« Nous avions la gorge qui grattions » : nouvelle pépite signée Sandrine Rousseau
Il suffit parfois d’une phrase pour entrer dans l’Histoire, une sortie bien dosée telle que « Je vous ai compris » ou bien « Vous n’avez pas le monopole du cœur »… Bref, quelques mots bien agencés qui fusent fort à propos et assoient d’autant plus votre crédibilité.
Il arrive, toutefois, que la punchline tombe un peu moins bien, que l’atterrissage soit un peu plus chaotique. En témoigne cette interview de Sandrine Rousseau, interrogée ce dimanche dans l’émission « BFM Politique ».
Au micro du journaliste Benjamin Duhamel, la militante écologiste a dû se prononcer sur différents sujets d’actualité, ce qu’elle a fait avec le brio qu’on lui connaît. À propos de la manifestation – interdite, rappelons-le - contre le projet de « méga-bassine » à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), Rousseau se dit partisane d’une « désobéissance sans violence », un résumé pacifique qui contraste quelque peu avec la soixantaine de gendarmes blessés et semble passer un peu rapidement sur les boules de pétanque jetées en direction des forces de l’ordre, entre autres joyeusetés. Bref, notre candidate a la mémoire courte et sélective, rien de nouveau sous le Soleil. On n’ignorait pas, non plus, que la manière qu’elle a de s’exprimer est parfois ésotérique, certains de ses concepts alambiqués échappant au commun des mortels. C’est cependant avec un léger étonnement que certains de nos concitoyens, qui visionnaient courageusement l’interview de la militante, ont entendu cette dernière expliquer, la larme à l’œil : « Nous votions la réouverture des centrales à charbon au moment même où arrivait, à l’Assemblée nationale, le nuage de fumée des incendies de Bordeaux. Nous avions la gorge qui grattions (sic), nous avions les yeux qui brûlions (resic) et nous votions – pas nous, mais la majorité - la réouverture des centrales à charbon. » L’émotion, sans doute.
Cette nouvelle perle de l’écologiste n’a pas manqué d’inspirer plus d’un internaute, un twittos se plaignant de ses oreilles qui « sifflions », quand Céline Pina s’exclame « Et le Bescherelle qui se suicidions ». Le compte parodique de Sandrine Rousseau n’est pas en reste : « Déconstruisons la grammaire qui est un outil du patriarcat pour oppresser les plus fragiles d'entre nous. Le patriarcat croive qu'il ai fort, mais il pouvra pas tiendre encore longtemps. C'est nous qu'on va gagner à la fin. #NiqueTaGrammaire. »
Déconstruisons la grammaire qui est un outil du patriarcat pour oppresser les plus fragiles d'entre nous.
Le patriarcat croive qu'il ai fort, mais il pouvra pas tiendre encore longtemps. C'est nous qu'on va gagner à la fin.#NiqueTaGrammaire https://t.co/bw29X5njad— Sardine Ruisseau (parodie) (@sandruisseau) October 30, 2022
Le discours a même inspiré un poème à Philippe David, sur Sud Radio, le journaliste soulignant que, « après avoir déconstruit les hommes, maintenant Sandrine Rousseau déconstruit la langue française ! » Peut-être s’agit-il, en effet, d’un coup de force symbolique de la militante, piquée au vif par l’héritage nauséabond de Louis-Nicolas Bescherelle ? Les moyens d’action des écologistes, on l’a vu ces derniers jours, sont difficiles à saisir… Une petite violence langagière, voilà qui semble être l’un des actes de résistance les moins déraisonnable de la dernière décennie.
Carton plein, en tout cas, pour Sandrine Rousseau, qui a de nouveau réussi à enflammer la Toile en à peine quelques heures. Et message d’espoir pour les écoliers qui peinent à intégrer leurs leçons de grammaire… On peut donc, sans même savoir s’exprimer en français, devenir vice-présidente de l'université de Lille, vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, députée - EELV certes, mais tout de même - et gagner bien d’autres titres encore. À cœur vaillant, rien d’impossible !
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38 commentaires
Sandrine Rousseau « vice-présidente de l’université de Lille » : ça en dit long sur l’état de délabrement de la « communauté éducative » comme l’appelle de nos jours les bienpensants.
En regardions cette vidéo, les bras m’en sont tombiont.
Voyons voyons ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? La conjugaison est aléatoire , Tout est dans la nuance et il ne faut pas trop en demander actuellement surtout en grammaire lorsque la plupart des présentateurs télévisés oublient que le pluriel des mots en « al » se fait en « aux » et que les journalistes confondent l’infinitif avec le participe passé.
C’est l’époque où les cancres d’hier sont devenus les profs d’aujourd’hui et nous n’en finissons pas d’en voir les effets.
Le pire est que ce n’est pas du second degré. Pis encore, cette dame a un public pour la prendre au sérieux. Et elle est vice-présidente d’université. Ne nous étonnons pas des classements PISA de la France.
ce n’est pas de l’humour , elle est aussi prof de fac
Et l’on s’étonne avec de pareils profs du niveau scolaire français!
Comme d’autre avant elle, elle « conquérions la bravitude » Si çà la mène aussi loin que la première…
Jusqu’ici j’imaginais une parodie : J’avoue qu’il m’a fallu l’entendre pour croire à un tel niveau . Je me pose la question de savoir comment elle a pu décrocher ses titres. Si ce n’était pas si pathétique je rirais volontiers. Je comprends mieux pourquoi elle veut tout déconstruire ou peut-être cherche-t’elle à se mettre au niveau de son auditoire ???
Pourquoi dites-vous : « peut-être cherche-t-elle à se mettre au niveau de son auditoire ???? » ? Quel est, donc, son niveau à elle ?
EELV, chassez le naturel il revient au galop, ces parasites encombrent le pays.
Sandrine Roussio déconniont à plein tube. J’étais sur place. Nos yeux ne grattiont pas, ils picotiont seulement.
C’est elle qu’il faut déconstruire et balayer après
Il faut bien reconnaître qu’on a une bonne partie de cette génération d’élus ou de représentants politiques, associatifs, médiatiques etc qui sort de l’ordinaire. Et je vois que je ne suis pas le seul à leur recommander de cesser la fumette car il est vrai que, entre leurs déclarations ou comportements quasi hystériques, on peut légitimement soupçonner quelques abus… nocifs. Ou alors, au vu de leur âge qui correspond à peu près aux premiers moyens contraceptifs chimiques, se pourrait-il que ces derniers aient eu des conséquences mentales inattendues ?
+++++++bien dit.
Et en même temps ( comme dirait le copain à Jean Mich) on va pas en faire l’élevage non plus
Avec cette pépite extraordinaire, je comprends mieux le niveau scolaire calamiteux de notre jeunesse….
Sandrine, ne change rien…
Tu es mon idole…
Il faut qu’elle arrêtions de fumer l’herbe qui fait rire, ça déconstruisons.
J’avoue qu’après la bravitude de la Reine des neiges et du Poitou, on en tient une autre.
Bravo ! Applaudissements !!
La médiocrité de cette fofolle est abyssale. Comment peut-on encore la subir à si haute dose. Boulevard Voltaire devrait réduire drastiquement les articles la concernant, ça nous ferait des vacances. J’ajoute que, personnellement, je ne connais cette personne et ses ridicules interventions que par le biais des médias alternatifs que je consulte chaque jour. Un comble, non ?
Chacun construit sa réputation comme il le peut….
Non, non, surtout pas, nous avons si peu d’occasions de rire en ce moment ! Elle va remplir à elle seule le « Grand bêtisier « sérieusement, j’espère que sa langue a fourché, encore que …? Ce genre d’expression risque de faire boule de neige, par moquerie d’abord, pour devenir pour certains un moyen de se faire remarquer.