Mélenchon en procès avec le policier Olivier Marchal pour insultes…

JL Mélenchon O Marchal
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Nul besoin d’être grand clerc ou fin psychologue pour savoir que Jean-Luc Mélenchon est un grand sensible ; façon chaisière qui se ferait arracher la culotte avec les dents par son soupirant, dès le premier rendez-vous.

Ainsi cet être délicat a-t-il porté plainte contre Olivier Marchal, policier devenu cinéaste avec le succès qu’on sait. Le crime de ce dernier ? Avoir refusé de se rendre chez Cyril Hanouna, où Jean-Luc Mélenchon était lui aussi invité. Pourquoi ? Tout simplement pour cette raison toute bête : « Si j’y vais, je vais lui mettre une tarte dans la gueule, donc ce n’est pas la peine. » Et le même de se lâcher, quelques jours plus tard, dans l’émission de Jordan De Luxe, sur C8 : « Ce que le mec dit sur les flics, ce n’est pas possible de dire ça. Moi, je ne peux pas. J’ai vu l’émission face à ce mec de la BAC qui était exceptionnel et qui a été d’une élégance et d’une dignité en face de ce connard, qui est quand même un aboyeur. Moi, je ne peux pas. Ce mec est laid. Il est laid à l’intérieur. C’est un usurpateur, une espèce de tribun dangereux. » Envoyé, c’est pesé.

Mélenchon, le premier à avoir insulté la police…

Il est vrai qu’en matière d’offense, Jean-Luc Mélenchon a versé le premier sang, ayant invité un policier de la Brav-M à « aller se faire soigner ». Il est tout aussi vrai que le sang d’Olivier Marchal, ancien policier d’élite, ne fait alors qu’un tour et qu’il en profite pour remettre les choses en place et les lits au carré. Les flics ? : « Des types ordinaires avec des salaires de merde au service des citoyens. […] Des types qui continuent aujourd’hui à faire leur job dans des conditions lamentables. »

Et qui sont ceux qui se permettent de les traîner dans la boue ? « Des petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leurs appartements bourgeois. […] Ceux qui se permettent de juger. De condamner. Sans savoir. Qui ne connaissent rien à la violence, à l’odeur du sang et de la mort. » Puis, l’estocade : « C’est aussi ça, un flic, mesdames et messieurs les artistes qui vomissaient ceux que vous acclamiez, il y a encore quelque temps, parce qu’ils avaient risqué ou donné leurs vies pour protéger vos vies de citoyens privilégiés du terrorisme. »

Quand Mélenchon s’en prend aux journalistes…

C’est donc contre ce légitime emportement que Jean-Luc Mélenchon a porté plainte. Un grand sensible, on vous dit. Mais qui n’avait que faire de la sensibilité d’autrui ; celle des journalistes, par exemple, par ses soins traités de « menteurs », d'« abrutis », de « tricheurs », de « sales cons » et de « hyènes ».

Il est vrai qu’il peut y avoir une part de vrai dans cette logorrhée. Mais ce n’est pas forcément, non plus, à la Justice d’en juger. Autrefois, pour régler ce genre de différends, les plumitifs s’en allaient sur le pré, s’arrêtaient généralement au premier sang versé ; quitte à aller, ensuite, se réconcilier sur le zinc. Voilà, au moins, qui avait le mérite d’avoir une certaine gueule et de désengorger les tribunaux, tel que rappelé par Bernard Lugan dans son essai flamboyant Éloge du duel (Nouvelle Librairie éditeur).

Qui aurait cru qu’un Jean-Luc Mélenchon, jadis élevé à la rude école trotskiste et sa chapelle la plus rugueuse, celle des lambertistes, en serait venu à venir larmoyer devant les tribunaux d’une justice bourgeoise ; forcément bourgeoise ? Certes, l’âge aidant, il n’a plus forcément besoin d’en venir aux mains ou au sabre pour régler de tels différends. Pourtant, résoudre l’affaire peut aussi se faire au 421, à la belote de comptoir, au baby-foot et même aux mots fléchés, sans fatalement faire appel à la maréchaussée.

Décidément, les gauchistes vieillissent mal. Jean-Luc Mélenchon, surtout. À l’en croire, « la République, c’était lui ». Mais pour la classe et la courtoisie, pas vraiment. Soit l’éternelle histoire de l’arroseur arrosé ? Il y a de ça.

Nicolas Gauthier
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Mais on est sauve ! Darmanin a dissout le Gud et 2 associations d’extrême droite. Les organisations haineuses, antisémites, barbares qui détruisent des édifices publics, n’ont apparemment rien à craindre. Maître Goldanel surnomme, depuis des décennies et clairement à juste titre, « le privilège rouge ».

  2. Comment font les policiers chargés de sa sécurité ? N’ont-ils pas les moyens de refuser ?
    Et ça ne le gêne pas d’avoir des policiers pour le protéger ?… Lui et toute sa clique de délinquants qui les insultent à longueur de temps

  3. Que fallait-il attendre d’un mariage forcé entre les différents « partis de gooche » au motif qu’il fallait qu’ils s’accrochent à leurs strapontins aux éléctions de 2022 ? ! … Pour cette électin des 30 et 07, ce n’est plus la « carpe et le lapin » mais bel et bien « la baleine et l’éléphant » tellement ils ne se cachent plus ! …
    Il n’y a que les « bobo-écolo-gooochistes-vert-pastèque » et les islamistes radicaux qui veulent engouffrer avec force ces venimeux dans les ors du « pouvoir français » …
    Qu’en sera t-il des institutions administratives suite à cette élection ?

  4. Bravo Mr Marchal.

    J’ai toujours aimé vos réalisations. Également le respect et les codes d’honneur que vous avez, que votre passé de flic de terrain vous a enseignés.

    Cet infect personnage, extrêmement dangereux ne peut que vous apporter plus de crédit.

  5. Le travail d’olivier Marchal est positif dans le 7eme art. Celui de melenchon est négatif, nul non avenu dans le service politique. Il ne vaut même plus la peine de prononcer son nom lui qui se prétend la république incarnée. Dans toute société il faut un amuseur public , mais lui ne fait plus rire, il fait pitié.

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