Migrants mineurs : l’invitation au mensonge
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Le migrant est un être sensible. Pour le Conseil de l’Europe, la procédure visant à déterminer l’âge de celui qui affirme être mineur "ne doit pas être imposée", car elle peut être "effrayante et déstabilisante pour un enfant". Un examen dentaire, une radiographie ou un test de maturité sexuelle traumatisent l’enfant de 28 ans, c’est connu. Ces mesures doivent intervenir "en dernier ressort", affirme le comité chargé du dossier. Un migrant chauve, courbé sur une canne, qui déclare avoir 17 ans pourra éventuellement être examiné par des spécialistes. Peut-être un cas de sénilité précoce ? Un petit Malien qui s’est déguisé pour Halloween ?
"En l’absence de preuves qu’une personne est un adulte, le principe général de présomption de minorité impose de considérer cette personne comme un enfant." L’enfance étant considérée comme terminée vers l’âge de 12 ans, la recommandation est révélatrice de l’état de niaiserie avancée de ses auteurs. La sacralisation du migrant pourrait les amener à demander de placer le nouvel arrivant dans une poussette. À tout hasard. Il peut s’agir d’un bébé qui fait plus que son âge…
Il va sans dire que ces mesures qui semblent, en revanche, avoir été rédigées par des adolescents immatures vont entraîner une explosion du nombre de migrants se déclarant mineurs. Les privilèges du statut vous amènent n’importe quel Malien de 32 ans à sucer son pouce et se revendiquer tout droit sorti d’une école maternelle : droit à hébergement et soins adaptés aux enfants, droit au regroupement familial, protection contre l’expulsion ou la reconduite à la frontière… Plus aucun majeur à l’horizon. Des hordes de gaillards en couches-culottes à la frontière italienne !
Le bénéfice du doute pour l’attribution d’aides sociales est une grande première. Des allocations familiales au cas où les parents auraient vraiment neuf enfants comme ils l’ont indiqué sur l'imprimé. L’allocation chômage sur la bonne foi du demandeur… L’idée est à creuser.
Favoriser l’arrivée de réfugiés d’une guerre qui n’existe pas puis les aider à rester sur la base de fausses déclarations s’appelle pratiquer une politique d’immigration imposée. Sur ce point, le doute n’est pas permis. La fourberie préside à ces recommandations farfelues.
D’après Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, le nombre de prises en charge des mineurs étrangers isolés explose partout en France et les structures sont en voie de saturation. Coût annuel pour l’ensemble des départements : un milliard d’euros. Le doute ne fait pas toujours de bénéfices.
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