Michel Barnier nommé Premier ministre

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Un communiqué de la présidence de la République a annoncé la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre.

 

Vos commentaires

49 commentaires

  1. Gagner du temps avec un compromis acceptable: c’était l’objectif pour beaucoup. Car la démission de Macron qui s’imposait donnait lieu à de nouvelles élections présidentielles avec un(e)nouveau président qui hériterait de la même assemblée avec la même situation.

      • « La majorité de Français qui ont voté NFP » C’est faux et archi faux. Regardez les résultats des européennes, regardez les résultats du premier tour des législatives, regardez comment ont été élus les NFP avec les voix de la macronie. Le NFP et son programme ahurissant, la majorité des Français n’en veut pas et LFI c’est le parti des islamo gauchistes qui fait peur. Alors, il serait temps de respecter les institutions. De voir quel gouvernement sera formé et dirigé par le Premier Ministre qur la Président de la République que NOUS avons réélu. (Que les mélenchonistes de tout poil se souviennent qu’ils ont voté pour lui en 2022 !) Et de voir si ce gouvernement peut gouverner avec l’Assemblée que NOUS avons élue. Ne pas respecter les institutions c’est ouvrir la porte au chaos.

  2. Contrairement à ceux qui se réjouissent ici à demi-mot de la désignation de Barnier, moi je dis que Macron a commis un déni de justice démocratique en nommant un type (qui lui convient peut-être) issu d’un bord politique contraire au choix de la majorité des Français. Même si je suis anti-gauchiste, la vérité est que la Nation française a choisi de donner la majorité (certes relative mais majorité quand même) à la gauche NFP. Que ça me plaise ou non, c’est comme ça et pas autrement. Mathématiquement, 193 NFP, c’est plus que 166 Ensemble-Macron, que 142 RN + LR Ciotti et que 47 LR-Wauquiez.
    Pour respecter l’esprit de la constitution de la V° République, Macron se devait de commencer par nommer la PM proposée par le NFP. Si ce gouvernement de cohabitation NFP était renversé par une motion de censure au titre des art. 49 et 50 (hypothèse la plus probable), alors dans ce cas-là Macron aurait été légitime d’appliquer un plan B ou C, dès lors qu’il aurait d’abord loyalement purgé l’hypothèse NFP pour laquelle les Français ont voté en majorité et en priorité.
    Non, encore une fois, Macron a fait un truc tordu comme à son habitude en nommant à Matignon un PM issu d’un parti LR moribond et ultra-minoritaire, et qui n’est aucunement représentatif de l’électorat français vu qu’il n’a remporté que 47 sièges sur les 577 députés, soit 8,15 %. Moralité : avec Macron, la vote de la Nation compte pour du beurre, la nouvelle règle étant que c’est la minorité qui s’impose à la majorité. Voilà où cet individu conduit notre pays qui, j’espère, saura réagir.

    • Vous dites : Mathématiquement, 193 NFP, c’est plus que 166 Ensemble-Macron, que 142 RN + LR Ciotti et que 47 LR-Wauquiez.
      Effectivement, sauf que NFP est une coalition et la Constitution parle du groupe qui a le plus d’élus et non de coalition..
      Donc le groupe parlementaire qui a le plus d’élu est le RN
      Si on fait une coalition entre Ensemble et Républicains ça tait 213 Donc première coalition.
      Soyez plus modeste.

      • Vous ne m’apprenez pas et je sais parfaitement que hors coalition, le parti qui a le plus de députés (et qui est le premier parti de France) est effectivement le Rassemblement national-RN avec 126 parlementaires soit 21,84 % de l’assemblée. Le RN devance nettement Ensemble pour la Rép. (Macron) arrivé 2ème avec 99 sièges (17,16 %) et le LFI avec 72 sièges (12,48 %) arrivé en 3ème position. Voici le podium de la législative 2024 en ce qui concerne les partis.
        Concernant les majorités de groupes à prendre en compte selon le Règlement de l’assemblée national pour définir la composition des blocs à l’hémicyclique aux fins de décompte des voix lors des votes des lois, elles sont celles que j’ai indiquées précédemment à savoir les 193 NPF (33,45 %), devant les 166 macronistes (28,77 %) et les 142 du bloc RN + LR Ciotti (24,61 %). Voilà le tiercé de tête des coalitions parlementaires tel qu’officiellement enregistré le 18/07/2024 au Bureau de l’AN et publié au JORF du 19/07/2024 (liste des groupes et leurs apparentés).
        Et je vous rappelle que si Macron n’a à aucun moment eu l’intention de nommer premier ministre Jordan Bardella, président du RN, c’est entre autres raisons parce que Marine Le Pen et Bardella ont publiquement déclaré entre les deux tours que le RN n’accepterait de former un gouvernement de coalition qu’à l’unique condition qu’il obtienne la majorité absolue de 284 sièges, ce qui n’est pas le cas, le RN n’ayant remporté qu’une majorité relative.
        Par ailleurs, vous noterez que dans la logique de majorité de groupe, c’est effectivement le NFP que les Français ont choisi au 2ème tour pour diriger notre pays, en sanctionnant et rejetant la politique macroniste. A ce titre et pour respecter le choix des électeurs, Macron se devait en premier lieu de nommer Première ministre la personne choisie par le NFP, à savoir Julie Castets, qui n’est absolument pas ma tasse de thé et quitte à ce qu’elle soit rapidement renversée par une motion de censure.
        Je répète et confirme que sur le plan institutionnel, la désignation de Michel Barnier, issu d’un parti ultra-minoritaire (8,14 %) est un contresens politique, un déni de la démocratie et la trahison du vote des Français. En foi de quoi, je considère que Macron a trahi la constitution et la Nation française.

    • L’esprit de la Constitution de 1958 et de l’élection du Président au suffrage universel, c’est qu’il existe un lien direct entre le Peuple et le Président. Et que ce Président (que je déteste) NOUS, le Peuple, l’avons élu et réélu. Et la Constitution dit que c’est LUI qui nomme le Premier ministre. En fonction de SON jugement et de SON appréciation de la situation. Et non en fonction de toute autre considération, et notamment pas des vociférations de Monsieur Mélenchon, surtout quant la majorité du Pays est massivement à Droite et que les dispositions du programme NFP conduisent non seulement le Pays à la ruine mais a en plus a pour but de créer des situations politiques irréversibles voire intolérables. Car il ne faudrait pas oublier que le NFP, c’est d’abord LFI, parti.

  3. Vu la composition de l’Assemblée qui ressemble furieusement à une bande de gamins qui se battent pour un sac de billes dans une cour d’école , on peut craindre que le passage de Barnier ne soit que de courte durée . S’il restait accroché , quelle marge de manoeuvre sera la sienne entre Macron qui est seul à décider et une assemblée qui veut faire rendre gorge à celui qui a cassé la machine.
    Coup d’épée dans l’eau ! On parie ?

    • Excusez mais les gamins ne sont pas à l’assemblée mais à l’Elysée et au gouvernement. De quelque bord qu’ils soient, ce sont les députés élus au suffrage universel par la Nation française. Ce mandat leur donne droit au respect. En revanche doivent être dénoncés ceux de l’exécutif qui font du mal à mon pays.

      • Vous avez raison. Attal était un gamin (brillant) Barnier ne l’est pas. Et ça change, peut être, beaucoup de choses. Vous avez également raison sur le respect. Et vous noterez que c’est un point essentiel que Barnier s’est IMMEDIATEMENT appliqué à souligner dans son discours de passation de pouvoir. Reconnaissez que ça fait une belle différence avec TOUT ce que nous avions l’habitude d’entendre ici et là ces derniers temps.

  4. J’espère seulement que Monsieur Barnier, dans son discours de politique générale, ne néglige pas les électeurs du RN. Car si c’était le cas, le bâton de la censure lui frotterait les côtes. Marine Le Pen y sera très attentive.

    • La France a besoin de sécurité, de justice, de bon sens et de travail, d’Industrie et d’Agriculture, d’une Ecole qui inculque des savoirs, des savoirs écrire-compter-raisonner-parler, des savoirs être et des savoirs faire en formant des citoyens français respectueux des autres et des Lois, d’hôpitaux pour tous soucieux de soigner avant de remplir des tableaux excel. Pour faire ça, il faut des neurones, de la volonté et l’amour de son Pays.

  5. Le burlesque côtoie toujours les situations les plus tragiques. Car la situation, financière notamment du Pays est tragique. Mais on va rigoler (assez vite jaune). La séquence de formation du gouvernement risque bien d’être encore plus longue que celle de la désignation du Premier Ministre. Il suffit de fermer les yeux et de penser à tous les ministères … Combien de temps au juste avait il fallu à Macron pour désigner un successeur à Collomb ? Pour qui la Justice ? Pour qui l’E.N. ? Pour qui l’Intérieur ? Pour qui l’Economie et les Finances etc. ll pourrait quand même nommer Jean Claude Killy à la Jeunesse et aux Sports sans trop de problèmes ! Barnier, en dépit de toutes les critiques qu’on peut lui faire, ce n’est pas la gauche : et il est, quoi qu’on puisse dire, suffisamment à droite pour être détesté par 100% du NFP (pour eux on est à Droite à partir de Cazeneuve) et très mal aimé voire détesté par ce qui reste de la gauche de la macronie. Avec le RN ça ne sera pas beaucoup mieux, surtout si le RN décide de remettre le couvert avec les retraites. Et enfin son européisme n’est pas tout à fait le même que celui de Macron. : la primauté du Droit National sur le Droit communautaire doit être restaurée. Il va falloir qu’il se débrouille avec Philippe, avec Bayrou, avec Attal et Wauquiez qui, tous, soutiennent Macron comme la corde soutient le pendu, pour dépatouiller une situation inextricable. Bon courage ! S’il arrive à former un gouvernement, à boucler un budget et à tenir plus de six mois, il faudra lui reconnaître un certain talent.

  6. Certains à gauche hurlent parce que Macron a laissé le RN se mettre en position de faiseur de roi, l’accusant de billet un gouvernement d’extrême droite. L’adjectif extrême droite est ridicule s’agissant de Michel Barnier… La vérité c’est qu’en l’absence de majorité, Macron a cherché une majorité de parlement et c’est en cela que Bernard Cazeneuve était envisagé. Sauf que le NFP a martelé « Castets ou rien ! ». Vu qu’il n’y avait pas moyen de fer un consensus sur son côté gauche, Macron s’est tourné du côté droit où on semblait un peu plus vouloir sortir le pays de l’impasse. Le RN aurait pu faire comme le NFP et dire « Bardella ou rien ! », ils ont préféré agir comme un parti de gouvernement, tracer des lignes directrices pour finir par valider un profil consensuel entre le bloc central et le bloc de droite. Il se trouve que c’est Michel Barnier, souhaitons lui de réussir sa périlleuse mission, et félicitons le RN de s’être montré constructif.

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