Nouvel An : 490 interpellations et moins de voitures brûlées

Durant la nuit du Nouvel An, près de 90.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés sur l'ensemble du territoire. Un réveillon, sans « incidents notables », a annoncé Gérald Darmanin en déplacement à Mayotte, avec une hausse de 11 % des arrestations et une baisse de 20 % des incendies de voitures, relate Le Figaro.

Des violences sont cependant à déplorer un peu partout en France. Selon le ministre de l’Intérieur, environ 500 personnes ont été interpellées, notamment pour « des agressions visant les forces de l'ordre ». Cela représente une hausse de 11 % des arrestations par rapport à 2022, due en particulier à des consignes de particulière fermeté.

En effet, Gérald Darmanin avait demandé aux responsables de la police et de la gendarmerie de « faire interpeller systématiquement les fauteurs de troubles ». Les préfets, de leur côté, avaient pour ordre de déployer « un dispositif dissuasif, visible et à pied, associant les forces de sécurité intérieure militaire de l'opération sentinelle ».

Les forces de l’ordre visées

Nantes a été la ville la plus touchée par les violences urbaines. Des individus ont visé les gendarmes mobiles avec des cocktails Molotov et des de mortiers d'artifice.

Le nombre des voitures brûlées, qui n’est plus annoncé officiellement depuis 2009 pour éviter toute surenchère entre les villes, a chuté de 20 % par rapport à l'année dernière, où 648 départs de feu avaient provoqué 874 véhicules incendiés.

Une trentaine de voitures incendiées, des tirs de mortiers d'artifice et jets de cocktails Molotov sur les forces de l'ordre : 15 interpellations lors des violences urbaines la nuit du Nouvel an à #Nantes... https://t.co/lrIotuJDCP via @ouestfrance

— Christophe JAUNET (@JAUNET3) January 1, 2023

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