Nouvelles révélations sur les financements « militants » américains en France

Alexander Soros décoré par Joe Biden (Capture écran Open Society Foundation)
Alexander Soros décoré par Joe Biden (Capture écran Open Society Foundation)

À peine installée dans le Bureau ovale, l’administration Trump II a ouvert la boîte de Pandore et c’est un flot semblant intarissable de révélations qui s’en déverse depuis, toujours étonnantes, souvent scandaleuses. L’audit de l’USAID (Agence américaine pour le développement international), dont BV a déjà récemment rendu compte des premières découvertes de financements en France, n’a par exemple sans doute pas fini de nous étonner. Mais ces informations éparses qui, isolées, semblaient jusqu’ici sans rapport les unes avec les autres, révèlent progressivement l’existence d’un système, ramifié, idéologiquement cohérent, véritable machine de guerre de l’État profond américain, sur lequel se sont notamment appuyés les démocrates en général et les administrations Obama et Biden en particulier.

Financer la presse pour la « vérifier »

Si nous avons, par exemple, appris que l’USAID finançait fortement des ONG humanitaires françaises comme Médecins du monde et Acted, il est aussi apparu des financements très « politiques » dans la presse, dont plusieurs médias français à la ligne « progressiste ». Mais financer la presse, c’est aussi financer des journalistes qui peuvent orienter l’information. Récemment, nous avions évoqué la décision de Mark Zuckerberg de rompre avec les cellules de vérification qui opéraient un contrôle idéologique de l’information sur Facebook. Or, comme l’a bien expliqué le lanceur d’alerte Pan Dan Tag, sur son compte X, « USAID a financé l'ICFJ qui "formait" les fact-checkers partout dans le monde ».

Ces mêmes vérificateurs qui sévissaient, entre autres réseaux sociaux, sur Facebook, donc. Et en effet, en scrutant de près la liste des donateurs de l’ICFJ (Centre international des journalistes), y figure bien l’USAID, mais aussi le Département d’État (équivalent américain de notre ministère des Affaires étrangères). Jusqu’au retour de Donald Trump aux affaires, la « vérification » des médias n’était donc pas une simple affaire d’exploitants privés de réseaux sociaux, mais une véritable politique fédérale des États-Unis. Et dans le cas précis du financement de l'ICFJ, une politique à laquelle s’associait aussi le petit frère britannique via le Foreign, Commonwealth, and Development Office (bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni). Et ce n’est pas tout, puisque l’on trouve aussi les ambassades américaines en Tunisie, Géorgie et Macédoine, des pays où l’influence américaine a été particulièrement active, ces dernières années.

Former des commissaires politiques « vérificateurs »

Il est tout aussi intéressant de retrouver, parmi les donateurs privés de l'ICFJ, des noms évocateurs comme Meta (donc Mark Zuckerberg, avant son récent virement de bord), la Bill & Melinda Gates Foundation (toujours dans les bons coups au parfum progressiste), Bank of America, dont BV rappelait, récemment, que le patron Brian Moynihan, ennemi juré de Donald Trump, a récemment recruté Thierry Breton, meilleur ennemi d’Elon Musk, ou encore McKinsey & Company, agence connaissant tous les recoins du palais de l’Élysée. Grâce à tous ces gentils donateurs, l'ICFJ propose des formations aux quatre coins du monde, dont en France, avec par exemple des webinaires, véritables tutos où l’on apprend tout le nécessaire pour être un parfait commissaire politique de la « vérification » des confrères journalistes. Mais aussi IJNet, un site très militant qui invite, par exemple, les journalistes à « utiliser certains outils de vérifications dont le "hoaxbuster", le "décodex", qui sont des moteurs de recherche de la fiabilité des sources. Il y a aussi l’AFP factuel, CheckNews, 20 Minutes Fake Off réalisé avec le concours de Facebook, Vrai ou faux, Conspiracy watch, Les Surligneurs ». On retrouve, ici, les principaux médias français qui opéraient la surveillance idéologique en ligne pour le compte de Mark Zuckerberg.

Un écosystème mondial… et mondialiste

Petit monde que celui-là, finalement, œuvrant en commun pour le projet progressiste du village mondial et où sévit aussi, bien entendu, un certain George Soros. Et Pierre Sautarel (Fdesouche) nous apprenait,justement, cette semaine, que le milliardaire américain finançait le média d’extrême gauche StreetPress.


Voilà qui nous a donné l'idée d’aller baguenauder un moment sur le site de l’Open Society Foundations de George Soros. Nous avons en effet retrouvé trace d’un financement de StreetPress depuis 2016 pour des montants allant, chaque année, de 24.500 à 100.000 dollars, avec un motif qui, pour 2021, a retenu toute notre attention, puisqu’il devait « permettre au plus grand nombre d’accéder à une information gratuite et de qualité dans le cadre des élections françaises de 2022 et donner une voix à ceux que nous entendons peu ou pas ». Voilà un geste (à 90.000 dollars) dont émane tout de même un doux parfum d’ingérence électorale. En feuilletant le livre de comptes de M. Soros, nous avons trouvé aussi trace de dons à la Ligue des droits de l’homme (plus de 300.000 dollars, en 2017), de près de 200.000 dollars à la branche kenyane de Caritas International (structure internationale du Secours catholique) et, bien sûr, l’impressionnante liste de dons à la tête de pont de Soros en Europe, l’European Coucil of Foreign Relations (ECFR), où sévit l’ancien ministre d’Édouard Philippe Nathalie Loiseau. Oui, elle-même, qui s’autoproclamait, récemment, chevalier de la lutte anti-ingérence…
Le petit monde du village mondial progressiste s’avère être un écosystème très bien organisé et très bien nourri.

Vos commentaires

39 commentaires

  1. Les « Écoles de Journalisme » en France ne sont plus des Écoles de Journalisme, mais des Centres de Formation d’Agents de Propagande. Voir les reportages totalement bidonnés de « Complement d’enquête » ou de « Envoyé Spécial » d’Élise Lucet qui se prétend « journaliste d’investigation » et qui n’investigue rien du tout, se contentant de soumettre aux téléspectateurs, qui le veulent bien, des images totalement expurgées de tout ce qui n’est pas la doxa de gauche. Voir les « informations de la 2, il y quelques jour, qui ont survolé l’assassinat de la petite Louise pour infligé aux fideles de la chaine, 20 minutes sur « l’écologique punitive »… Des soit disant « journalistes » qui se permettent de tirer à boulets rouges sur leurs confrères de C8 qu’ils ont réussi à faire fermer, CNews, Valeurs Actuelles BV ou le JDD aux motifs qu’ il ne disent ce que la gauche voudrait. Bientôt au lieu de prisons, ils vont construire des camps de rééducation pour les récalcitrants. Heureusement, il semblerait que les Français commencent à reagir (voir les dernières élections partielles).

  2. Merci d’informer factuellement les lecteurs de BV qui doivent pour nombre d’entre eux ignorer ces faits.
    Il faut comprendre que la presse fait ce qu’elle peut.
    A titre d’exemple. Pendant l’occupation, la presse était collaborationniste. EVIDEMMENT ! Comment faire l’apologie de la résistance quand le gouvernement est collaborationniste, quand la SS sévit, que le pays est occupé et que le papier et l’encre sont sous contrôle des autorités d’occupation ?
    Le contexte est différent aujourd’hui, mais quels intérêts règnent sur les médias ? PERSONNE NE LE SAIT.
    A contrario, les journalistes savent ce qu’ils peuvent et ce qu’ils ne peuvent pas dire ! pour garder leur travail.

    • Les journalistes qui déforment la réalité ou mentent délibérément pour garder un salaire qui fait vivre leur famille sont comme ces flics qui tabassent et mutilent de paisibles manifestants au nom de la même nécessité. Les uns comme les autres font un sale boulot sans rien ignorer de leur méprisable docilité et du mal qu’ils font à leurs concitoyens. Ils ne sont rien d’autres que les nervis d’un pouvoir détesté dont le rejet retombe naturellement sur eux. Et c’est tant mieux.

    • Les réseaux sociaux et le médias alternatifs sont aux 21e siècle ce qu’était radio Londres! Ceci explique la rage de ceux qui ont vu d’un mauvais oeil le rachat par Musk de Twitter! Ceci explique pourquo X, où règne une large liberté d’expression, est dans le colimateur des kapos de la censure! Il ne faut chercher ailleurs l’explication pourqourquoi, ,’UE-RSS cherche à surveiller et, si là haut on l »estime nécessaire, de censurer! Les érseaux sociaux véhiculent évidemment des contenus scandaleux; mais ils permettent de rétablir l’information et de révéler les scandales, les turpides et les méfaits de la caste! Les contenus scandaleux ont circulé sur,TWITTER mais ils ne choquaient pas la caste, car la censure mermettait de mésinformé la population!Zuckerberg l’a reconnu: la censure sur la folie covidiste était voulue par le pouvoir bidenesque!

      Les fourbes de la caste font mine d’être choqué par des contenus, qui soit la laissé indifférente il y a deux ans à peine mais s’inquiète que ses mensonges, ses ignominies sont révélées! Oui, il faut que l’UE-RSS et ses maîtres soient chassés et poursuivis!
      !

  3. La LDH qui donne des leçons…sur les crèches. En 2021, la LDH recevait ainsi 276.000 euros – un montant qui augmente d’année en année – de l’État et 233.000 euros des collectivités territoriales.
    Des avocats propalestiniens islamistes comme Arie alimi

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