Mélenchon à Matignon : coup de bluff ou coup d’épée dans l’eau ?
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Autrefois, quand on évoquait un troisième tour consécutif à une élection majeure, il s’agissait d’un troisième tour « social », avec ses cortèges de manifestations et de revendications. Mais la loi de la rue n’est plus ce qu’elle était, manifestement. Même Jean-Luc Mélenchon semble l’avoir compris, appelant les Français à « l’élire Premier ministre » à l’occasion des élections législatives de juin prochain.
Ce n’est pas parce que l’homme de La France insoumise met son indéniable talent politique au service d’idées plus que sujettes à caution – antiracisme devenu fou, indigénisme à peine plus saint d’esprit et catéchisme écologique – qu’il en a tort pour autant. D’autant que le sondage OpinionWay commandé par CNews nous dit que 63 % des Français inscrits sur les listes électorales appelleraient de leurs vœux une cohabitation future. Mieux : en lançant la bataille des mêmes législatives, Marine Le Pen semble elle aussi prendre date pour cette échéance, sachant bien tout ce qui pourrait en découler.
Pour risqué qu’il soit, le pari mélenchonesque a du sens. Soutien inattendu, mais pas tant que ça ? Ségolène Royal, la première, a convié les électeurs de gauche à faire bloc derrière l’ancien sénateur trotskiste, estimant, dimanche soir, sur France 2, indispensable « une recomposition de la gauche et au-delà, autour de Jean-Luc Mélenchon ». Logique : si les partis de la gauche institutionnelle sont actuellement à la ramasse (Anne Hidalgo faisant moins de voix que Nicolas Dupont-Aignan, il faut avoir vu ça avant de rendre l’âme), l’électorat de gauche, lui, est toujours bel et bien présent.
Mais seulement, voilà, le désormais patron de l’Union populaire, nouvelle dénomination de la défunte France insoumise, a-t-il encore les moyens de ses ambitions ? Certes, l’homme a manqué de peu, en 2017 et 2022, la deuxième marche du podium, ce qui le cantonne dans l’éternelle posture du troisième homme : celui qui voudrait pouvoir faire ce qu’il veut, mais fait ce qu’il peut et ne peut que peu. À ce titre, le principal mouvement d’opposition demeure indubitablement le Rassemblement national, d’autant plus que La France insoumise a largement contribué à la réélection d’Emmanuel Macron, transformant sa posture « insoumise » en raisonnables arrangements de soumission.
Il n’empêche. Si Mélenchon est indubitablement le leader de la gauche, Marine est la première opposante au pouvoir en place. Après, ces législatives pourraient bien nous réserver quelques surprises. Enterrés à la présidentielle, PS et LR disposent encore d’un solide réseau d’élus locaux. Ce qui n’est le cas ni de LREM (peu implanté), ni de LFI (à l’électorat jeune et urbain), ni de ce RN dont les électeurs, plus disséminés sur la carte électorale, sont connus pour être des plus capricieux : ils votent en masse un jour et boudent l’urne le lendemain. Tel fut le cas lors des dernières élections régionales. Autant dire que le jeu demeure plus qu’ouvert.
Car dans les sept semaines à venir, les candidats du RN pourraient bien sortir du chapeau un accord plus ou moins officiel avec Reconquête. De là à voir Marine Le Pen conviée à siéger à Matignon, il n’y a qu’un pas. Pas évident à franchir, mais auquel Jean-Luc Mélenchon serait bien inspiré de réfléchir. Histoire que le piège à loup tendu à Emmanuel Macron ne se referme pas sur ses chevilles déjà très enflées.
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Un vert manteau de mosquées
14 commentaires
Mariani a raison : soutien 1 fois, collaborateur 2 fois, avant d’être adepte 3 fois.
Mélenchon est un énorme danger pour la France et pour son avenir, les gauches n’auront aucune vergogne à s’aligner sous sa bannière là où les droites n’oseront pas le faire sous l influence des médias faisant la chasse à une pseudo extrême droite et applaudissant des 2 mains devant l’extrême gauche.
La « France Soumise » nouveau nom du parti on ne peut plus opportuniste !
Mélenchon démontre à lui tout seul ce que sont les politiques. Il n’y a plus rien a attendre des futurs élections quelles quelles soient. Tout est joué puisque les chefs font primer leur égo pour la droite puisque le RN se gargarise de son résultat en oubliant les apports des autres partis. Plus aucune chance, Macron ou d’autres auront les voies des musulmans.
Aujourd’hui les choses sont claires, après avoir tonitrué comme à son habitude, JLM a mêlé sa voix au second tour avec celle de Sarkozy, le nouveau meilleur ami de Macron.
JLM, grande gueule et collabo à définitivement trahi les classes populaires!
MLP à Matignon : totalement irréaliste. Le RN n’a même pas réussi à constituer un groupe parlementaires en 2017. En supposant qu’il fasse un peu mieux en 2022, et à condition qu’il accepte de s’allier avec les autres composante de la vraie droite (et non de les soumettre), on peut espérer au mieux quelques dizaines de députés de droite en juin prochain. Loin de faire une majorité.
arrêt des égos des candidats de droite mais surtout ALLIANCE sinon il n’y aura pas de groupe a l’assemblée nationale. n’importe quel âne peut comprendre cela, sinon c’est la mort de notre pays
Qui peut indiquer le nom du dernier employeur de melanchon ?
A l’instar de bien d’autres poiliticards professionnels, cela ne doit pas être chose aisée. Mélenchon fait parti de cette caste de parasites improductifs qui n’ont jamais rien fichu de leur existence car ne sachant rien faire de leur dix doigts. Sans même avoir mis un pied dans une entreprise, ni même savoir en gérer une, ils ont cette prétention phénoménale de vouloir régenter tout un pays. Hallucinant, non?
Présidentielle 2022 : Macron aurait bénéficié du vote de 85% des musulmans
Le président sortant a pu compter sur le soutien de cette catégorie religieuse pour conserver sa place à l’Elysée.
Par valeursactuelles.com
Publié le 25 avril 2022 à 19h26
Il me semble hasardeux d’extrapoler sur les chiffres de ce scrutin présidentiel. Parmi les électeurs de Marine, combien ont seulement exprimé dans l’isoloir un rejet de Macron, tout comme, de l’autre côté, combien ont gobé la terreur du chaos fasciste présumé.
Quand à Mélanchon, il a bénéficié du vieux réflexe de gauche, voter pour le candidat le mieux à même de l’emporter, quel qu’il soit. Comme l’écrivait Jean Daniel : « la gauche est une patrie, on est de gauche avant d’être de France. »
La macronie, à l’image du mondialisme, est l’alliance de l’extrémisme de gauche version Trotsky et de l’extrémisme capitaliste, c’est-à-dire de la prédation financière poussée à l’extrême. L’opposition n’est qu’apparente. Entre les deux, la classe moyenne va être broyée: spoliée à l’extrême, extrêmement diluée par l’immigration, pervertie par des lois immorales et complètement abrutie par des médias chargés de lui expliquer que sa disparition, c’est pour le bien de la société.
Au premier tour, les médias se sont largement démenés pour imposer dans les esprits un duel Macron-Le Pen. Puis au second tour, ces mêmes médias et le supplétif Mélanchon ont contribué à l’élection macronienne.
Mélenchon est un opportuniste et son appel à faire barrage à Marine Le Pen pour après se plaindre de l’élection de Macron, devrait inciter nombre de ses soutiens à s’en détourner. Comment accorder sa confiance à ce triste personnage. Toutefois, ce ne sera qu’uni que le front patriote pourra l’emporter.