Muhammad Abdallah Kounta : l’athlète qui n’aimait pas la France

Capture d'écran © France3 Grand Est
Capture d'écran © France3 Grand Est

L’immigration est une chance pour la France… ou pas. S’il n’a pas vraiment brillé en finale du 4 x 400 mètres des Jeux olympiques de Paris où il est arrivé à la 9e et dernière place, le coureur Muhammad Abdallah Kounta a, depuis, trouvé une autre façon de faire parler de lui. Plusieurs de ses tweets viennent en effet de refaire surface sur les réseaux sociaux, lui valant une belle polémique. Des messages qui témoignent d’une haine viscérale d’Israël. « Au village olympique, tous les bâtiments étaient grand ouverts, tu pouvais rentrer comme tu veux, sauf un seul bâtiment surveillé par le GIGN. Je vous laisser deviner lequel », écrivait-il durant les JO, moqueur. L’athlète, qui se revendique « musulman et fier », a également reposté un tweet montrant un dessin d’athlètes israéliens portant leur drapeau, des armes à la main et une tenue maculée de sang. L’image est accompagnée d’une phrase : « Bannir les tueurs d’enfants des JO ». Dans d’autres messages tout autant sympathiques, il souhaitait « l’enfer le plus terrible et le plus horrible aux sionistes et leurs soutiens », quand il ne prenait pas carrément la défense des pogromistes du Hamas.

Sous le feu des critiques, M. Kounta a préféré mettre son compte X hors ligne, le temps d’effacer les posts les plus problématiques. Il a ensuite tenté de se justifier, expliquant que ses propos avaient été « sortis de leur contexte » et que certains mauvais esprits essaient de lui créer de toutes pièces une « réputation d’antisémite ». Ce qu’il n’est pas du tout, du tout, bien naturellement, c’est évident. Vice-président du conseil régional d'Île-de-France, Patrick Karam ne s’est heureusement pas laissé berner et a annoncé des sanctions immédiates. « Les propos de Muhammad Abdallah Kounta sont inacceptables et méritent les sanctions les plus lourdes. Je viens d'échanger avec la Fédération française d'athlétisme et sa DG. Ils vont faire un signalement au procureur aux fins de poursuites pénales, le suspendent immédiatement et saisissent la commission de discipline pour le radier définitivement. » La mise au placard du coureur a également été confirmée et saluée par le ministre des Sports démissionnaire Amélie Oudéa-Castéra.

Le service minimum de la presse

Du côté de la presse de gauche, immigrationniste et « vivre-ensembliste », c’est évidemment la gêne qui prédomine. Le Monde s’est contenté du strict minimum en reprenant une dépêche de l’AFP et en utilisant du vocable un brin euphémisant de « propos incitant à la haine ». Dans le même genre, Le Parisien a pointé des messages vaguement « compromettants ». Libération a fait très fort et réussi à rejeter la faute sur la « fachosphère », obscure entité d’extrême droite qu’il est toujours bon de blâmer quand on cherche à faire diversion des vrais sujets.

Tous auront passé sous silence les autres faits d’armes du sieur Kounta. Aucun n’aura jugé utile d’indiquer que le sportif affirmait, dans ses tweets, l’obligation du port du voile pour les femmes musulmanes ou l’interdiction, pour celles-ci, de consulter certains médecins de sexe masculin. « Si un homme laisse sa femme voir un gynécologue, c’est qu’il n’a aucune dignité », estime-t-il en effet. Autre détail intéressant : l’homme suit la page Facebook d’Hassan el-Banna fondateur des Frères musulmans, organisation islamiste classée comme terroriste par de nombreux pays. Tiens, tiens…

Médaille d’or de la haine de la France

Le plus sidérant, dans cette histoire, reste sans doute qu’on ait autorisé un tel athlète à concourir sous les couleurs bleu-blanc-rouge alors qu’il n’a jamais rien caché de sa haine de la France. Le dénommé Muhammad Abdallah Kounta avait, en effet, relayé sur X des publications ouvertement antifrançaises, qui qualifient l’Hexagone de « pays de racistes dégénérés ». « Je suis trop heureux loin de la souffrance », affirmait-il aussi. Dans une autre série de tweets pour le moins troublants, l’athlète avouait son envie de « tuer Petit Blanc »… On en a condamné pour appel à la haine pour moins que ça.

 

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

91 commentaires

  1. Une preuve de plus que la nationalité ne s’échange pas contre une médaille aux JO. Pourquoi avoir octroyé la nationalité française à cet homme ? Parce qu’il court vite ? ça n’est clairement pas suffisant … Qu’on la lui retire et qu’il parte avec sa médaille.

  2. Tu as le droit de ne pas aimer la France mais par contre tu aimes bien recevoir toutes les aides : allocations, primes en tous genres etc…Hein ?

  3. Dans pas mal de pays notamment en Asie , les autochtones pensent réellement que les français ressemblent à ce terroriste , barbe inclue

    • tout à fait d’accord avec vous. Oui mais ailleurs financièrement c’est quand même moins bien alors il préfère rester en France bien qu’il la hait.

  4. Ses propos sont condamnables et inadmissibles mais il doit etre poursuivi sur le plan legal et non pas sportif. Ce n est pas le rôle des fédérations sportives de juger les pensées. Encore un exemple de la tyrannie douce qui s installe partout. On va bientôt virer des profs pour leur publication non conforme a la doxa sur BV par exemple?

    • bah non, parce que justement sur BV il n’y a pas de  » doxa » – il n’y a que le compte rendu d’actualités de tout bord ! Mais en effet si aujourd’hui on devait  » virer des profs » pour leur publications je pense que l’Education nationale ne pourrait plus fonctionner ! Ceci étant en effet cet individu devrait être poursuivi sur le plan légal pour ses propos injurieux – quand a la fédération sportive c’est en amont qu’il faut  » vider la poubelle » ! après coup çà fait négligé

      • Merci de votre réponse. Mais je m etais mal exprimé. Je voulais dire, on va virer de l education nationale des profs qui publient sur BV des commentaires non confoeme à la doxa du camp du bien. Excusez moi pour mon ambiguïté
        Cordialement

    • Il ne s’agit pas là de « liberté de pensées » tout le monde a la liberté de penser ce qu’il veut… c’est au niveau de la « liberté d’expression » que ca devient grave et passible de poursuites par la loi car racistes, antisémites, incitation à la haine…
      Ce sont des propos tout autant condamnables en justice par loi, que professionnellement par une exclusion à l’égard d’un sportif représentant la France dans une fédération sportive. Idem pour toutes corporations officiant au nom de la France (y compris fonction publique) qui pourraient avoir des comportements ou des propos non conformes aux lois de la république dans le cadre de leurs fonctions, car de tels agissements éclaboussent la France. Normal de se dissocier de ces personnes qui auront alors la liberté d’assumer leurs « idées », seules et en nom propre,

  5. Voilà précisément ce qui n’est plus supportable ou admissible dans ce pays ! Vous n’aimez pas la France ? Barrez -vous !

    • Quel désastre que cet état d’esprit presque pas formaté par l’islamisme rampant tel un crotale notamment dans notre Pays. Ce genre d’individu très dangereux et dépourvu de toute instruction doit être traduit en justice afin d’y être jugé pour ses propos et sa haine de la France, puis si les Juges font bien leur boulot, emprisonné et extradé du pays.

  6. Encore une énième fois je trouve que ces individus en très grand nombre ont chois la France en toute connaissance de causes sans la moindre possibilité d’ignorer ce qu’ils allaient découvrir, nos sommes bien sensés de les y refaire partir de gré ou de force.

  7. « arrivé à la 9e et dernière place… « , la performance de l’athlète en question n’a certainement pas été pour rien dans la rapidité et la sévérité que les instances sportives ont démontrées dans leur prise de décision à son encontre.

  8. Les menaces , la haine affichée contre les Blancs , devraient constituer des éléments suffisants pour la déchéance immédiate de nationalité et l’expulsion du pays .

  9. Qu’ils retournent dans leur pays d’origine , et avec toute leur famille bien entendu …

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