Menace de décapitation, lynchage, racisme : Romans bascule dans l’ultraviolence
« On m’a dit qu’on allait jongler avec mon crâne. » Deux semaines après la mort de Thomas, tué à coups de couteau à Crépol le 18 novembre dernier, Marie-Hélène Thoraval, maire divers droite de Romans-sur-Isère (Drôme), la commune dont sont originaires les suspects du meurtre, révèle être la cible de plusieurs menaces de mort.
Au micro de BFM TV, elle raconte : « Depuis que j’ai décidé de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, je suis l’objet de pressions. » Il y a d’abord eu les appels anonymes adressés au standard de la mairie. Puis les intimidations. « J’ai été traitée de facho, on m’a demandé si j’étais sous protection, si j’avais une kalachnikov pour me défendre. » Rapidement, la situation dégénère. «< Jeudi, un cap a été franchi, poursuit-elle. J’ai reçu une menace de mort, m’annonçant que j’allais être décapitée d’ici un mois », témoigne l’édile qui a, cette fois, décidé de porter plainte. Une enquête a été ouverte. Malgré les menaces, l’élue refuse de baisser les bras.
Une parole courageuse
Depuis le meurtre de Thomas, Marie-Hélène Thoraval multiplie les prises de position fermes. Sur RMC, le 28 novembre dernier, elle demande la « prise en compte » du « caractère raciste » de l’attaque. Quelques minutes plus tard, l’édile appelle à en finir avec « la culture de l’excuse ». Aujourd’hui encore, elle regrette que les prénoms des principaux suspects aient été maintenus secrets et dénonce l’attitude de l’État dans cette affaire. « Au moment de la mort de Nahel, l’État en a fait immédiatement un fait de société. A contrario, la mort de Thomas est restée pendant de trop longs jours un simple fait divers, comme si l’État ne voulait pas voir », dénonce-t-elle à nouveau dans Le Figaro. Une parole courageuse qui détonne dans le monde politique actuel, notamment sur la question de « l’ultra-droite » qui agite la presse française.
En effet, interrogée sur la descente de militants identitaires dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, le 25 novembre, Marie-Hélène Thoraval, à rebours de nombre d'élus qui dénonçaient vigoureusement une vague brune, appelle à la prudence. « Attention à ne pas transformer les agresseurs en victimes », martèle-t-elle au micro d’Apolline de Malherbe. Et d’ajouter : « [Dans le quartier de la Monnaie], il y a à peu près une centaine de jeunes qui mettent le bazar, dont un noyau extrêmement dur, particulièrement violent. » Des propos jugés « stigmatisants » par les habitants du quartier qui refusent de se voir qualifier de « violents » et appellent donc à manifester, ce 2 décembre, à Romans-sur-Isère, contre l’édile.
Un jeune homme victime du « noyau dur »
Le récent lynchage d’un jeune militant en marge du rassemblement identitaire dans les rues de la Monnaie, le 25 novembre dernier, semble confirmer les propos du maire sur l’existence « d’un groupe minoritaire très violent ». Selon une source proche de la victime, contactée par BV, le jeune homme, âgé de 20 ans et originaire de Mayenne, aurait débarqué à Romans-sur-Isère a bord d’un van avec d’autres militants. Mais une fois sur place, la présence massive des forces de l’ordre l’aurait dissuadé de participer au cortège. « Il a quitté la manifestation quand les CRS ont chargé. Il a alors rejoint le van. » Caché dans le véhicule, il aurait été surpris par cinq hommes qui, après l’avoir fait descendre de force, ont mis le feu au van. « Ils l’ont menacé de mort, frappé et lynché », nous raconte une source proche du dossier. Deux de ses agresseurs auraient alors proféré des insultes racistes à son encontre - « bouffeur de porc », « sale Blanc », « sale gwer » [injure qui signifie blanc, occidental ou non-musulman, selon le contexte, NDLR]. Contacté, le parquet de Valence n'a pas donné suite à nos sollicitations. Le jeune homme a été retrouvé par les forces de l’ordre ensanglanté et dénudé. Il a été rapidement transporté aux urgences.
Ce lynchage témoigne bien de l’existence d’un groupe ultra-violent au sein du quartier de la Monnaie. Face à ces jeunes délinquants, de nombreux Drômois refusent désormais de se laisser faire. Comme le rapporte Le Figaro, des chasseurs se disent prêts à « aller régler leur compte et faire une descente avec leurs carabines ». D’autres assurent vouloir « calmer ces voyous ». Le face-à-face est-il inévitable ?
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Un vert manteau de mosquées
60 commentaires
Respect pour cette Maire courageuse! comme elle le dit , des sommes très importantes ont été versées pour ce quartier . Pour quel résultat ? Une centaines de racailles pourrissent la vie de tout un quartier . elle a raison , quand elle dit , que l’attaque des jeunes de Crépol avait un caractère raciste , mais Darmanin ne veut pas le savoir , pour lui , il n’y a que le raciste » colorisé ». En plus justice à deux vitesses , la prison ferme pour ceux de Droite qui on manifesté , simple contrôle judiciaire pour les autres qui pillent , brulent caillassent policiers et gendarmes.
Partout dans les médias ils se font passer pour des victimes de racisme mais combien de victimes musulmanes et combien de victimes blanches et non musulmanes ?
je pense que ça ne va pas se calmer, Thomas c’est l’assassinat de trop, les menaces de mort sur la tête de Madame la maire de Romans sont aussi la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Bravo à cette femme courageuse qui montre qu’elle en a pas comme certains !! Romans à de la chance d’avoir une maire comme ça !
Mais quand nos dirigeants vont ils comprendre que mettre la poussière sous le tapis fait le jeu de ces barbares ? La tolérance doit avoir ses limites et là je crains que nous en soyons bien au-delà
Madame Thoraval nous montre qu’il existe , quand même , un élu par-ci ou par-là qui a le courage de représenter ses électeurs et leurs interêts .
Ah , s’il y en avait davantage ! Mon maire , lui …..
Qui l’a élu votre maire ? Tous ces gens qui pleurent aujourd’jui mais qui n’ont pas jugé utile de se déplacer pour voter…
Les municipales se sont déroulées pendant « la crise covid », beaucoup ont eu peur. Et si cela, de faire pendant les élections covid, avait été réfléchit ? Sans vouloir faire de complotisme. A qui « profite le crime » comme dit souvent ?
Ces populations des cités se Victimisent et sont vindicatives
Je pense qu on est tout près de la création de milices pour se défendre, puisque l État ne fait rien pour nous protéger des racailles !!! On ne va qd même pas se laisser égorger …..
L’état sait très bien que les milices seront de la taille de celles qui ont défilées dans Romans, quelques personnes, et qui sera vite réduite au silence par la justice rouge de DM !
Drôle de question …Le face à face il est là
Le face à face peut être ! Mais un seul côté « frappe » !
Le face à face en France est ou sera inévitable, nous avons actuellement une population immigrée ou descendant d’immigrés qui haïssent tout ce qui est français, sauf les généreuses aides sociales dont vivent une grande partie d’entre eux, le conflit est donc obligatoire,, quand , hélas plus tôt que ne le pensent nos politiques.
pourquoi regretter qu’on nous cache les prénoms ? on veut tout: les noms ET les prénoms
Quel courage en comparaison de ce que l’on connaît au sein de cette famille politique . Un exemple à suivre. En revanche et tenant compte du contexte à Romans Madame Thoraval va devoir se protéger. Qu’elle ne compte pas obtenir de l’aide de la part de la macronie qui refusera de toucher un seul cheveux des racailles locales son meilleur fond de commerce.
Nulle ultraviolence à la Kubrick réalisateur d’orange Mécanique…il s’agit là de terrorisme comme à l’époque de l’Algérie Française. Cette nouvelle guerre de cent ans, ne cesse de se rappeler à nos mémoires prisonnières d’une boucle temporelle qui n’en finit plus…Ce terrorisme anti-Français n’a toujours pas été jugulé par nos polices et services spéciaux. Il semble que la priorité de notre gouvernement soit l’extrême droite et ses quelques centaines de membres qui semblent préférer les coups de gueule aux tirs quotidiens des Kalashnikov islamo-gauchistes. Difficile de comprendre le fonctionnement de nos institutions dont une députée a avoué les faiblesses en reconnaissant la consommation de stupéfiants pour certains de nos chers représentants…de bons clients pour nos dealers des cités. Les Maires sont en première ligne. Doit-on attendre un nouvel assassinat pour ne rien faire ? Pourquoi cette peur vis-à-vis des zones de non droit ? Pourquoi cette réticence à intervenir ? Pourquoi cette alliance contre nature avec les ennemis de la République ?
Le face à face est pour bientôt si le gouvernement ne fait rien pour protéger les français . Macron sera responsable de ce qui ne va pas rarder à arriver c’est à dire une guerre civile . Dans tout le pays certains se tiennent prêts , ils préfèrent y laisser des plumes plutôt que de voir égorger ou violer un des leurs . Le nombre de victimes ne cessent d’augmenter et à chaque fois ces élus n’agissent pas , minimisent les faits et la justice n’en parlons même pas elle n’a de justice que le nom sauf quand il s’agit d’un français , là elle est hyper réactive , limite raciste dans son jugement .
Courageuse maire de Romans sur Isère mais attention les menaces à son encontre ne sont pas que du vent. En cas de problèmes Il ne faudra hélas pas compter sur un quelconque soutien du gouvernement…
Romans et toutes les villes de France ,aucune n est épargnée, la France ressemble a une peau de léopard tous les taches noires matérialisant les zones perdues de la république