Nicolas Bay explique pourquoi il quitte Marine Le Pen pour Éric Zemmour
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Nicolas Bay, député au Parlement européen, ancien membre du bureau exécutif du Rassemblement national, quitte la campagne de Marine Le Pen pour rejoindre celle d'Éric Zemmour. Accusé de trahison par ses anciens pairs, le nouveau vice-président de Reconquête assure rester loyal à ses idées au micro de Boulevard Voltaire. "Ceux qui sont attachés à la patrie avant d'être attachés à un parti se disent que l'homme capable de porter nos idées et de rassembler, c'est Eric Zemmour", affirme Nicolas Bay.
https://youtu.be/rOZQZYeBUmU
L'évocation par Marine Le Pen d'un "communautarisme catholique", tant dans Causeur que dans le Figaro, a-t-elle pesé dans votre décision ?
Comparer cette idéologie islamiste qui est le grand défi à relever aujourd’hui des nations européennes c’est le combat contre l’islamisme. Comparer cela avec un prétendu communautarisme chrétien me semble absolument gravissime. En réalité elle devrait d’ailleurs s’interroger puisqu’elle est contente de s’afficher aux côtés de Viktor Orban qui lui défend en toutes circonstances les racines chrétiennes des nations européennes et combat l’activisme LGBT.
Avez-vous une divergence de fond ou de stratégie avec Marine Le Pen ?
J’aurais tendance à dire les deux. Je ne le dis pas avec gourmandise et amertume, mais avec un peu de gravité. J’étais un militant du Rassemblement national depuis toujours. Je me suis engagé dès l’adolescence parce que cela correspondait à l’idée que je me faisais du combat politique et de l’engagement au service de la France. Ces dernières années, j’ai pu constater un certain nombre de renoncements, de virements et de reculades sur beaucoup de sujets que je considère comme fondamentaux et sur lesquels les Français nous attendaient. Marine Le Pen a fait ces choix-là, je les respecte, car ce sont ses choix, mais lorsqu’il y a une divergence de fond, il faut l’assumer. C’est finalement ce que je fais.
Si on veut rassembler les Français, il faut d’abord être capable de rassembler son propre camp. Or, ce qui caractérise la vie du Rassemblement national depuis maintenant de nombreuses années, ce sont ses départs successifs, des gens sont poussés vers la sortie, simplement parce qu’ils expriment une sensibilité. Marion Maréchal a été poussée vers la sortie, Florian Philippot et plus récemment Gilbert Collard puis Stéphane Ravier, seul sénateur du Rassemblement national, et aujourd’hui c’est moi qui ai été poussé vers la sortie avec des accusations diffamatoires. Tout cela montre une incapacité structurelle, à la fois de Marine Le Pen et du Rassemblement national sous sa forme actuelle, à se positionner comme une vraie force alternative de rassemblement. Je le regrette pour les militants auxquels je reste très attaché et même sur le plan affectif, mais indéniablement aujourd’hui l’outil Rassemblement national et la candidature de Marine Le Pen ne sont plus en capacité de rassembler les patriotes pour rassembler les Français et dégager une majorité.
C’est donc ce qui m’a conduit à soutenir la candidature d’Éric Zemmour. Il défend une ligne politique claire. C’est la clarté, la sincérité et la capacité de rassemblement, qui à mon avis, font la différence.
Je vais vous énumérer quelques points de divergences de fond.
D’abord Marine Le Pen a renoncé à la sortie de Schengen puis à la sortie du carcan qu’est devenu la Cour européenne des droits de l’Homme. Il est évident que si l’on reste dedans et si on reste soumis aux juridictions européennes, on ne pourra rien faire, notamment en matière migratoire.
Elle a également renoncé à la fin de la bi-nationalité. Or, c’est indispensable d’arrêter avec la bi-nationalité quand on voit que les Franco-Algériens et Franco-Marocains sont souvent des Algériens et Marocains qui aiment leur pays et qui pour un certain nombre d’entre eux détestent la France.
Elle ne veut plus remettre en cause, non seulement le mariage homosexuel, mais aussi la PMA sans père, alors qu’il y a quelques mois seulement encore, elle avait assumé de voter contre à l’Assemblée nationale.
Il y a quelques jours, elle entretenait le flou sur le refus du regroupement familial, alors que Valéry Giscard d’Estaing qui l’avait lui-même mis en œuvre dans les années 70, a reconnu quelques années avant sa mort que c’était l’une de ses erreurs politiques.
Cela fait tout de même beaucoup de sujets très importants sur lesquels nous avons convaincu et mobilisé les Français pendant des années. Aujourd’hui, celui qui représente la clarté et la fermeté sur ces questions, c’est Éric Zemmour.
Cette décision mûrit-elle depuis longtemps ? Pourquoi choisir de partir aujourd’hui ?
Lorsqu’Éric Zemmour a annoncé qu’il avait des intentions de candidature, je n’y croyais pas du tout. Je connais Éric Zemmour depuis plusieurs années puisqu’on entretenait des relations amicales, j’appréciais le journaliste, l’essayiste, l’homme d’une grande érudition, le polémiste et l’écrivain à succès. Je ne pensais pas que les conditions étaient réunies pour une vraie percée politique.
Dès lors que Marine Le Pen souhaitait être candidate et qu’elle avait fait en sorte de pouvoir l’être , notamment en éliminant toutes formes de concurrences, il n’y avait pas la possibilité. Dès qu’il a été candidat, on a vu dans les sondages, des millions de Français se sont spontanément tournés vers lui et ont d’ailleurs cessé d’être des électeurs du Rassemblement national. On avait d’ailleurs déjà observé ce phénomène aux municipales et aux régionales où beaucoup d’électeurs du Rassemblement national n’étaient pas allés voter. On aurait dû entendre ce signal, mais il n’a pas été entendu. Cela montre que finalement une démarche un peu hors des partis est une démarche de sincérité, un gage d’honnêteté intellectuelle et de crédibilité. Il a cette capacité à rassembler des personnes venant des Républicains, de la droite traditionnelle comme Philippe de Villiers ou du Rassemblement national comme moi et beaucoup d’autres. Cela lui permet, à mon avis, à la fois de créer une vraie dynamique et d’être en situation de l’emporter s’il est au second tour face à Emmanuel Macron. Il a justement cette position qui lui permet de rassembler un spectre large de l’échiquier.
Lors de son propre départ, Gilbert Collard avait évoqué une stratégie de départ, façon supplice chinois. Est-ce quelque chose de déjà planifié ou est-ce un départ entraînant l’autre ?
Je ne crois pas qu’il y ait une stratégie. En réalité, des électeurs se tournent vers Éric Zemmour, et successivement des cadres, des élus locaux le font spontanément quand ils se sentent prêts.
Il n’y a donc pas de stratégie derrière tout cela. Cette rhétorique un peu complotiste que j’ai entendue de la part de Marine Le Pen et de quelques-uns de ses caporaux m’a fait un peu sourire.
Cela voudrait dire que le million de Français qui a autant de fois voté pour Marine Le Pen et qui se tourne aujourd’hui vers Éric Zemmour se serait aussi concerté entre eux. Tout cela est un peu ridicule. On voit simplement que ceux attachés à la patrie avant d’être attachés à un parti se disent qu’Éric Zemmour est celui capable de porter nos idées efficacement et de rassembler.
Ils se tournent donc naturellement vers lui. Je pense que ce phénomène va s’accroître dans les prochaines semaines. D’autres élus locaux à la fois du Rassemblement national et des Républicains vont sans doute entreprendre les démarches. Il n’y a pas de stratégie ni de complot. C’est simplement des hommes et des femmes qui se comportent en hommes et en femmes libres et qui essaient d’être les plus efficaces au service des idées qu’ils considèrent comme fondamentales pour sauver la France.
Dans un entretien récent à la radio, vous avez utilisé le mot « sectaire » en parlant du Rassemblement national. Le propre des sectes c'est que l'on peine à en sortir, vous avez quand même réussi à en sortir... Pouvez-vous préciser votre propos ?
J’ai dit cela parce que lorsqu’on voit l’extrême agressivité déployée contre ceux qui font simplement un choix politique et assument le fait de soutenir un autre candidat parce que cela correspond à leurs idées, cette extrême agressivité est un peu révélatrice de ce qui se passe. J’arrête le parallèle à ce stade-là. Encore une fois, je n’ai pas envie de critiquer ce qui a été très longtemps ma famille politique.
Il faut simplement respecter la liberté de chacun et ne pas avoir une conception dévoyée de la fidélité. On ne doit pas la fidélité à un parti, qui n’est qu’un outil auquel on peut être attaché, ce n’est pas une finalité.
En politique, on doit la fidélité à ses convictions et à ses électeurs. Je considère aujourd’hui que les convictions profondes qui sont les miennes, que j’ai mûries à travers le temps et dans mon engagement politique, c’est Éric Zemmour qui le représente le mieux. Ce constat que je fais en tant que responsable politique, le million de Français le fait aussi. Le million de Français a voté pour Marine Le Pen et s’apprête aujourd’hui à voter pour Éric Zemmour.
Comment expliquez-vous cette contradiction apparente entre l’hémorragie des cadres et une bonne tenue dans les sondages qui persiste ?
Je crois qu’il y a des phénomènes d’inertie en politique. Beaucoup de Français ne se sont pas encore intéressés à la campagne électorale. Nous sommes à moins de deux mois du scrutin. Beaucoup de Français ne s’intéresseront à la campagne présidentielle que les dernières semaines, car ils sont accaparés par leur problème personnel et professionnel. C’est un phénomène inévitable.
Je constate qu’il y a quelques mois, Marine Le Pen a commencé à 26 % dans les sondages et qu’aujourd’hui, elle est à 14 ou 15 %. Cela montre bien que beaucoup d’électeurs se sont détournés de sa candidature. Je n’ai pas d’animosité personnelle à son égard. Nous avons travaillé ensemble et j’ai du respect pour elle, mais je pense qu’elle représente une offre politique un peu dépassée, qui je pense, suscite non pas l’hostilité, mais une forme d’indifférence. Beaucoup de Français et de Françaises considèrent qu’elle n’est pas susceptible de rassembler et de gagner. Parce qu’Éric Zemmour a ce talent et cette sincérité, il est aujourd’hui en capacité de la supplanter et se qualifier pour le second tour. Ensuite, il faudra mener cette grande bataille qui nécessitera de se rassembler. Je ne veux pas avoir de mots trop durs ou outranciers à l’égard du Rassemblement national et plus encore des électeurs du Rassemblement national. Lorsque j’étais au Rassemblement national, je disais « n’attaquons pas Éric Zemmour, ce n’est pas un ennemi et ne l’attaquons surtout pas avec les arguments de la gauche ».
Maintenant que je suis aux côtés d’Éric Zemmour, je ne me livrerai pas à une guerre civile entre patriotes. Il faudra se rassembler au second tour avec un objectif clair et empêcher d’avoir cinq années de plus avec Emmanuel Macron à l’Élysée qui n’aura même pas à se préoccuper de sa réélection et qui risque de brutaliser la France et les Français encore plus que lors de son premier quinquennat.
Précisément, que répondez-vous à ceux qui disent que finalement cette double candidature pourrait être contre-productive, rendant le ticket d’accès au second tour assez bas ce qui permettrait à Valérie Pécresse ou à Jean-Luc Mélenchon de tirer leur épingle du jeu ?
La compétition c’est la vie. Aujourd’hui, le risque que Valérie Pécresse se qualifie s’estompe. Je pense d’ailleurs qu’il y a une fracture très profonde entre les dirigeants des Républicains que Valérie Pécresse incarne et l’électorat des Républicains. Les dirigeants des Républicains sont tous proches idéologiquement d’Emmanuel Macron. Il y a une forme de gémellité entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron. Ils sont tous les deux des technos centristes.
L’un plutôt de centre gauche et l’autre de centre droit. Il y a quelques différences qui relèvent plus de la sociologie que de l’idéologie, mais ils sont à peu près d’accord sur tous les sujets. Valérie Pécresse essaie de faire une campagne en se déportant sur sa droite et en essayant de parler aux électeurs de droite, en adoptant une attitude et un langage qui ne lui sont pas familiers. Cela sonne incroyablement faux. On en a eu un brillant exemple lors de son lancement de campagne en meeting.
Beaucoup d’électeurs des Républicains sont encore dans cette famille politique. S’ils veulent vraiment voter pour une droite de convictions assumées et veulent un vrai vote patriote, ils doivent se tourner assez naturellement vers Éric Zemmour, non pas comme un vote utile, mais comme un vote efficace pour à la fois défendre leurs idées et pour les faire triompher. La force de la candidature d’Éric Zemmour est sa position centrale sur l’ensemble du spectre patriotique, sa capacité au second tour à fédérer, aussi bien des électeurs issus du Rassemblement national que ceux issus des Républicains qui ne sont pas du tout en phase avec la direction des Républicains, idéologiquement largement macronisé.
Vous qui connaissez de fait les deux appareils, tenez-vous comme acquis que le candidat qui n’arrivera pas au second tour appellera à voter pour l’autre, pour celui qui sera au second tour ?
Oui, je crois qu’il faudra se rassembler. On n’en est pas encore là. Aujourd’hui, c’est la campagne du premier tour et les Français méritent d’avoir un vrai débat démocratique sur le fond et les idées. Il faudra avoir cette volonté de rassemblement des patriotes. Dans les sondages, on a trois candidats à peu près à égalité. Le seul qui enclenche une vraie dynamique, qui a un afflux d’adhérents de Françaises et de Français dans ses meetings, c’est Éric Zemmour. Il présente une offre politique renouvelée et adaptée à ce que les Françaises et les Français attendent, face à des partis qui sont à la fois enclavés et sclérosés.
Pour être précis, si Marine Le Pen arrive au second tour, vous pensez qu’Éric Zemmour appellera à voter pour elle et si Éric Zemmour arrive au second tour, vous pensez que Marine Le Pen appellera à voter pour Éric Zemmour ?
Je ne veux pas parler à la place des autres, mais je pense qu’en effet, il y aura cette volonté de rassemblement des patriotes. Éric Zemmour fait dès aujourd’hui le rassemblement. Éric Zemmour a cette capacité à rassembler. Certains de ses électeurs viennent aussi bien de la droite traditionnelle, des Républicains ou du Rassemblement national. S’il est capable de rassembler au premier tour, il sera capable de rassembler au deuxième tour.
Dans les médias, on compare souvent le départ des cadres vers Éric Zemmour à l’hémorragie qui s’est produite à un moment vers Bruno Mégret. Selon vous, Éric Zemmour est-il un Bruno Mégret qui va réussir ?
Il n’y a pas grand-chose de commun dans la méthode. Il y a peut-être comme point commun, une démarche initiale qui était de faire sauter cette digue artificielle entre les électeurs des Républicains qui pour beaucoup sont des patriotes, contrairement à leurs dirigeants, et les électeurs qu’on pourrait appeler la droite nationale. Au-delà de cela, il y a une différence de situation. Jamais le pays n’a été aussi prêt à voter pour un candidat qui est clair sur l’islam politique, clair sur le grand remplacement et clair sur le grand déclassement. Ce n’était peut-être pas le cas à la fin des années 90.
Eric Zemmour ne fait pas une scission, il crée un nouveau parti, une nouvelle offre politique.
C’est d’ailleurs spectaculaire.
Aujourd’hui, Reconquête a 104 000 adhérents en un peu plus de 60 jours. C’est à comparer avec les partis qui ont à peu près autant d’adhérents depuis 30 ans et le Rassemblement national qui a 20 000 adhérents, alors qu’il est depuis 50 ans sur la scène politique. Cela en dit long sur les dynamiques. Créer un nouveau mouvement est un gage de succès. Éric Zemmour est parti seul avec une démarche politique claire. Dans sa démarche initiale, il n’avait pas d’équipe d’élus autour de lui ni de parlementaires. Il en a aujourd’hui parce qu’il sait les rassembler. C’est une grande force et une grande qualité.
En revanche, très vite il avait des électeurs, alors que lorsque Bruno Mégret qui a quitté le Front national à l’époque, avait beaucoup de cadres avec lui, mais finalement il n’est pas parvenu à faire cette percée et il n’y a jamais de mobilisation électorale en sa faveur. Les situations sont très différentes.
Vous êtes vice-président exécutif de reconquête avec Guillaume Peltier. C’est symbolique de la recomposition à laquelle aspire Reconquête, un pied qui vient du RN et un pied qui vient de LR ?
Je pense que c’est symbolique et l’objectif doit être efficace. Avec nos parcours politiques différents, Guillaume Peltier et moi-même nous nous retrouvons tous les deux très bien dans la candidature d’Éric Zemmour, dans le projet politique qui est le sien et dans la volonté de rassemblement. Notre nomination incarne de manière concrète cette capacité à rassembler.
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86 commentaires
Bravo à Nicolas Bay de rester un fidèle et sympathique amoureux de la France
Et tout ça pour finir par la « Reconquête » de l’Élysée pour Emmanuel Macron !
il y aurait eu trahison si Nicolas Bay était passe chez Mélenchon ou Macron mais vu la similitude des programmes il a Choisy de soutenir celui qu’il jugeait le plus apte a etre élu
de grâce cessons de critiquer MLP ou EZ, nous devons nous rassembler et imposer cette idée aux 2 candidats qui sont complémentaires, l’une apporte le vote populaire qui n’est ni de gauche ni de droite, l’autre le vote de la droite qui n’est pas populaire; ne laissons pas passer cette ultime chance pour la France. Demandons à BV d’organiser non pas une primaire mais un Rassemblement pour la Reconquête qui n’exclurait PERSONNE
Je suis convaincu que Zemmour sera au second tour , mais je le suis moins pour remporter la Présidence . Je crains 2 choses lors de la Finale : 1 – Que trop d’électeurs » Droitistes » n’aillent pas au bout de leurs idées , le moment venu . 2 – Qu’un grand nombre d’électeurs Gauch’iards s’abstiennent et favorisent Macron , alors qu’ils le détestent !
Marine est confuse dans son programme, elle n’en fait qu’à sa tête et elle est la seule à décider. Elle a placé sa famille aux postes clés. Toutes ces raisons accumulées, je m’étonne qu’il reste encore des cadres dans son parti. Que fait Mariani ?
Je pense que le FN puis RN n’aurait jamais du rester dans les mains des Le Pen , c’est cette marque qui a empêché le parti patriote de progresser et de fédérer .
Brave homme qui agonissait MLP et la suppliait de réintégrer le FN très banal! Il y a trois semaines, il hésitait et affirmait la soutenir. Qu’il rende son mandat comme les Collard, Rivière et Maxette. Kotarac lui a rendu son mandat à LFI.
Zemmour n’a aucune chance au second tour contre Macron car les partis de gauche et les déçu de LR voterons pour Macron, de plus pour les législatives une bonne partie des élus LR se rangerons derrière Macron, ils remettrons en avant le barrage républicain et les élus Rn ne seront même pas réélus car l’abstention sera très importante dans le camps des souverainistes
MLP agit en amateur autoritaire et son autorité ne remplace pas l’intelligence d’un Z. Cependant, je voudrais corriger une critique trop fréquente : je crois que si MLP écrit que l’Islam est compatible avec la République cela veut bien dire la même chose que Z lorsqu’il proclame qu’à certaines conditions les musulmans sont ses frères.
Je pense qu’à un moment il faudra choisir sérieusement qui doit gagner ces élections….
Mais il a fait son choix et c’est son choix. Marine Le Pen a perdu les fondamentaux de son père…. Zemmour les reprend à son compte, si je sais lire et écouter……
Je soutiens toujours M Le Pen avec ses imperfections. L’ADN du FN RN est l’immigration. Marine a le mérite de voir que la pauvreté s’installe dans le pays. Ses élus de terrain RN le savent. Deux gros et préoccupants dossiers à traiter et simultanément l’immigration et la pauvreté. Les mairies ont été conquises en s’alliant. Je constate que Zemmour a attaqué MLP d’entrée. Moi, je me fous de la droite qui depuis 1969, a trahi ses zélecteurs. S’imaginer que Zemmour va résoudre est une illusion.
« On » voudrait démolir le RN qu ‘ on ne s ‘ y prendrait pas autrement ….
Et pour quelle issue ?
L’idéal serait un second tour MLP / Zemmour mais il est ABSOLUMENT nécessaire que l’un des deux soit au second tour. Dans ce cas il faudrait que les sondages (aussi peu fiables soient ils) nous montrent lequel des deux aurait le plus de chance de battre Macron. Car si ce dernier faisait 5 ans de plus je crains la guerre civile au vu de ce qui s’est passé pendant ce quinquennat, tempéré toutefois par une crise Covid mal gérée au niveau de la santé mais trop bien gérée au niveau électoral.