Muriel Robin : vous n’aurez pas ma peine

Les pleurnicheries de Muriel Robin ne sont qu'une occasion de dérouler la petite propagande idéologique.
Muriel Robin

Muriel Robin ne fait plus rire. Son militantisme LGBT est lassant. Ce samedi, c'est sur le plateau de l'émission « Quelle époque » qu'elle joue les victimes : « Je suis la seule actrice au monde à assumer mon homosexualité », un frein à sa carrière, l'explication suprême pour justifier sa mise à l'écart pour les rôles de comédiennes. Et de conclure : le cinéma français est homophobe.

La très militante Muriel Robin

Ne soyons pas dupes. Pour l'humoriste-actrice-réalisatrice-metteur en scène, ce n'est qu'une occasion de dérouler la petite propagande idéologique. Elle a déjà utilisé son art toujours dans le même sens, on a l'habitude : les pièces Les Monologues du vagin, jouée avec sa compagne Anne Le Nen, ou Ils s'aiment, avec Michèle Laroque, chantent invariablement la même ritournelle. Les homophobes sont partout et dangereux, et les homosexuels persécutés. D'où sa participation à des clips de campagne « engagés » toujours sur le même thème (De l'amour, réalisé par Urgence Homophobie).

Muriel Robin est une militante. Fidèle soutien et surtout marraine de la fondation Le Refuge, qui se donne pour vocation d'« offrir un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical, psychologique et juridique aux jeunes LGBT+ (majeurs et mineurs compris), victimes d'homophobie et de transphobie, y compris dans le cadre de leur propre cellule familiale ». Une œuvre qui perçoit des subsides de la collectivité publique (plus d'un million d'euros en 2022), soutenue par de grandes entreprises (La fondation Renault, TF1, France Télévisions, NRJ, Nespresso, Lewis, etc.), et se trouve dans le collimateur des médias et de la Justice. Son ancien dirigeant, Nicolas Noguier (remplacé par un ancien député macroniste, Pacôme Rupin), a été, en janvier dernier,  mis en examen pour viol et agression sexuelle. Son compagnon et cofondateur du Refuge, Frédéric Gal, est lui aussi mis en examen pour deux faits de harcèlements sexuels. Tous deux font l'objet d'une enquête pour travail dissimulé et harcèlement moral sur plusieurs salariés et bénévoles de la fondation.

Sans incidence aucune sur cet agrément octroyé à la fondation depuis 2014 et renouvelé en 2020 pour une durée de cinq ans par l'Éducation nationale qui lui permet d'œuvrer dans nos écoles, primaires et secondaires et auprès des élèves et du personnel en tant qu'association « éducative complémentaire de l'enseignement public ». Au menu : ateliers de créations d'affiches sur les thématiques LGBT, diffusion d'un guide « pour mieux comprendre les demandeurs d'asile LGBT en Europe », sensibilisation à la cause des élèves trans et autres réjouissances. La fondation se vante d'avoir, durant l'année scolaire 2022-2023, fait intervenir 120 bénévoles auprès de 8.000 élèves.

Rien n'arrête les militants de la cause, à en croire le site Mediapart qui révèle, au mois d'avril 2022, que « Frédéric Gal, l’ancien directeur général de la structure, également mis en examen pour "harcèlement sexuel", poursuit des interventions en milieu scolaire ».

Une vie professionnelle bien remplie

Revenons à Muriel Robin. Outre ses engagements associatifs, et contrairement à ce qu'elle laisse penser, l'humoriste, à 68 ans, peut se vanter d'avoir une vie bien remplie : « 17 films et 23 téléfilms/séries, 13 spectacles », souligne, taquin, un abonné X.

En 2007, elle reçoit même un Emmy Awards pour son rôle dans Marie Besnard, l'empoisonneuse... remarque un autre internaute avec, à l'appui, un petit rappel de la vidéo de la cérémonie.

De quoi faire pâlir d'envie, on imagine, l'immense majorité des acteurs français qui, eux, n'ont pas cette chance. Dans un éclair de lucidité, Muriel Robin, un jour, a confié à un journaliste ne pas s'être sentie à la hauteur, lors du tournage du film Les Visiteurs 2 : « Je n'ai pas été heureuse, donc je n'ai pas été très drôle et je n'ai pas été très bonne non plus. » Un constat d'échec qui arrive au commun des mortels. Une preuve supplémentaire, aussi, que les positions victimaires de Muriel Robin ne sont qu'un prétexte pour servir la grande cause LGBT et rien d'autre.

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Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

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