après qu’il se soit assis sur le résultat du référendum de 2005: la départementalisation de Mayotte, qu’il aurait mieux valu restituer à l’Etat comorien. Oui, c’était possible, par voie référendaire MÉTROPOLITAINE. Ça ne l’est plus, Mayotte est un département français, grand pourvoyeur de Comoriens sur le chemin de la France métropolitaine, immense consommateur de prestations sociales payées par le Cantal et la Lozère, d’autres départements français qui vivent dans la misère mais ferment leur gueule. Je ne sais pas s’ils ont raison.

  8. Ne perdez pas patience. C’est à ça que ressemblera bientôt la France. Les « allocs » ne devraient plus être versées à partir du troisième enfant. Mais que faire de ses journées quand on ne travaille pas?

    • A Mayotte, s’entend. Mais pas pour les francais de métropole qui y sont implantés depuis de nombreuses générations, ou vraiment assimilés, avec des preuves. Il est une fécondité qu’il faut encourager, alors qu’on fait tout pour la dissuader.

  9. et bientôt se sera à la Réunion, un bateau de migrants sri lankais a accosté avec 44 personnes à bord. Remarquez pour cela, la fécondité, une grande avancée a eu lieu le mois dernier, le préservatif sera gratuit, c’est énorme. Pendant ce temps là vous danserez devant le buffet avec votre préservatif, est ce que se sera efficace, voyez avec St Macron l’homélie est pour ce soir 20 heures (31/12). Il nous laissera pantois devant son « j’ai fait tout comme il faut, j’ai tout bon, c’est vous qui ne faites pas bien, de toute façon c’est pas moi pour le reste c’est l’UE ».
    Bon réveillon à tous.

    • Le préservatif gratuit dès la naissance, c’est surtout pour éviter les maladies sexuellement transmissibles, telles que le sida. Pour ce qui est de la fécondité, un enfant non désiré n’a aucune importance, n’a rien d’humain. Avorter ne pose aucun problème.

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