« Mieux vaut une paire de mères qu’un père de merde » : la cathédrale de Vaison-la-Romaine taguée
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« Mieux vaut une paire de mères qu’un père de merde. »
C’est le tag, désormais mis à l’abri du regard des touristes, qu’ont découvert les Vaisonnais sur les murs de Notre-Dame-de-Nazareth, leur magnifique cathédrale romane, ce mardi. Sur l’autre façade, on peut lire « Sorcellerie », comme le rapporte Le Dauphiné libéré.
Le directeur général des services de la ville évoque courageusement une « imbécillité » (on a échappé de peu à « incivilité »…). En attendant l’éventuelle conclusion par l’enquête d’un acte isolé, il faut remettre l’église au milieu du village, comme dirait un commentateur de rugby.
Un incendie peut être accidentel, pour de multiples raisons. Un tag, non.
Depuis l'incendie de Notre-Dame de Paris, nous vivons dans un contexte très particulier. L’enquête la concernant semble au point mort alors que, dès les premières fumées, la plupart des responsables politiques excluaient d’emblée une origine criminelle, voire terroriste. Comment conclure, alors, sereinement à autre chose qu’un accident ? Pourtant, la lumière n’est toujours pas faite sur l’affaire, et ce n’est pas Christian Combaz qui dira le contraire.
À Nantes, il n’y a pas eu à hésiter longtemps, l’auteur de l’incendie est un migrant rwandais qui réclamait sa régularisation. Peu de chances qu’il l’obtienne après ça. Quoique… L’administration peut toujours nous surprendre, une fois de plus.
Plus généralement, le rapport annuel du ministère de l’Intérieur faisait état, en janvier 2020, de plus d’un millier d’actes antichrétiens, tout confondu, alors que la fameuse islamophobie qui agite tant les plateaux télé n’aura causé, au final, que 154 délits. C’est toujours 154 de trop, mais leur retentissement médiatique et les indignations qui vont avec sont clairement disproportionnés.
Cette nouvelle attaque participe d’un climat particulièrement inquiétant pour l’identité chrétienne de la France qui n’a probablement rien à voir avec une « imbécillité ».
Par ailleurs, ce propos belliqueux tombe au milieu des débats à l’Assemblée sur le projet de loi Bioéthique, prévoyant notamment la PMA sans père pour les couples de femmes. Un.e partisan.e de cet évident progrès sociétal se sera senti pousser des ailes.
On ne peut s’empêcher de penser, également, aux propos, récemment exhumés, de la conseillère de Paris Alice Coffin, élue EELV féministe et homosexuelle, assénant, sur RT France, « ne pas avoir de mari, ça m’expose à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée ».
Effectivement. Et ne pas avoir de bombe de peinture, ça évite de faire des tags contre les pères.
Tout cela est particulièrement nauséabond, comme ils disent...
Alors que l’Église catholique est de moins en moins influente sur la société et ses mœurs, que la communauté LGBT fait l’objet de toutes les attentions législatives, ce sont nos cathédrales que l’on brûle ou dégrade, et la famille traditionnelle qui est décriée.
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