« Merci » : la campagne de sensibilisation contre la pédocriminalité en ligne
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« Merci d’exposer votre enfant sur les réseaux. Maintenant, je sais où le trouver. » Glaçant, le slogan de la nouvelle campagne de l’association Caméléon qui lutte contre les violences sexuelles à l’égard des mineurs... Effrayant, lorsqu’on sait que 40 % des personnes ayant consulté du contenu pédopornographique ont déjà tenté de rentrer en contact avec un enfant, informe, en 2024, l'association de protection de l'enfance Protect Children.
Une campagne percutante pour responsabiliser les parents
« Tenez, je vous donne une photo de ma fille. Elle va à l’école juste là ! » La mise en scène interroge. Dans le clip, qui dure un peu plus d’une minute, une femme arrête des étrangers dans la rue pour leur donner des photos de sa fillette de 6 ans et partager des informations concernant ses activités du quotidien, comme le lieu où elle va à l’école, les jours où elle se rend à la gym, etc. À la fin de la vidéo, un message interpelle : « Sans le savoir c’est ce que vous faites sur les réseaux sociaux. Les prédateurs sexuels vous disent merci ».
Quatre affiches complètent cette campagne de sensibilisation. Dans chacune d’elles, un homme se tient au centre d’un groupe d’enfants, un portable à la main, dans ce qui semble être une aire de jeux. Dessous, la phrase choc évoquée plus haut : « Merci d’exposer votre enfant sur les réseaux. Maintenant, je sais où le trouver ». Suivie de celle-ci : « Des millions de prédateurs sexuels font comme moi ».
Une menace de grande ampleur
Si cet avertissement semble alarmiste, la situation est pourtant bien réelle. Ce sont les risques du « sharenting », une contraction des mots anglais share (partager) et parenting (parentalité), le fait pour des parents de partager sur les réseaux sociaux des photos de leurs enfants dans des situations de la vie quotidienne. Ainsi, une étude anglaise menée par l’association Children’s Commissionner estimait, en 2018, qu’un enfant apparaîtrait en moyenne sur 1.300 publications avant ses 13 ans. Pourtant, de prime abord anodine, cette pratique comporte son lot de dangers.
« Certains pédocriminels récupèrent les photos et vidéos que les parents postent sur Internet pour les utiliser à des fins sexuelles », avertit l’association Caméléon. Que ces photos soient directement diffusées sur des sites pédopornographiques ou que les informations sous-jacentes soient utilisées pour retrouver l’enfant (lieu de l'école, horaires de sortie, passions, etc.), ce sont autant de façons courantes - puisque faciles - pour les pédocriminels de sévir, explique Églantine Cami, chargée de sensibilisation au sein de l’association.
En France, ce ne sont pas moins de 870 signalements de vidéos pédocriminelles qui sont rapportés chaque jour en 2023, a révélé l’Office des mineurs (OFMIN), le service de la police judiciaire qui lutte contre les violences intrafamiliales, sexistes et sexuelles, créé en 2023. Parmi eux, des clichés tout à fait anodins d’enfants puisés sur les réseaux sociaux des familles qui les ont partagés, alors que l'Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique (OPEN) affirme que plus d'un parent sur deux a déjà posté sur Internet le visage de son enfant.
20 commentaires
La DGSI ces dernières années a peut-être préféré à juste titre surveiller la menace islamiste. Ce qui a quelque peu érodé la traque des pédophiles. Lorsque les scandales pédophiles ont éclaté dans l’église au cours des années 2000, l’opinion médiatique a cru bon penser que c’était le cœur battant de la pédophilie en France, pour le plus grand plaisir de ceux qui avancent un agenda idéologique plus ambigu sur la question. Force est de constater qu’après le rapport Sauvé on s’aperçoit que dans les crèches, les associations sportives, les milieux éducatifs on a une grande porosité et c’est une bonne chose que l’on s’en aperçoive aujourd’hui.
Enfin, enfin une campagne contre un des nombreux sujet qui détruit notre société. Et pourtant ils sont nombreux les sujets à mettre en avant : la drogue, le tabac, la prostitution, la sécurité routière etc plutôt que l’homophobie, l’islamophobie, la protection de la planète. Le fait que cette campagne soit menée par une association en dit long sur l’état de délabrement de nos institutions.
bravo pour cette campagne de prévention-dérection des pédophiles sur le territoire français ! toutefois, en regardant la photo de l’affiche, il me semble qu’il y a une erreur de casting, non ? j’ai peur que cette association Cameleon de soit fait gruger par je ne sais quelle société de pub qui a osé lui vendre un photo d’une campagne similaire pour l’Afrique ! cela me ferait de la peine pour cette arnaque qui ne dit as son nom … et il y a tellement de malfaisants aujourd’hui … nous sommes en France, en Europe, alors cette photo de gauche me semble complètement inadaptée au contexte géographique. je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il faut prévenir cette association qui, en plus, à dû payer très cher cette campagne de sensibilisation, non !!!
Je partage bien entendu tous les commentaires indignés ci dessous, et ne comprends absolument pas quelle mouche a pu piquer les parents qui communiquent des photos de leurs enfants !!! ????
Mention spéciale doit être décernée à ‘ HERA ‘ dont les témoignages faisant l’objet de ses commentaires, ci dessous, SONT DUNE UTILITE EXCEPTIONNELLE !!!
A toutes fins utiles rappelons aussi aux parents d’élèves le mouvement ‘Parents Vigilants’ créé par ‘Reconquête!’ afin de neutraliser les incursions des LGBTQUIA dans les établissements scolaires sous autorisation du CORPS ENSEIGNANT !!!! Quelle dégénérescence de notre Ecole !!!
Les photos prises avec des appareils « connectées » téléphones, tablettes ou autres sont toutes datées et géolocalisées, du pain béni si j’ose dire, pour tous les détraqués de la terre. Il faudra peut être, un jour, revenir au partage par courrier.
Parents irresponsables, à la limite de la complicité inconsciente. Ne connaissent-ils pas l’adage : « pour vivre heureux vivons cachés »
Bonne chose que cette campagne , mais « en même temps » comme l’aurait dit l’autre, il faudrait peut être ne plus laisser les associations gay, transgenre, wok et c.. venir faire de la propagande dans les établissements scolaires
Accord total avec votre commentaire.. Ce qui se passe actuellement dans les écoles est une honte, l’intervention de personnes à la vie sexuelle différente est inacceptable et préjudiciable à notre jeunesse.
Exact.
Mais que dire des 2000 lycéens (de 14 à 17 ans) à qui leur professeur a confié la tâche de choisir le prochain
« Goncourt des lycéens », prix organisé par le ministère chargé de l’Éducation nationale en partenariat avec la Fnac et sous le haut patronage de l’Académie Goncourt. « L’objectif est de faire découvrir aux lycéens la littérature contemporaine et de susciter l’envie de lire ». Rien que ça !
L’un des 14 ouvrages retenus est d’une telle abjection (pornographie, scatophilie dans le détail et autres pratiques déviantes, inceste et suicide !) que force est de constater que la noirceur, le trash et le sordide n’épargnent pas notre jeunesse jusqu’au sein même de l’école pourtant sensée être un sanctuaire …
Alertés par une association qui défend l’éducation (ou ce qu’il en reste), mon mari et moi-même, écoeurés, n’avons pu ni lire ni écouter les très nombreux extraits de l’ouvrage en question jusqu’au bout…
C’est une campagne percutante, très bien. Combien de fois j’ai pu dire à des collègues de ne pas mettre sur les réseaux leurs photos de vacances avec leurs enfants. Je n’ai obtenu en réponde, « mais non il n’y a pas de danger ».
Exposer nos enfants sur les réseaux pédophilies?? ah bon??
Et exposer nos enfants à la pédocriminalités à l’école? Vous savez? leurs apprentissages à la pornographie??
Non? Vous êtes surs? Apprendre à vos enfants du primaire, la pratique de la sodomie, de la fellation, de la masturbation? c’est quoi selon vous??
Et surtout: C’est dans quel but finalement?
Vous ne croyez pas si bien dire.
2000 lycéens (de 14 à 17 ans) sous la responsabilité de leur professeur, ont actuellement à choisir le prochain « Goncourt des lycéens », prix organisé par le ministère chargé de l’Éducation nationale en partenariat avec la Fnac et sous le haut patronage de l’Académie Goncourt.
« L’objectif est de faire découvrir aux lycéens la littérature contemporaine et de susciter l’envie de lire ». Rien que ça !
L’un des 14 ouvrages retenus est d’une telle abjection (pornographie, scatophilie dans le détail et autres pratiques déviantes, inceste et suicide !) que force est de constater que la noirceur, le trash et le sordide n’épargnent pas notre jeunesse jusqu’au sein même de l’école pourtant sensée être un sanctuaire …
Alertés par une association qui défend l’éducation (ou ce qu’il en reste), mon mari et moi-même, écoeurés, n’avons pu ni lire ni écouter les très nombreux extraits de l’ouvrage en question jusqu’au bout…
Excellente campagne de sensibilisation qui démontre qu’une trop grande partie de notre société est incapable de réfléchir toute seule. Qu’il est loin le temps où dans notre enfance étaient rappelées les règles d’intimité et de discrétion.
Insuffisant. Il faut approfondir. Une institution prépare le terrain de la pédopornographie : l’Education Nationale. Lorsqu’elle banalise le sexe par l’intermédiaire de son instruction promue par le lobby LGBT, l’enfant devient moins vigilant car accoutumé. Le sexe n’est plus un tabou. L’esprit devient ouvert aux déviances.
Plus vrai que jamais !
C’est bien sous l’égide de l’Education Nationale que 2000 lycéens (de 14 à 17 ans) ont à choisir le prochain
« Goncourt des lycéens », prix organisé par le ministère chargé de l’Éducation nationale en partenariat avec la Fnac et sous le haut patronage de l’Académie Goncourt. « L’objectif est de faire découvrir aux lycéens la littérature contemporaine et de susciter l’envie de lire ». Rien que ça !
L’un des 14 ouvrages retenus est d’une telle abjection (pornographie, scatophilie dans le détail et autres pratiques déviantes, inceste et suicide !) que force est de constater que la noirceur, le trash et le sordide n’épargnent pas notre jeunesse jusqu’au sein même de l’école pourtant sensée être un sanctuaire …
Or, l’auteur déjà couronnée de nombreux prix est agrégée de lettre modernes dans un lycée de la banlieue parisienne depuis 30 ans et mère de 4 enfants : là, on reste sans voix…
Incroyable que les parents aient besoin de ça pour se réveiller..
Déjà, on a déjà deux LFI concernés.
Dans le cadre de la pédophilie et l’addiction à la drogue, beaucoup de politiques ont du soucis à se faire.
Il y en a même un qui se trouve du coté du quai Saint-Bernard.
Gérard Fauré fera peut-être une conférence sur le sujet.
“870 signalements de vidéos pédocriminelles“ par jour, c’est plus que glaçant. Il faut dire qu’avec la gauche, c’est du gâteau puisqu’elle défend la pédophilie et met en exergue Kinsey.
Oui
Il faut vraiment que les parents se bougent contre le programme Evars de l’ONU, la soit disante éducation sexuelle à l’école.