Municipales de 2026 : Rémi Féraud pour succéder à Anne Hidalgo ?

Brève breve

Si Anne Hidalgo laisse toujours planer un doute sur un troisième mandat à la mairie de Paris, Le Parisien écrit qu’elle aurait adoubé comme possible successeur le socialiste Rémi Féraud. Celui-ci est l’ancien maire du Xe arrondissement (2008-2017), actuel sénateur de Paris et président du groupe « Paris en commun » (celui de la majorité au Conseil de Paris).

Un aperçu des convictions de Rémi Féraud en matière de vie urbaine? « Pour lutter contre la pollution et adapter la ville au changement climatique, il faut réduire la place de la voiture. C’est une politique que les Parisiens ont toujours soutenue et que nous devons poursuivre dans la durée », tweetait-il tout récemment sur X. Il est aussi membre de la commission « Environnement - Climat et Biodiversité - Propreté » - ce dernier point risquant de peser dans la campagne au vu du succès, sur les réseaux sociaux, du hashtag #SaccageParis qui dénonce l'état des rues parisiennes.

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15 commentaires

  1. Proposée par G. Deferre, ministre de l’intérieur sous le gouvernement Mauroy, la loi PLM, promulguée le 31 décembre 1982, établit une nouvelle procédure d’élections municipales pour les trois plus grandes villes de France, à savoir Paris, Lyon et Marseille.
    Le suffrage universel direct y est remplacé par ce qui sera appelé un suffrage universel indirect. Confiscation légale – un temps battue en brèche par le grand chelem de Jacques Chirac en 1983 -, du droit citoyen de choisir démocratiquement le dépositaire de la magistrature suprême, le système instauré ne tardera pas à dévoiler la perversité partisane de son principe ouvrant à deux battants, les portes du tripatouillage politicien occulte.
    En 2022, une pétition parisienne réclamait « l’élection du maire de Paris au suffrage direct ». Le Président Macron y était favorable. Qu’en est-il advenu ?
    Tous les « vieux parisiens » le reconnaissent : « Paris n’est plus Paris ». Dépotoir éventré, vandalisé, dépersonnalisé, surendetté, investi par les rats et fuit par nombre de ses habitants traditionnels. Le désert bétonné de Le Défense en présente pour le Grand Paris, un triste syndrome.
    Le manque de temps m’interdit de pousser plus avant l’analyse.
    Merci à qui m’aura lu.

  2. Si les parisiens sont anti-voiture alors qu’ils rendent toutes les rues de la ville piétonne et ne se fassent approvisionner que par des engins animés de la seule force musculaire. Six ans à ce régime et après ils pourraient enfin comprendre.

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