Normale Sup : l’Association des élèves souhaite interdire certains couloirs aux hommes « cisgenres »
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Le wokisme fait de nouvelles victimes parmi les prétendues élites de demain : les élèves de l’ENS Ulm. La dernière idée en date, portée par l’Association des élèves de l’ENS, consiste à interdire certains couloirs de l’école aux hommes « cisgenres » - comprenez, aux hommes « qui se sentent hommes ». Alors que, jusque-là, normaliens et normaliennes pouvaient se promener et se loger où bon leur semblait, l’association des élèves propose désormais que la non-mixité redevienne la règle, établissant de ce fait un retour en arrière tout à fait déconcertant. La droite, qui pensait avoir l’apanage du « C’était mieux avant », se voit subitement usurper son rôle par une gauche qui, toujours avec quelques trains de retard, découvre avec stupéfaction que certaines règles datant de plus de deux ans et demi pourraient avoir un intérêt.
Le point de départ de cette discussion sur les couloirs non mixtes remonte à une assemblée générale de la Délégation générale, une influente association d’élèves à qui la direction de l’établissement laisse le soin d’attribuer les « thurnes » (chambres d’internat). Alors que ce type de réunions se cantonnait jusqu’alors à traiter des questions purement logistiques, plusieurs étudiants en ont profité pour mettre sur le tapis le grand problème de notre époque : les agressions sexuelles. À l’instar de CentraleSupelec, de Polytechnique ou encore de Sciences Po, l’ENS ne déroge pas à ce fléau dévastateur qui entache méthodiquement la réputation de chaque grande école depuis quelques années.
Les élèves se sont ainsi exprimés sur le sujet, en toutes nuances, cela va de soi : « Il ne faut pas exclure la possibilité que tous les hommes soient des violeurs », lance l’une, quand un autre martèle que « l’ENS, en tant qu’institution, a le devoir de donner à ceux qui le souhaitent une chambre en non-mixité ». Exit les arguments trop pragmatiques de certains rabat-joie qui se demandent comment les hommes cisgenres pourront passer d’un bâtiment à l’autre s’ils n’ont pas le droit d’emprunter tel ou tel couloir. Exit, aussi, la question des non-binaires et des trans, qui ne sauraient se livrer à de telles bassesses et qu’il n’est, de ce fait, pas question de sanctionner. L’ennemi séculaire, incontestable, c’est l’homme à qui l’on a d’ailleurs accolé l’épithète valorisante de « cisgenre » puisque « homme » tout court ne donne plus tellement d’information sur l’identité de la personne dont on parle.
Il ne fait pas bon être un homme, aujourd’hui, et l’émergence de ce débat en donne une nouvelle fois la preuve : après perte de leur travail et discrimination à l’embauche, il leur faudra, demain, emprunter des chemins détournés pour se rendre dans leurs salles de classe et laisser leurs congénères se répandre en jérémiades lors de « réunions associatives en non-mixité ». Le sujet numéro un y sera encore et toujours ce salaud d’homme « cisgenre » qui opprime et agresse de manière systémique. Mai 68 avait vu les universités s’enflammer pour mettre fin à la non-mixité des établissements. À peine soixante ans plus tard, les étudiants s’écharpent dans l’autre sens. La cohérence des combats de la gauche laisse rêveur…
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38 commentaires
Quand la bêtise atteint un tel niveau … il y a de quoi douter de l’intelligence du genre humain ! Et quand l’homme se place au sommet de la pyramide du « vivant » … je me dis tout simplement : Quelle prétention ! Quel orgueil !
Tout cela se nourrit du mensonge généralisé, officialisé,médiatisé qui a envahi notre societé. C’est l’euthanasie de la mère line Renaud, l’homme enceint du planning familial, le droit de disposer de son corps en tuant les enfants à naître, et autres horreurs. Pauvre France…
ça des élites ? euh … surtout pas ! eh dire que ces abrutis auront des postes à responsabilité , ça fait vraiment peur !
Des gens qui se disent Normaux et qui se croient Supérieurs, comme on disait , il y a 60 ans. Je connais, hélas, j’en fais partie.
Bien d’accord avec vous, je pleur la France de mon enfance !
Jusqu’où cette folie va t’elle s’étendre ?
Et bien évidemment, ces gens seront condamnés pour racisme ou pour discrimination comme Zemmour l’a été ! Ben voyons, notre justice est impartiale …. On pourrait aussi obliger les étudiantes à se voiler pour éviter de tenter ces mâles incapables de se contrôler ! Cela ferait plaisir à nos islamo gôôôôchistes ! Et au fait, les féministes n’ont-elles pas encore proposer de rendre aveugles ces porcs incapables de contrôler leurs instincts lorsqu’ils découvrent une personne de la gente féminine ? Bon là, ça devient compliqué et complètement ingérable dans la mesure où il semblerait que les sexes, femmes et hommes, ça n’existe pas ! A y perdre son latin ….
Il y a une cohérence pourtant. Ces jeunes femmes ne sont malheureusement pas du tout dans une logique réactionnaire et ne pensent pas consciemment que c’était mieux avant ! Elles veulent au contraire poursuivre la lutte contre le « patriarcat » qui les opresse. Elles ne sont pas réactionnaires. Elles sont probablement en grande souffrance du fait d’ un néo patriarcat d’ importation et cherchent comme elles peuvent le moyen d éviter des agressions sexuelles qui ne sont malheureusement pas toutes imaginaires. Puisque, au vue des actualités et nombreux faits divers, il est impossible en France de mettre les délinquants et violeurs hors de nuire ( et notamment les renvoyer dans leur pays d’origine) les plus fragiles et féministes sont conduites à fuir les hommes.
Je ne ni pas le problème, mais je n’accepte pas que l’on vienne emmerder la France entière
Cessez les non ceci non cela. La langue Française se suffit à elle même notamment t pour exprimer la NON mixité. Merci.
Ridicule, comme toujours avec les wokistes. Ils sont champions de la ségrégation au nom du progressisme. À quand un signe distinctif cousu sur la veste des hommes, ( des vrais) comme en 40 ? Franchement c’est grave.
Je ne sais pas si il faudrait mettre un signe distinctif pour les hommes les « vrais « mais si ça continue avec ce wokisme c’est possible à force de vouloir déconstruire,dégenré etc etc
Et quand je lis
« Il ne faut pas exclure la possibilité que tous les hommes soient des violeurs » les bras m’en tombent !! Oui oui c’est franchement grave ! J’ai des petits enfants , tt cela faire peur !!
Ne vous inquiétez pas, ce ne sont que des « zélites en puissance », c’est-à-dire des zombies par rapport à la vraie vie et à la vraie France.
A force d’aller dans les excès, le retour à la réalité risque d’être violent ! Décidément, les études les rendent fous !
Avec ce type de demandes hors sol on comprend pourquoi les professeurs sont si mauvais et ne savent plus transmettre la culture et le savoir. Les élèves filles de l’ENS Ulm sont elles devenues toutes folles ? on a l’impression qu’on a à faire à des débiles mentaux qui ne savent pas quoi inventer pour tomber au fonds du trou de la bêtise.
Ils sont devenus complètement tarés ces générations Z…Le règne du n’importe quoi :sidèrant de bêtise et d’incongruence.Ça doit étre encore une assoc lgbt en filigrane là -dessous:leur pouvoir de nuisance sera cautionné tant qu’on subira Renaissance…
Il faudrait qu’un « cisgenre » porte plainte pour discrimination ,diffamation.Car c’est tout simplement de l’hétérophobie .
Que font donc concrètement les universitaires pour dénoncer ,s’opposer au wokisme à part signer des tribunes?On attend toujours…
L’auteur commence son article en évoquant les « prétendues élites de demain » : le qualificatif « prétendues » est en effet de mise je pense.
Ce n’est pas tant que cette jeunesse se perde en débats surréalistes qui gène, mais plutôt la complaisance active du cadre professoral et administratif qui laisse passer toute cette hérésie sans queue ni tête, si j’ose dire, en tout cas, sans but apparent.
Plutôt que de complaisance, je parlerai bien davantage de lâcheté.
C’est assez risible de voir les « descendants » des soixante-huitards hurler contre la mixité alors que leurs « géniteurs » envoyaient leur « bonnet par dessus les moulins ». Va comprendre, Charles !!
Peut-être faudrait -il remettre les mini-jupes à la mode .Apparemment ,les jeans ,les baskets ,les grosses écharpes ,voire même les voiles ,et le vocabulaire de charretier ,ont un effet dévastateur sur la libido de ces jeunes qu’autrefois ,il y a très très longtemps ,on appelait les mâles.