[MICRO-TROTTOIR] Elias : pourquoi ils sont venus lui rendre hommage

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Nous nous sommes rendus sur place, lundi 27 janvier, devant le stade Jules Noël, où quelques fleurs ont été disposées. Nous avons croisé des habitants du quartier venus se recueillir. Certains se sont confiés sur les raisons de leur venue et ont fait part de leur sidération.

Le jeune Elias B. sortait de son entraînement de football vendredi 24 janvier peu avant 20 h 00 dans le sud du XIVe arrondissement, lorsque deux mineurs lui ont réclamé son portable. Elias a alors refusé de donner son téléphone avant d'être mortellement poignardé par ses agresseurs.

«J'ai été agressé tout près d'ici, pour les mêmes raisons, pour un portable, je l'ai alors jeté pour m'enfuir», témoigne un habitant du quartier qui poursuit : « Je suis d'origine argentine, je trouve que cet endroit est plus dangereux que l'Amérique latine ». Sur la pancarte placée sur les lieux du drame, un message a été laissé : « N'oublions pas Elias. Par respect pour sa mémoire, prenons les mesures qui s'imposent.» Reportage sur place.

 

 

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Jean Bexon
Journaliste

Vos commentaires

13 commentaires

  1. Cette maire PS du quartier où le jeune Ellias a été assassiné de façon barbare est odieuse ! Est-elle mère de famille ? Va t’elle, comme Hidalgo, faire voter une loi pour interdire les couteaux ? Il me semble beaucoup plus urgent et plus efficace de faire voter de toute urgence une loi pour interdire les irresponsables et les décérébrés à tous les postes de décideurs et de responsables.

  2. « prenons les mesures qui s’imposent », houlà, attention, il y en a qui ont eu affaire à la « justice » pour ce genre de propos. Souvenez-vous, Albi, parc urbain, une affiche mettant en garde le promeneur, ça n’a pas duré longtemps…

  3. Des mots, des mots, oubliez Elias et le cortège des malheureux jeunes gens qui l’ont précédé dans la tombe. RIEN ne sera fait, la France est saucissonnée dans un filet de traités, de conventions, d’agréments, d’accords, de lois, sans compter des juges, des cours, françaises, européennes, internationales, qui lui interdisent toute action d’envergure. Sans un changement radical à L’Elysee, le seul lieu de pouvoir, il faudra que des parents continuent à attendre dans l’angoisse un enfant qui ne rentrera pas.

  4. c’est Elisabeth Borne , ancien 1er ministre qui avait dit pour évaluer l’ambiance actuelle aprés un délit/crime du méme type :
     » un sentiment d’insécurité  » dans le pays
    Dormez en paix , braves gens …
    ce n’est qu’un  » sentiment « 

    • Pour le petit ange nahel une minute de silence à été observée par l’assemblée nationale de France, bel hommage…pour Elias jeune français de 14 ans qui ne demandait qu’à vivre tranquillement rien . Étonnant non ?

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