Origines du Covid-19 : les plus complotistes ne sont pas ceux que l’on croit !
Si vous vous hasardiez, l'an dernier, à suggérer que l'épidémie du Covid-19 pourrait trouver son origine dans un accident de laboratoire, vous étiez à coup sûr taxé de complotisme. Souvenez-vous comment Donald Trump fut étrillé, au printemps 2020, pour avoir, dans une conférence de presse, émis une telle hypothèse en parlant du « virus chinois ». Et si les complotistes n'étaient pas ceux que l'on croit ?
Le Figaro revient sur cette question, rappelant une série de faits bien troublants. Joe Biden lui-même, le 26 mai dernier, a demandé à ses services de reprendre l'enquête, ne rejetant pas a priori le scénario d'une fuite de laboratoire. Hypothèse qui n'a rien d'extravagant, puisque les premiers cas ont été diagnostiqués à Wuhan, où plusieurs laboratoires travaillent sur les virus en général, et ce virus en particulier. Elle n'est pas, non plus, invraisemblable, puisqu'il existe des précédents. Alors, pourquoi a-t-on écarté si vite la possibilité d'un accident ?
D'abord, parce que l'origine naturelle du virus paraît plus évidente. C'est l'explication donnée par les autorités chinoises ; mais peut-on les croire sur parole, quand on connaît la nature du régime ? Le Figaro souligne que, depuis le début de l'épidémie, Pékin a effacé de nombreux indices, ajoutant que des données – voire des témoins – ont mystérieusement disparu. Ensuite, parce qu'on a volontairement tout fait pour clore rapidement le débat. En février 2020, la prestigieuse revue The Lancet a publié une déclaration de vingt-sept scientifiques rejetant à cet égard toute théorie du complot. Solidarité avec leurs confrères chinois ou précipitation étonnante de la part de chercheurs ?
« Assurons-nous bien du fait avant que de nous inquiéter de la cause », écrivait Fontenelle, en 1687. Il était plus sage que ces signataires qui raisonnent sur des faits incertains. Plus tard, on a appris que cette déclaration avait été rédigée à l'initiative d'un personnage qui aurait avantage à donner une version édulcorée des origines de l'épidémie. Le Figaro cite le Britannique Peter Daszak, président d'EcoHealth Alliance, une ONG basée à New York qui finance des recherches sur le coronavirus à l'Institut de virologie de Wuhan, notamment avec des fonds du département américain de la Santé. Voilà qui laisse planer des doutes sur les arrière-pensées de ces donneurs de leçons qui ne seraient pas dénués des tentations complotistes qu'ils dénoncent.
Quand les intérêts politiques d'une dictature communiste rejoignent des intérêts financiers internationaux, tout est possible. Il n'est pas sûr qu'on puisse connaître, un jour, la vérité. Mais ces révélations ne peuvent que conduire à se montrer sceptique, au-delà de la question de ce virus, sur la bonne foi des prétendues élites quand leurs intérêts sont en jeu. Macron en est le prototype, qui, pour se maintenir au pouvoir, joue le caméléon pour séduire différentes catégories d'électeurs, des jeunes générations aux moins jeunes, adaptant à chaque public son comportement, ses paroles et ses positions. Les plus insolents diraient que de telles personnalités ressemblent à ces belles hétaïres de la Grèce antique qui, malgré leur intelligence, n'en étaient pas moins des prostituées.
Macron espérerait-il, en les imitant, assurer son pouvoir et sa survie ? Se rend-il compte que de plus en plus de Français ne se prêtent pas à cette supercherie qui, de surcroît, maltraite la démocratie ? Croyant rehausser son prestige, il précipite sa chute.
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