Nicolas Sarkozy menace de quitter LR ? Les jeunes militants disent bon débarras !

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Nicolas Sarkozy va-t-il claquer la porte des Républicains ? C’est en tout cas la menace qu’il a proférée, selon les dires d’un cadre du parti, dans le cas où Bruno Retailleau, chef du groupe LR au Sénat, serait élu à la tête du parti. De plus, des proches de l’ancien président de la République ont fait savoir, ce week-end, qu’il ne participerait pas aux élections internes des 3 et 4 décembre prochains. « Il prend de plus en plus de recul », confie un ténor du parti à BFM TV. Le dernier Président de droite a multiplié les actes affirmant ainsi son opposition aux Républicains. D’abord, en ne soutenant pas Valérie Pécresse, puis en appelant à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. « Cela en dit long sur sa filiation avec LR. En réalité, il a déjà quitté le parti », estime Victor Bonnin, responsable des jeunes Républicains d’Ille-et-Vilaine.

Une jeunesse militante anti-Sarko

Si Nicolas Sarkozy a été, pendant de nombreuses années, la figure tutélaire de la droite, il semblerait qu’il ne soit plus autant admiré, surtout par la nouvelle génération. « Moi, je n’ai jamais été sarkozyste, je me définis comme souverainiste », déclare Victor Bonnin, qui s’est engagé en politique pour soutenir François-Xavier Bellamy aux européennes de 2019. Cette défiance de la jeunesse LR envers l'ancien chef d’État s’explique par ses « trahisons » politiques quand il était au pouvoir. Beaucoup lui reprochent de ne pas avoir respecté le référendum de 2005 sur la Constitution européenne en l’adoptant via le traité de Lisbonne. D’autres regrettent l’intervention de la France en Libye. « C’est le quinquennat du renoncement », commente le responsable des jeunes Républicains d’Ille-et-Vilaine. Il ajoute que « même sur les sujets importants à droite comme l’immigration, il n’a rien fait ». À en écouter certains, le départ de Nicolas Sarkozy serait même un moindre mal pour LR. « C’est vrai que ça ne donne pas une bonne image à l’opinion publique quand une grande figure politique critique son propre parti », reconnaît le jeune militant de 18 ans, Yaël Meyer. « Pourtant, je pense que c’est une étape nécessaire afin que les Républicains puissent clarifier leur ligne politique », affirme-t-il.

Rompre avec l’héritage de Sarkozy

Chez les militants, peu sont attachés à la figure de l’ancien Président français, pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont pas connu les campagnes de 2007 et 2012. Un avantage pour « rompre avec l’héritage de Sarkozy », lance Nicolas Perrin de Flers, responsable des jeunes LR de Lozère. Une rupture qui, selon eux, doit s’étendre bien au-delà de la seule personne du fondateur des Républicains. « Si l’on veut en finir avec le sarkozysme, il faut que Bruno Retailleau soit élu et changer de candidats pour les élections européennes. Si des politiques comme Brice Hortefeux ou Nadine Morano sont encore présents, cela montrera que la séparation n’a pas été faite », analyse Nicolas Perrin de Flers. La nouvelle génération de droite veut mettre un coup d’arrêt à l’héritage de Sarkozy et enfin tourner la page pour rebâtir un parti en miettes.

Kevin Tanguy
Kevin Tanguy
Journaliste stagiaire à BV, étudiant en journalisme

Vos commentaires

54 commentaires

  1. Oui bon, Sarkozy était le meilleur allié de la gauche, mais le programme des LR adoubé par ces jeunes est une grotesque farce. L’état français avec 63% est le plus gros au monde, 1er pour le pillage fiscal, 1er pour la distribution « sociale » et 74ème pour la liberté économique en dessous de l’Azerbaïdjan.
    En clair un état véritablement pré-communiste qui a exactement les mêmes symptômes d’effondrement économique.
    .
    Que proposent les LR, par exemple pour la réduction des dépenses publiques ?
    50 milliards d’euros tout mouillés d’économie ce qui représente 3.4% des dépenses et nous ramène… à l’année 2020 et un état à 62% du PIB, soit 30% de plus que l’état suisse et 20% de plus que l’état allemand.
    Le reste est aussi lamentablement dépourvu de toute ambition, voir complètement hors-sol.
    .
    Pour mémoire, même la Suède avec son état maman est 15ème pour la liberté économique et si on étudie en détails les budgets de l’état français, on s’aperçoit que 300 milliards et 3.5 millions de salariés d’état minimum sont à couper le plus rapidement possible. (Et je suis très sympa, l’état le plus efficace en Europe dépense 600 milliards de moins A TAILLE ÉGALE et le nombre de salarié d’état y est de 10% de l’emploi, pas 30% comme en France).
    .
    Bref !
    Il n’y aura PAS de réforme. Les Français, même à droite, même à « l’extrême droite », sont tous persuadés que l’économie doit être administrée par l’état.
    Culturellement, les français sont des socialo-communistes et la chute est inévitable.
    CPEF !

  2. Sarkozy peut s’en aller il a fait fi de la voix des français pour l’affaire référendum Europe, donc bon débarras !!!!

  3. Nicolas Sarkozy c’est le traité de Lisbonne pour contourner le référendum de 2005 ignorant ainsi la volonté des Français, la départementalisation de Mayotte avec ses conséquences catastrophiques en matière d’immigration clandestine, l’intervention en Libye avec la mort de Khadafi qui nous protégeait (un peu) de l’immigration en provenance de l’Afrique noire, les accords du Touquet qui chargent la France du poids de la gestion de l’immigration illégale à destination de la Grande-Bretagne alors même que les Anglais n’en demandaient pas tant.

  4. Sarko pour moi n’a jamais été vraiment de droite et je ne comprend pas les militants UMP qui l’ont choisi pour remplacer Chirac (qui d’ailleurs le détestait).
    N’oublions pas qu’il est de ceux qui ont diabolisé le FN et que, à peine élu en 2007, il s’entoure de : DSK au FMI, Kouchner au quai d’Orsay, Attali comme conseiller, et enfin BHL comme conseiller militaire en Serbie et en Lybie.
    Pour qui roulait VRAIMENT Sarko ? …… surement pas pour la droite.

  5. Tous les Présidents, même De Gaulle, peuvent être critiqués, mais certains ont largement contribué à la grandeur ou à la décadence de la France. De Gaulle sera l’homme de la décolonisation, Sarkozy restera célèbre par sa violation du referendum de 2005, Chirac par son refus de la deuxième guerre du Golfe, Hollande et Macron par l’arrêt programmé de l’indépendance énergétique de la France, Mitterrand par l’abolition de la peine de mort, Giscard par la loi Veil .
    Giscard, sifflé à son départ, sera réhabilité comme l’homme du développement de la France pour les autoroutes, le téléphone et l’ingénierie nucléaire. On finira par lui rendre hommage quand on aura subi cet hiver les restrictions énergétiques et l’inflation galopante avec les émeutes sociales qui s’ensuivront.
    Sarkozy a appelé à voter Macron. Cela suffit à la décrédibiliser.

  6. Dernier président de droite, c’est vite dit. C’est surtout un traître tremblant de trouille devant la gauche. Maintenant le voilà avec macron. Que de convictions, juste bon à aller à la soupe.

  7. Mr Sarkozy brûle de se jeter dans les bras de la macronie. Qu’y a-t-il de différent entre Macron et lui ? Rien. Ils sont tous deux européistes , mondialistes, ignorants de la nation française, méprisant du peuple. Sarkozy a sur la conscience le non respect du référendum de 2005, et l’intervention en Libye. Macron, la deconstruction de la France à marche forcée. Chacun concourt à sa façon à l’abaissement et à la disparition de notre pays.

  8. « ne soutenant pas Valérie Pécresse, puis en appelant à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle »
    Ne pas soutenir Pécresse était une bonne chose, pour moi, en tous cas, ancienne UMP.

    Par contre appeler à voter macron a été plus qu’une erreur, je dirais a été une honte.
    Appeler à voter pour un psychopathe narcissique mégalomane machiavélique : honteux.

    Quand je pense qu’il s’est assis sur le référendum disant non à l’UE, je me dis que, déjà, il commençait à changer de direction et qu’il aurait du s’éloigner d la politique.

    Il vieilli fort mal!

  9. Nous aussi on dit bon débarras et s’il pouvait renoncer à se faire entretenir par le peuple alors là on lui tire notre chapeau .Faut dire qu’il nous coute cher le bougre .Mais ne rêvons pas cette sangsue ne renoncera pas à vivre à nos crochets .

  10. Qu’il parte ça nous fera des vacances en tant que président cas t’il fait de bien pas grand choses mais de mal oui
    refusé le NON au référendum ce remettre dans l’OTAN n’a pas fermé les frontières il a perdu le KARCHER

  11. Nicolas Sarkozy de droite ? Il y a belle lurette qu’il ne l’est plus ! Depuis son élection après laquelle sa première initiative fut de nommer des ministres de gauche emblématiques et trahir son électorat dès le premier jour donc. Et la suite n’est pas meilleure loin de là. J’avais voté pour lui en 2007 et m’en suis mordu les doigts. Une erreur suffit et il a contribué à détruire le parti après s’être acharné contre la France durant 5 ans avec Lisbonne et bien plus. Si LR veut avoir une (petite) chance de survie, il lui faut dégager ces métastases !

  12. Il est clair que N.S. n’est pas libre de dire ou faire ce qu’il veut… Tout comme Fillon, il a été piégé par le « système » et s’est retrouvé devant des juges pas très libres eux non plus… C’est donc ça la nouvelle démocratie.

  13. Que ce soit pour les nouvelles générations ou pour les plus anciennes (je suis né avant la seconde guerre mondiale) monsieur Sarkozy restera l’un des symboles de la décadence française dans tous les domaines et notamment dans le domaine politique.
    Soutenir l’actuel président alors que l’on est censé représenter la mémoire de Charles de Gaulle, fondateur de la Vème République et géniteurs de tous les succès remportés par la France entre 1958 et 1968 dans tous les domaines, est une trahison dont le pays risque de ne plus se relever.

  14. Tout cela n’est que la vérité.
    Il reste maintenant, pour Bruno Retailleau, un petit effort à faire (litote). Ne pas cracher dans le périmètre qui se situe sur sa droite, et suivre l’exemple de François Xavier Bellamy.

  15. N’oublions pas que c’est Sarkozy qui nous ça fait rentrer dans l’OTAN alors que depuis de Gaulle la France avait réussi à ne pas y adhérer. C’est dire le degré de soumission aux USA.

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