« Métiers en tension » : la propagande d’Envoyé spécial

France 2 milite pour la régularisation des clandestins et ne s’en cache pas.
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France 2 milite pour la régularisation des clandestins et ne s’en cache pas. Alors que le projet de loi Immigration est actuellement débattu à l’Assemblée nationale, la chaîne publique diffusait, jeudi 7 décembre, son Envoyé spécial sur les fameux « métiers en tension ». Le discours y était peu ou prou le même que celui défendu, quelques jours plus tôt, par une commissaire européenne : les migrants sont formidables et notre société s’écroulerait sans eux.

Au fait, il gagne combien, ce sans-papiers ?

Pour en convaincre le Français encore un peu sceptique, l’inénarrable Élise Lucet s’est rendue dans un restaurant italien du XVe arrondissement de Paris où l’attendait Gianni, le patron des lieux. L’homme était prêt. Sa tirade en hommage à Bakari, son employé sans papiers, a été parfaitement recrachée : « Il est super. Tous les jours, il est là, toujours en avance, jamais en retard, jamais absent. Trouvez-moi un seul Français qui fait ce que Bakari fait aujourd’hui ! Personne ne veut faire la plonge, personne ne veut faire du nettoyage avec des horaires pas possibles. Plus personne ne veut faire ça. » En face, la journaliste était à deux doigts d’applaudir.

Elle a encore redoublé d’admiration lorsque le restaurateur s’est mis à détailler les trésors de malice dont il a fait preuve pour que son protégé puisse se maintenir sur le territoire. Tout occupée à hocher de la tête, Élise Lucet a malencontreusement omis d’interroger le restaurateur sur le salaire auquel il paie le courageux Bakari. Il faut croire qu’on ne parle pas de ces choses bassement matérielles, sur France Télévisions… Le mystère restera également entier sur les conditions de vie du migrant. Quelles sont ses aides et allocations perçues ? Où et par qui est-il logé ? L’histoire ne le dit pas, mais l’essentiel était ailleurs : faire la promotion de l’esclavage moderne à une heure de grande écoute.

Salauds de Français !

L’émission de service public s’est poursuivie avec le témoignage émouvant d’autres clandestins « absolument indispensables ». « Il n’y a pas que dans la restauration que des travailleurs sans papiers sont devenus essentiels », assène alors la présentatrice dont la voix se voile lorsqu’elle évoque ces forçats qui « se rendent tous les jours au travail avec la peur au ventre, la peur d’être arrêtés ».

Exemple dans les exploitations agricoles bretonnes où les illégaux originaires d’Afrique tiennent le haut du pavé. On y croise, notamment, ce Guinéen de 26 ans, employé illégalement dans le ramassage des cocos de Paimpol. « Je n’ai jamais vu un Français qui travaille dans les champs depuis que j’ai commencé. Les Africains, eux, ne connaissent pas de sous-métiers. Vous, les Français, vous avez peut-être honte de travailler dans les cocos. Nous, on ne choisit pas, on n'a pas honte de venir chercher de l'argent dignement, de nous salir pour gagner l’argent. » Imaginez un seul instant de tels propos tenus par un Blanc à l’encontre des Africains ! Le malheureux serait déjà en garde à vue pour incitation à la haine raciale.

https://twitter.com/envoyespecial/status/1732870345579966596

Un militantisme anti-national

Mais ce racisme-là passe crème sur les antennes de service public. Tout comme la promotion éhontée de l’immigration illégale. Le combat des gauchistes à carte de presse est clair comme de l’eau de roche : favoriser l’immigration, régulariser les sans-papiers et accorder ensuite les mêmes droits à tous, nationaux comme étrangers. Car dans leur émission, les journalistes d’Envoyé spécial n’ont pas manqué de s’indigner du fait que les travailleurs africains n’ont droit ni à l’assurance maladie ni au chômage, « contrairement aux salariés français ». On devine déjà leur prochain cheval de bataille : la fin de toute préférence nationale et l’octroi du droit de vote aux étrangers.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/09/2024 à 16:00.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

95 commentaires

  1. Tout n’est pas faux mais sur le fond il y a une vérité criante c’est que maintenant après avoir encouragé pendant des années certains français à se contenter des aides de l’état pour vivre cela est devenu un sport national pour une catégorie de personnes celles là même qui devraient faire ce travail. Alors à qui la faute?

  2. Bien sûr ,il faut faire venir des milliers d’autres immigrés pour occuper les métiers en tension .On ne peut pas former à ces métiers ceux qui sont déjà là ,alors qu’on nous explique bien que s’ils deviennent délinquants c’est parce qu’ils s’ennuient .
    C’est vrai aussi que ceux qui arrivent chez nous sortent tous des grandes écoles de leur pays d’origine .!!!On ne peut pas leur demander de laver des assiettes .
    Nos gouvernants pourraient faire ce qui leur passe par la tête ,sans nous faire l’affront de nous prendre pour des imbéciles .On n’a absolument pas besoin de leurs explications alambiquées ,qu’ils se reposent et nous en fassent grâce.

  3. Je suis entré dans la vie active vers la fin des années 50. Avec un bac technique en poche j’ai choisi de travailler dans le bâtiment, sur chantier, manuellement. Par goût et conviction. A cette époque, le travail manuel était largement dévalué, et sous-payé. Ceux qui auraient fait de bons ouvriers devenaient gratte-papiers dans une administration si possible, moins pénible, mieux payé ! J’ai constaté un jour, au moment de l’embauche, qu’une entreprise de BTP de ma ville n’employait plus que des maghrébins. Le début de la décadence française peut se dater de ces années là.

    • Personnellement j’ai aussi constaté à seulement mon niveau, que des entreprises, pas forcément dans le BTP préféraient l’embauche d’étrangers même moins qualifié à un Français.

  4. Élise Lucet la propagande pro immigration mais on est pas d’une de sa malhonnêteté car évidemment elle n a parlr à aucun moment du salaire de bakari
    Un salaire de misere indignée toute évidence car c est cela le vrai problème de ces mondialistes escrocs esclavagistes

  5. La gauche ne se cache pas la volonté de régulariser les clandestins et là on vois bien son intérêt électorale. Chaque clandestin régularisé égale une voix pour la gauche. A mon sens la gauche se retiens beaucoup trop elle ferait mieux aller les chercher directement à leur débarquement avec le paquet cadeau a chacun pour les nouveaux arrivants du coup c’est directe l’Élysée au premier tour pour la Nupes la prochaine fois puisque notre président lui c’est la présidence de l’UE qu’il vise, la France vas beaucoup mieux apparemment.

  6. Et oui , Marcel , Pierre , Kevin , Mohamed , veulent avoir un p’tit gars sympa qui ne comptera pas son temps et travaillera pour presque rien dans leur échoppe commerciale ou artisanale, et ils en veulent toujours , car dés qu’ils sont régularisés ils s’en vont , allez comprendre ? pompe aspirante ? oh le vilain mot !

  7. Et ce patron de restaurant d’un restaurant italien du 15° parlant à visage découvert ne pourrait il pas subir un contrôle URSSAF ? Et bien non ces contrôles sont réservés aux patrons « en règle » à qui l’URSSAF trouve toujours quelques erreurs sujettes à de fortes pénalités. Ainsi va notre France ….

  8. Elle a beau porter son gauchisme en bandoulière cette Elise Lucet n’a peut être jamais de sa vie habité dans une cité de banlieue . Elle en reviendrait vite . J’ai moi même cotoyé des travailleurs africains qui bossaient durs mais .. pas longtemps, enfin suffisamment pour avoir des papiers et le chômage. J’ai aussi connu des « travailleurs » qui vivaient sur le dos des allocs générées par leur nombreuse famille.
    Toujours la même propagande subventionnée par les mêmes qui se font ecrasés par les charges et taxes pour alimenter l’argent public servant à leurs mettre la tête sous l’eau. Basta la comedia !

  9. Avant d’employer des étrangers on devrait logiquement proposer le travail à nos proches voisins : hélas , il faut se lever trop tôt ou c’est trop loin ou la terre est trop basse . Je les connaît tous ces arguments à 2 balles pour refuser de gagner sa vie à la sueur de son front et préférer toucher le chomage et toutes les aides sociales qui vont avec .Alors chacun se plaint de ce qu’il veut , salauds de pauvres ! Je le sais j’ai été 45 ans agriculteur employeur et les ouvriers que j’employais avaient une convention collective bien supérieure à mes conditions d’entrepreneur risque-tout .Sans rancune et bon dimanche !

  10. Oui, la question du salaire était « la » ! vrai question à poser … Sans papier, sans droits, ce clandestin ne coûte que
    moitié prix à cet employeur !! Il faut savoir aussi que dans la restauration, les heures sup ne sont payées qu’à partir de
    la 70 ème heure !!!! ça, on ne le dit jamais ! C’est pourquoi il n’y a pas beaucoup de candidats ..

  11. Ils feront le temps nécessaire dans une cuisine de restaurant, ou sur un chantier, et dès qu’ils seront régularisés, ils rendront leur casque ou leur tablier … Pour eux, c’est juste un mauvais moment à passer. Mais bon, essayez d’expliquer cela à un bisounours de Sciences Po …

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