Oui, Ladj Ly, le réalisateur des Misérables, a bien un lourd passé judiciaire…

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Malgré les 40 milliards du plan Borloo et les fortunes brassées par les dealers, le réalisateur Ladj Ly avait intitulé son film sur les banlieues Les Misérables. En toute sobriété. Après de longues recherches, la similitude avec l’œuvre de Victor Hugo apparaît enfin au grand jour : le cinéaste eut par le passé un comportement de Thénardier.

Les démêlés judiciaires mis au jour par le site Causeur montrent un Ladj Ly condamné à trois ans de prison pour avoir séquestré dans le coffre d'une voiture, non pas Cosette, mais un homme qui avait commis le grave péché de coucher avec la sœur de son ami. Du Thénardier copie conforme.

Sur la gravité des faits, médias de gauche et de droite s'affrontent. Comme prévu et attendu par le public bobo qui avait versé quelques larmes devant le long-métrage, Libération arrive sur son grand cheval blanc pour minimiser les accusations qui avaient envoyé l'artiste kidnappeur à l'ombre. Contrairement aux affirmations du site d'Élisabeth Lévy reprises par Valeurs actuelles, la complicité pour tentative de meurtre n'a pas été retenue, nous dit « Libé/CheckNews ».

Selon Causeur, les compères avaient enfermé le malheureux puis s'étaient munis d'un bidon d'essence. La Justice a bien compris que le trio redoutait la panne sèche. Une pénurie de carburant et le véhicule se retrouvait immobilisé en rase campagne, la victime mourait étouffée dans la malle arrière du véhicule... Cet achat d'essence qui aurait pu sauver une vie humaine ne méritait-il pas, au bout du compte et à bien y réfléchir, une médaille ?

Dans sa mise au point, « CheckNews » précise sans sourire que son héros fut condamné à trois ans d'emprisonnement pour enlèvement et séquestration (et non violence). Le fiancé officieux s'engouffra dans le coffre de son propre chef, puis referma la porte avec le panneau « Do Not Disturb » accroché à l'extérieur. Ce fait divers était, en réalité, un drame de la méditation.

Il va de soi, également, que le lien établi par les journalistes de droite entre la punition infligée à celui qui a défloré la petite sœur et les préceptes de l'islam, voire de la charia, est absolument inexistant. D'ailleurs, selon le journal Le Monde, Ladji Ly a décidé de porter plainte pour « diffamation et diffamation raciale » contre Causeur et Valeurs actuelles en raison de « fausses accusations d'une extrême gravité à son encontre ». En effet, encore une fois, comme le rapporte Le Monde, le « futur réalisateur » n'a été condamné QUE pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie d'une libération avant le 7e jour ».

Les justiciers masqués de Libération nous apprennent, par ailleurs, que Ladj Ly se dénomme soudain Lady Ly lors de ses démêlés avec le duo police-justice. S'il n'était pour rien dans l'accident qui a coûté la vie à sa presque homonyme altesse royale d'Angleterre, l'homme fut, en revanche, encore une fois condamné en 2012 pour outrage et violence contre le maire de Montfermeil. Ladj Ly/Thénardier : nous sommes au bord du plagiat.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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