Nouvelle-Orléans : sur BFM TV, l’attentat attribué aux « suprémacistes blancs »
On entend des choses étonnantes, sur BFM TV. Au lendemain de l’attentat islamiste qui a fait au moins 15 morts, à La Nouvelle-Orléans, la deuxième chaîne info de France a eu la bonne idée d’inviter, le 1er janvier sur son plateau, une certaine Anne Kraatz, historienne de son état. Cette dernière a livré une interprétation toute personnelle du massacre commis par Shamsud-Din Jabbar au volant de sa camionnette blanche, y voyant la main non de l’État islamique mais des « ultra-nationalistes américains », avant que le profil de l'assaillant ne soit connu. « On ne peut pas exclure que ce soit quelqu’un comme ça, a-t-elle doctement professé. On peut imaginer toutes sortes de choses. Vous savez, les ultra-nationalistes américains sont des gens qui sont prêts à la violence. Ils l’ont toujours dit et l’ont démontré parfois, notamment lors de la prise du Capitole. Ce sont des gens comme ça. »
Anne Kraatz (chercheuse) à propos de l'attentat de la Nouvelle-Orléans commis par Shamsud Din Jabba : "on ne peut pas exclure que ce soit un ultranationaliste" pic.twitter.com/uNllpZnSQ8
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 1, 2025
L’analyse a tellement plu que la spécialiste a été invitée à revenir se produire sur le même plateau, dès le lendemain. Trouvant un peu louche que le FBI soit « réticent à nous donner plus de détails » sur l’attentat, Anne Kraatz a estimé tout à fait plausible que le terroriste ait été manipulé par des forces obscures n’ayant rien à voir avec l’islam politique. « C’est le b.a.-ba de la provocation. On se focalise sur quelqu’un en lui faisant croire qu’on est soi-même des musulmans fanatiques pour le pousser à commettre un acte […] Il ne faut pas éliminer cette piste ! » On la retrouve également, le 2 janvier, sur CNews. Mais cette fois-ci, les journalistes présents sur le plateau nuancent immédiatement son propos.
Alors, qui serait à l’origine du « processus de radicalisation » du terroriste ? L’experte a sa petite idée, qu'elle livre à BFM TV : « Vous savez qu’il y a énormément de groupes, au Texas en particulier, d’extrémistes américains blancs, des suprémacistes blancs, des gens qui veulent véritablement renverser le gouvernement des États-Unis. Ce sont des gens qui sont prêts à tout, ce sont des violents… »
L'alibi du « suprémacisme blanc »
Qui sont ces fameux « suprémacistes blancs » qu’on accuse de tous les maux de la société américaine ? Quels sont leurs leaders ? Quelles sont leurs revendications ? Ces questions restent sans réponse. Tout juste sait-on qu’ils viennent du Texas et qu’ils veulent « dominer le monde »… Mais c’est précisément ce caractère nébuleux qui permet aux journalistes et autres experts de plateaux de les convoquer en toute occasion et de les accuser d’être à l’origine de drames avec lesquels ils n’ont pourtant rien à voir.
Le « suprémacisme blanc » ne couvre pas la France de morts, mais à écouter certaines instances, il est partout : c’est « une menace transnationale qui grandit de jour en jour » selon l’ONU, « une menace pour les droits de l'homme », dixit Amnesty International, un « danger plus grand que l’État islamique et Al-Qaïda », pour Joe Biden.
https://twitter.com/nicksortor/status/1874637076341354500
Le recours aux « suprémacistes blancs » permet, surtout, de taire l’identité réelle des fauteurs de troubles. Rien de tel pour faire diversion et préserver l’idéologie diversitaire de nos élites progressistes. Il faut noter, en effet, que si elle est docteur en histoire et intervenante régulière sur Radio France, Anne Kraatz œuvre aussi au sein du Quincy Institute for Reasonable Statecraft, think tank financé par un certain… George Soros, comme l'a découvert Pierre Sautarel. Soros n’est autre qu’un milliardaire bien connu, très investi dans la promotion de l’immigrationnisme et dont la notoire Open Society arrose d’innombrables associations et structures très à gauche. Ceci explique peut-être cela…
L’exonération de l’immigration
À chaque méfait commis par un représentant de la diversité, les tentatives d’invisibilisation sont légion. Dans le cas de l’attentat à La Nouvelle-Orléans, Anne Kraatz put compter sur le soutien d’autres dénégateurs. Il y eut, par exemple, l’inénarrable Guillaume Farde qui, sur BFM TV, toujours, tenta maladroitement d’expliquer qu’il était insensé de voir un lien entre immigration et terrorisme islamiste. « Je rappelle que, parmi les pires terroristes islamistes, on a Fabien et Jean-Michel Klein, dont chacun verra que les prénoms sont pourtant dans le calendrier… », crut-il malin de dire, sans comprendre que la religion à laquelle ces deux Français s’étaient convertis était elle-même un apport de l’immigration.
⚠️ LUNAIRE ⚠️
Selon le « spécialiste » de BFM, Guillaume Farde, « lier l’islamisme à l’immigration n’a aucun sens ».
Monsieur Farde êtes-vous sérieux ?
En France, sans immigration, il n’y aurait pas d’islam. Et sans islam, il n’y aurait pas d’islamisme.
Les pays où il n’y a… pic.twitter.com/8VwSJrri2J
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) January 2, 2025
Il y eut aussi ces nombreux médias qui rapportèrent qu’un « pick-up » avait foncé sur la foule, que le drame avait été commis par un « véhicule ». Autant de contorsions journalistiques qui consistent à attirer l'attention sur l’outil du meurtre et à faire passer au second plan le profil du meurtrier, lorsque celui-ci fait partie de communautés dites opprimées.
Mais toutes les entourloupes, toutes les théories fumeuses sont autorisées lorsqu’il s’agit d’inculper l’homme occidental et d’exonérer les minorités racisées. Le coupable ne saurait avoir la moindre racine exotique. Pas même lorsque celui-ci se trouve être un converti d’origine indienne qui brandit un drapeau de l’État islamique...
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49 commentaires
« une certaine Anne Kraatz, historienne de son état » – avec son diplôme obtenu dans une pochette surprise? A-t-elle perdu toutes ses cellules grises en les utilisant de la même manière?
Sur la porte de mon lieu d’aisance ,il est écrit : Bienvenu à BFM .
Je suis complètement en accord avec vous sur le fond. Néanmoins la forme me chagrine parfois. Ainsi vous utilisez le « racisé » qui me choque. Staline je crois disait : faites leur avaler le mot et ils avaleront la chose. Ne craignez vous pas en utilisant ce mot, de contribuer à la connotation victimaire du mot ?
intellectualisme plus imprégnation sociologique fait perdre la raison . Ces historiens prétendus parlent avec autorité mais leur tête est égarée.
J’apprécie votre définition « historiens prétendus » qui convient parfaitement à cette femme qui travaille pour Soros ennemi des peuples occidentaux.
Guillaume farde la vérité. BFMWC pur sucre. CNEWS a relevé le gros bobard de la Kraatz Peut concourir aux BOBARDS DE JY LE GALLOU, il y aura de la concurrence.
Ces gens qui usent d’approximation et de rumeurs pour étayer leurs propos sont les mêmes qui accusent pour les mêmes raisons leurs contradicteurs de complotisme . Hors avec cette femme qui se prétend historienne , on nage en plein délires qui se veulent être des vérités premières .
Elle est de la même catégorie que ces autorités anglaises qui ont cachées pendant des années les viols de milliers de gamines par des Pakistanais musulmans pour ne pas être accusés d’être islamophobes ou pire encore ; racistes ; Stop à la pleutrerie qui se pare des atours d’une tolérance et d’un aveuglement coupable !
« On entend des choses étonnantes, sur BFM TV. » Rien d’étonnant. Ce ne sont que de gros mensonges, véhiculés dans le cadre de la propagande gouvernementale. Journalistes? Non, chiens de garde.
Comment peut-on se prétendre historienne et analyser sans recul un fait qui est entrain de se dérouler, qui ne fait pas encore partie de l’histoire, dont l’art est de pouvoir analyser des faits avec le retrait nécessaire a sa compréhension. En zappant, je suis tombé sur l’interview de cette femme et de son analyse crasse d’une situation dont personne ne possédait tous les tenants et aboutissants ni les raisons qui la déclenchèrent, et dont les témoins principaux étaient encore en train d’accumuler les éléments qui permettraient de tirer des conclusions et responsabilités. Mais, déjà, cette « hystorienne » impliquait les suprématistes blancs. On ne cessera de se remémorer ce que disait Charles Péguy : Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». Cette dame dans son hystérie idéologique s’est discréditée.
Historienne peut-être, mais objective sûrement pas. Mme Kraatz devrait s’informer et réfléchir avant de s’exprimer, c’est bien la moindre des choses pour une personne qui se prétend historienne.
En utilisant le terme « suprémacistes blancs », on stigmatise toute une population (les blancs, en l’occurrence).
C’est donc du racisme, fondé sur le couleur de peau. Est-ce acceptable ? Est-ce légal ?
Dans peu de temps, vu cette façon de voir les choses, on va pouvoir considérer que les attentats de Charlie Hebdo, le Bataclan,… sont des attentats fomentés par des « suprémacistes blancs » français!
C’est tout simplement la même « analyse » que l’on nous inflige régulièrement en France : quoiqu’il nous arrive et quels qu’en soient les auteurs, « le vrai danger c’est l’extrême droite ».
Qui continue d’avaler çà ?
Je suis bien d’accord pour dire que tout ça est la faute de l’extrême droite, la vraie, c’est-à-dire l’élite mondialiste richissime, supranationale, qui déstabilise les nations pour les fragiliser et ainsi mieux les exploiter.
Ses agents sont les politiques mondialistes, comme celles de l’union européenne et celle de la macronie,