Nouvel effet Matilda ? LFI veut invisibiliser la femme (dans la Constitution)
C’est le journaliste Wally Bordas - il a couvert, le 24 janvier, les débats à l’Assemblée sur la constitutionnalisation de l’IVG pour Le Figaro - qui le rapporte : les députés LFI, dans un amendement défendu par Mathilde Panot, ont réclamé de remplacer, dans la rédaction de l’article, le terme « la femme » par « toute personne en situation de grossesse » (sic) pour, notamment, « les personnes transgenres et intersexes ». Non contents d’être enceints, les hommes veulent pouvoir aussi avorter. Logique.
Il y a de quoi tomber à la renverse. Des mois que l’on nous présente cette inscription supposément indispensable dans la Constitution comme une « liberté garantie pour la femme » (la prochaine étape sera sans doute la gravure en lettres d’or sur le fronton des mairies et des écoles : Liberté, Égalité, Ivégé qui nous débarrassera de la très [trop] virile fraternité). Le 24 novembre 2022, pour célébrer cette « avancée » dans l’Hémicycle, résonnait, entonné par des députés de la NUPES - Mathilde Panot et Sandrine Rousseau en tête -, l’hymne du MLF : « Debout les femmes ». Et voilà que les mêmes proposent d’éjecter la femme, de la laisser sur le bord de la route après l'avoir détroussée, comme des bandits de grand chemin, de son seul bien propre, la possibilité d’être enceinte ?
Celles qui nous bassinent - parfois à tort, parfois à raison - toute la sainte journée avec « l’effet Matilda », cette invisibilisation de la femme dans le domaine de la recherche scientifique, décident de l’invisibiliser sans complexe dans le registre biologique, entendant confisquer pour la redistribuer - selon les bonnes vieilles méthodes staliniennes de (leur) grand-papa - l’unique prérogative que nul, jusque-là, n’avait seulement imaginé lui contester : celle de mettre au monde. À l’instar de « mère », le mot « femme » va-t-il peu à peu se raréfier dans les publications officielles, identifié comme piégé et réactionnaire ? L’hymne du MLF va-t-il devenir « Debout les personnes en situation de grossesse » ? (Convenons que ça ne donne pas tellement envie de chanter, déjà que…). Fera-t-on bientôt étudier aux collégiens L’École des personnes en situation de grossesse et Les Personnes en situation de grossesse savantes ? Tout cela est aussi absurde que grotesque. Mais tout ce qui est absurde et grotesque n'est pas inoffensif.
L’Histoire le retiendra : ce sont des féministes autoproclamées en peau de lapin qui ont liquidé les femmes. Et pendant qu’une grande jacquerie se levait et que les tracteurs roulaient pour bloquer Paris, les députés - leurs représentants - à l’Assemblée ratiocinaient pour savoir s’il fallait écrire dans la Constitution les mots « femme » ou « personne en situation de grossesse ». À défaut de s’intéresser au sort des personnes en situation de détresse.
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste
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44 commentaires
Une question et si demain une grande majorité des français se prononçait contre l’IVG ? On fait quoi on rechange le Constitution c’est simple .
C’est bien. LFI reste confit dans son électorat niche et sa sottise.
La prérogative de mettre au monde, objet de ma perpétuelle jalousie en tant que père. L’homme ne peut imaginer cette divine faveur qui fait la femme : porter un enfant .
De « L’école des femmes »,
À « la folle de Chaillot »,
Pour « les folles de la Nupes » !
Le wokisme né aux USA, s’y éteint tout doucement, pour mieux s’épanouir en France, grâce à, ou à cause de, la Nupes et ses « mégères (mal) apprivoisées ».
Ces nanas débraillées, vulgaires et destructurées, qui ne sont pas à une contradiction près, du moment que sa flatte leur wokisme débridé.
Elles s’amusent à jouer un remake des « femmes savantes » de très mauvais goût.
Bravo, il y a d’excellent commentaires mais la qualité du vautre est a mettre en tout premier.
Merci.
Sachez que souvent certains de mes commentaires sont rejetés.
Trop sur le ton de l’humour sûrement.
Même à BV certains devraient se calmer et essayer l’humour…
Vite, ce n’est pas encore taxé !
Ce n’est pas debout les femmes qu’il faut chanter mais plutôt « où sont les femmes » de Patrick Juvet, ça collerait plus à la réalité de la NUPES.
Si ce n’était aussi triste ce serait comique : existe- t’il un scientifique pour expliquer à ces pauvres d’esprit qu’il n’y a, à ce jour, qu’une femme qui puisse être enceinte ?
Pourvu qu’ils n’arrivent jamais au pouvoir
C’est à se demander si les extraterrestres n’ont pas vraiment débarqués sur terre
Les extra terrestres n’auraientt sûrement pas de pareilles idées !
Quand va t-on le faire taire, et les envoyer dans un asile psychiatrique ?
c’est d’un ridicule sans nom !!! c’est la mère qui met au monde les enfants, cette mère est une femme !! ces femmes LFI sont complètement dérangées, Panot ne se rend même pas compte qu’elle se dénigre en tant que femme !!
Oui
Décadence de l’empire romain …. Comme disait le grand philosophes M Audiard « les C… ça ose tout , c’est à cela qu’on les reconnaît «
On peut, de temps à autre, renouveler les slogans .
Le jour où un homme sera enceint, Matilde Panot et tous les LFI auront perdu leurs dents. Et avec la pose d’implants qui enrichit les dentistes, comme dirait l’autre : Ce n’est pas demain la veille !! Conclusion l’utopie des « féministes » bat son plein.
Autant de sinistres absurdités laissent pantois …
Et sur ce coup de votent une petite augmentation. Pas folle la guêpe.
Qu’elle soit invisible et surtout pour sa bêtise.
De nombreuses femmes sont invisibles toute la vie même en France grâce à vous !
Etes vous une femme , le doute m’habite !
Qui aura le courage de faire taire ces néostaliniens qui sont prêts à tout pour nous faire avaler leurs lubies cauchemardesques ?
Et celle qui valident cela on les appelle comment puisque » femme » ne leur convient guère , en effet qu’ont elles de féminins ces mégères déconstruites . Un homme , un vrai bien sur , ne sera jamais » enceint » ne leur en déplaise à tous ces fous dont la place est dans un asile . Donc quand on parle d’IVG on s’adresse aux seules capables de tomber enceintent et ne leur en déplaisent ce sont des FEMMES .
Tout à fait ! Et si leur corps leur appartient, l’enfant qu’elle porte ne leur appartient pas ! Hors de question d’être mêlée à ce groupe de féministes déconstruites ! Homme « enceint » ! Quelle mensonge, ne leur en déplaise la réalité est implacable ! Que diront leurs enfants quand ils se rendront compte qu’on leur a menti, qu’un homme ne peut être « enceint » et que pour procréer il faut une femme et un homme ! Point barre !
Voilà qui est dit – et bien dit !