Migrants au théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris : reportage impossible

200 MNA à la Gaîté Lyrique
@Boulevard Voltaire

Au théâtre de la Gaité Lyrique à Paris, plus de 200 mineurs isolés soutenus par le Collectif des jeunes du parc de Belleville attendent de la mairie de Paris qu'elle leur donne un toit. C'est la septième fois que des mineurs non accompagnés (MNA), soutenus par ce collectif, investissent des lieux publics à Paris en un an. En arrivant sur les lieux, nous sommes tombés nez à nez devant une grande banderole sur laquelle était inscrite : « Des places, il y en a pour loger tous les MNA ». Plusieurs dizaines de personnes d'origine nord-africaine occupaient les lieux dans le calme.

 

 

Un lieu culturel public ouvert au public

Nous avons rencontré un homme réalisant un reportage pour le collectif. Nous lui avons demandé de rencontrer le responsable. Pendant qu'il allait se renseigner, nous sommes allés filmer l'exposition Trans Galactique sur les identités trans, ouverte au public. De nombreuses personnes se tenaient parmi les stands, certaines étaient allongées sur des literies. L’un priait tranquillement Allah.

 

 

Il se trouve que le théâtre est à moitié financé par la mairie de Paris, avec un budget total d'environ 9 millions annuels.

La chasse aux « fachos » par l’intimidation et la brutalité…

L'homme qui réalisait le reportage pour le collectif a proféré des menaces et nous a plaqués contre le mur. Excités par l'esclandre, des dizaines de MNA se sont joints à lui pour nous acculer contre le mur des toilettes, toujours dans la salle principale. Nous avons été brutalisés, l'un d'entre nous a été tiré par le col et on lui a arraché et volé le téléphone portable qu'il avait entre les mains, tandis que l'employée du collectif confisquait notre micro. La meute s'est mise à crier : « Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers. »

Heureusement, un agent de sécurité est arrivé. Il nous a finalement exfiltrés, derrière l'objectif de nombreux téléphone des MNA qui nous harcelaient. Encerclés dehors, sans issue, et tandis que certains nous bousculaient, nous sommes restés pacifiques mais indignés. Une autre agent de sécurité nous a définitivement aidés à sortir de là. Enfin en sécurité, nous avons ensuite attendu une demi-heure pour récupérer le téléphone volé.

Deux heures plus tard, alors que nous nous tenions devant la façade du théâtre pour expliquer face caméra ce qui s'était passé, des MNA se tenaient sur le perron. Au bout de quelques minutes, les agents nous ont interpellés pour nous demander de partir pour ne pas « remuer le couteau dans la plaie », précisant que face à ces deux cents « enfants », ils ne pourraient pas faire grand-chose. Et de poursuivre : « Vous pouvez vous estimer heureux qu'on vous ait sauvés des griffes de ces enfants, ils étaient prêts à vous sauter dessus. » Des « enfants » qui bénéficient de la présomption de minorité qui nécessite l'appréciation d'un juge pour la démentir. En attendant, le droit français leur reconnaît des droits comme celui de l'hébergement, financé par nos impôts.

Des intentions pures ?

Dans la foulée, le collectif a publié un communiqué sur les réseaux pour expliquer l'incident. Ils expliquent avoir filmé « l'inconnu » pris à partie invoquant leur principe de « pas de fachos dans nos quartiers ». Ils n'ont fait aucune mention de leur intimidation ni de leur brutalité, reconnaissant simplement que leur « réaction n'a pas été plaisante ».

Ce n'est pas la première fois que de nombreux MNA, soutenus par des militants, investissent des lieux publics, prenant en otage les administrés, et exigent qu’on leur trouve un logement financé par nos impôts. Et cela marche, comme l'expliquait le Bondy Blog, le 10 avril.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 23/12/2024 à 10:46.

Vos commentaires

26 commentaires

  1. ce théâtre risque de faire faillite et fermer… comme d’habitude, la gauche préfère mettre au chômage les travailleurs français…

  2. Je suis bien surpris par ceci « … l’employée du collectif… » Un collectif n’ayant aucune existence juridique, il ne peut en aucun cas employer du personnel.

  3. Que faisons-nous au juste contre ça ? Rien. On se laisse envahir…toujours rien. Ils en profitent d’autant plus qu’ils sont aidés par de traîtresses associations qui reçoivent des subventions payées par nos impôts et malgré nos protestations, elles n’entendent rien. Et leurs géniteurs ? Ils devraient normalement les réclamer pour en prendre soin mais ils n’en font rien. Conclusion : Puisqu’on laisse faire, nous sommes donc des bons à rien. Et continuons comme ça, il ne nous restera plus rien. J’en rage mais ça ne sert à rien.

  4. Il faut commencer par considérer ces « MNA » comme majeurs jusqu’à preuve du contraire. Cette façon de prendre pour argent comptant leur âge déclaré est proprement inepte. Tant qu’ils auront la possibilité de refuser les tests sans que cela ne remette en question leur déclarations, on en sortira pas.
    En résumé, tu te déclare mineur, fais un test, faute de quoi tu sera considéré comme majeur.

    • Depuis bien longtemps je considère et j’écris que les MNA doivent directement être pris en charge par leurs ambassades ou consulats pour un rapatriement d’office, quitte bien sûr à sanctionner les parents.

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