Ouverture des JO : fallait-il pendre aussi l’aristocrate Pierre de Coubertin ?

@Seyde mohsen mir/Wikimedia Commons
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Ils sont quatre à avoir aidé Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies des Jeux olympiques de Paris 2024. Pour le récit de la cérémonie d'ouverture que les organisateurs voulaient « inédite, festive et inclusive », le metteur en scène a choisi quatre profils : la scénariste Fanny Herrero, l'écrivain Leïla Slimani, l'historien Patrick Boucheron et l'auteur Damien Gabriac.

Beaucoup de téléspectateurs français et étrangers vous le diraient : ils auraient tellement aimé voir un rappel des grands noms de notre Histoire de France qui n’en manque pas. Et des chansons françaises, de Trenet à Aznavour, de Bécaud à Lenorman, de Johnny Hallyday à Françoise Hardy. C’était bien l’occasion ou jamais.

Ils n’ont trouvé rien de mieux, pour faire honneur à Pierre de Coubertin - ou plutôt déshonneur -, que de faire chanter la chanson révolutionnaire « Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra ».

Ce que les valeurs du sport doivent à l'aristocratie

Les quatre ont oublié que Pierre de Coubertin était un aristocrate. Inculture, méchanceté, bêtise ? Les trois à la fois ? Inspiré par son éducation et son savoir-vivre, Coubertin a eu l’idée, le premier, de réunir les nations du monde dans la paix et le sport en organisant les Jeux olympiques modernes. Et, justement, les valeurs du sport émanent de la chrétienté, puis de la chevalerie et de l’aristocratie. Prenons l’exemple du football. Il a été introduit en Amérique du Sud et dans le monde par les écoles chrétiennes.

Les trois règles essentielles de la chevalerie sont le sens de l'honneur, le courage et la loyauté. On peut y rajouter la courtoisie envers les dames, ce qui en a fait les égales des hommes bien avant toute loi. Le sens du bien commun, de la solidarité, de l’union qui fait la force, sans oublier le fair-play, ont enrichi nos pays face à l’égoïsme, la loi de la jungle et la barbarie des premiers siècles de notre ère.

Si ces commandements viennent tout simplement de Jésus-Christ, cela ne veut pas dire que tous les hommes deviendraient parfaits, que tous les chevaliers seraient des saints ni qu’il n’y aurait jamais de tricheurs parmi les sportifs.

Faut-il encore répéter le b.a.-ba de ces valeurs qui ont fondé notre France ainsi que l’Europe de Charlemagne, donnant ainsi l'élan originel aux nations les plus prospères et les plus avancées du monde, quels que soient leurs défauts ?

Il y aura toujours deux sortes de Français : les constructeurs et les déconstructeurs ; les conservateurs et les révolutionnaires. Faudra-t-il une révolution, à l’envers cette fois, pour en sortir ? Ayons confiance, les constructeurs seront vainqueurs.

Isidore
Isidore
Chroniqueur

Vos commentaires

8 commentaires

  1. « Les trois règles essentielles de la chevalerie sont le sens de l’honneur, le courage et la loyauté. On peut y rajouter la courtoisie envers les dames ». Cela s’appelle la civilisation, visée en premier par ceux qui cherchent à nous imposer la barbarie.

  2. Ils ont choisi des ânes et s’étonnent qu’on ne les félicite pas comme venaient de gagner le grand pris d’Amérique… Plus de 210 pays dans le monde ont censuré leur pantalonnade et ils continuent à se prendre pour des génies… On avait Becaud, Bassens, Aznavour, Cabrel, Duteil, Trenet et j’en passe et ils ont été choisir Aya Nakamura et Djadja pour représenter la France… pour eux la France s’est réduite à la Terreur (Marie-Antoinette), des drag queens, et un Dyonisos, Dieu du vin, de la fornication et des bacchanales, nu et peint en bleu… Ah, voyez comme c’est grand, c’est beau la France sous Macron…

  3. « Ayons confiance, les constructeurs seront vainqueurs. »
    Je suppose que c’est de l’ironie de votre part ?

    • Outre l’insulte contre Pierre de Coubertin j’attends toujours la réaction de Madame la ministre de la culture du gouvernement démissionnaire sur deux séquences :
      En premier lieu le « parrainage » des borborygmes d’Ana Nakamura par l’Academie Française et la Garde républicaine pour célébrer la nouvelle langue française ?
      Et surtout quel est son avis sur la scène de « destruction de livres » au sein de la Bibliothèque nationale de France.
      Pour moi ce genre de spectacle relevait plus de l’Allemagne nazie en 1933 ou des talibans de l’Afghanistan en 2001.

      Mais c’est vrai l’objectif était de montrer la deconstruction de la France….

  4. Une bande de dépravés qui a dénigré l’image de la France, ignoré la vraie et belle culture de notre France, pour présenter des images insultantes au monde entier. Bon, comme ça leur a rapporté gros, voire même très gros, pourquoi se priveraient-ils de recommencer ? D’ailleurs, n’est-ce pas Macron qui dénigre bien trop souvent la France, surtout lorsqu’il est à l’étranger ? N’est-ce pas le même Macron qui a affirmé qu' »il n’y avait pas de culture française » ? En tout cas, il faut être catastrophiquement inculte pour tenir de tels propos …

  5. Je croyais que l esprit olympique impulsé par le Baron de Coubertin ne permettrait pas d exlusion d un pays pour quelques raisons que ce soit.

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