Panique à Strasbourg : comment empêcher Orbán de présider l’UE en 2024 ?

Correction, ce 3 mai, sur le montant des subventions bloquées.
La gauche européenne légaliste et donneuse de leçons, si à cheval sur le respect des institutions, surtout vis-à-vis de la droite nationale, a aujourd’hui des vapeurs. En cause, la présidence tournante de l’Union européenne : elle doit échoir, au second semestre de 2024, à… la Hongrie de Victor Orbán. Fureur, angoisse et tremblement ! Car le pays qui préside l’UE exerce un rôle de coordination majeur et influence les priorités. Orbán à la baguette de l’UE ? Ce sont les règles européennes, les institutions… Normalement, on n’y touche pas. Sauf quand ça dérange le camp du bien.
Ainsi, le vertueux Parti socialiste européen - celui des députés européens Éva Kaïlí et Marc Tarabella, des anciens députés Pier Antonio Panzeri et Andrea Cozzolino, tous présumés innocents mais tout de même incarcérés ou assignés à résidence pour soupçon de corruption après la découverte de l'énorme système de fraude découvert par la Justice belge au Parlement européen -, ce sympathique parti s’est allié aux macronistes de Renew Europe, aux Verts, à la gauche radicale où siègent les mélenchonistes et même au PPE (droite) pour empêcher le fonctionnement normal de l’institution menant Orbán à la présidence de l’UE. Jamais aucune exception n’avait été faite à la rotation des pays à cette présidence de l’UE, sauf pour le Royaume-Uni en 2017, par cohérence, après le référendum britannique du non à l’Europe en 2016.
Le ministre de la Justice hongrois Judit Varga a beau fustiger la « pression politique » du Parlement et défendre la capacité de son pays à organiser des débats « de bonne foi », comme il l’a fait en 2011, personne ne l'écoute. Ces députés ont ainsi largement adopté en séance plénière, le 1er juin, par 442 voix pour, 144 contre et 33 abstentions, une résolution hostile au fonctionnement normal de l’institution. Ils se demandent comment Viktor Orbán « pourra remplir sa tâche de manière crédible au vu de son non-respect du droit et des valeurs de l'UE » et réclament au Conseil de « trouver une solution dès que possible » pour éjecter la Hongrie.
Mais voilà, on est en Europe. La résolution votée à grand bruit est dite… « non contraignante ». Le texte n'a aucune portée législative. Les innombrables griefs reprochés au régime hongrois, tous contestés par Orbán – liens avec le Kremlin, corruption systémique (sic), menaces contre les droits LGBT, concentration du pouvoir, etc. -, ne suffisent pas. Orbán n'est sûrement pas irréprochable en tous points mais les règles de fonctionnement de l’UE sont ce qu’elles sont, difficile de les tordre ou de s’en affranchir. « L’idée, c’est de faire pression au maximum, explique à BV le magistrat député européen RN Jean-Paul Garraud (groupe Identité et Démocratie). Les députés hostiles à la présidence hongroise ne peuvent pas violer les traités, mais s’ils le pouvaient, ils le feraient parce qu’ils estiment qu’ils ont la morale avec eux ». À ce stade, la présidence tournante de la Hongrie n’a donc aucune raison de lui échapper.
Derrière cette nouvelle initiative anti-Orbán, la guérilla menée par la gauche européenne franchit néanmoins une nouvelle étape. En décembre 2022, l’UE a réussi à bloquer le versement de 13,3 milliards d’euros du plan de relance européen destinés à la Hongrie. Des fonds gelés tant que le pays d'Orbán n’est pas passé sous les fourches Caudines de « 27 super jalons » imposés par l’Europe, soit autant de réformes. « L’État de droit, c’est pour eux l’état de ceux qui font le droit, c’est-à-dire eux-mêmes », tacle Jean-Paul Garraud. Que le dirigeant hongrois ait été réélu très largement dans son pays avec 53,3 % des voix en avril 2022 ne trouble pas les députés.
Ce 31 mai, devant le Parlement européen, le même Garraud s’en est donc donné à cœur joie. Il a stigmatisé ce que cette résolution manifeste de mépris des nations : « Nous sommes habitués au chantage financier de Bruxelles vis-à-vis des États refusant ses politiques immigrationnistes, sociétales et va-t-en-guerre, mais cette nouvelle initiative consiste littéralement à bafouer l’esprit des traités et à humilier la Hongrie et son peuple », a-t-il lancé dans l’hémicycle européen, avant d’enfoncer le clou : « L’UE qui s’autoproclame défenseur des traités se prépare à ne pas les respecter quand l’orientation du pays en cause ne lui convient pas. » L’Europe est encore dominée par les partis ennemis des vieilles nations. Jusqu’à quand ? « Ce comportement de type totalitaire n’est plus supportable et les Européens l’ont encore fait savoir en Espagne, a poursuivi Garraud. Bruxelles devrait faire son propre examen de conscience : nous allons l’y aider en 2024 avec les futures élections européennes. » Rendez-vous pris.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

60 commentaires
Il vaux mieux avoir un Viktor ORBAN ( nationaliste ) à la tête du parlement européen que toute cette bande de gauchos qui pratique la déconstruction des pays européens en faveur de l’Allemagne et favorise l’islamisation de l’Europe !
ravie que la Hongrie prenne la présidence en 2024 ! quelle honte de bloquer les 22 milliards ! c’est quoi cette autocratie ? vivement les élections et qu’une grande partie de ces planqués dégage !
Frexit ? Sans doute et vite….
Beaucoup d’espoirs sont mit dans les élections européennes 2024. Pensez-vous que ceux qui sont à la manœuvre vont se laisser faire ? Il ne sera pas improbable de voir les machines à voter fleurir de toutes part. Un nombre suffisant pour maîtriser le résultat du scrutin. Le secret de ces urnes falsifiables restera … et leur donnera le résultat qu’ils souhaitent. DOMINION, boite a magouilles américaine, interviendra sans notre accord, dans nos élections. Soyons vigilant. Refusons le vote électronique. Le bulletin en papier est plus rassurant et moins falsifiable …. quoique . Les gens de gauche ne se sont pas toujours gêner pour bourrer les urnes.
Mais que font F.X.Bellamy et N.Morano dans la signature de ce diktat? ils nous avaient habitués à un autre langage
On se le demande. On sait, grâce à Jean-Paul Garraud, notamment, que ce qui se dit à Paris ne se vote pas à Bruxelles.
L’EU avec ses nombreuses courroies de transmissions avec les frères musulmans, avec les lgbt+etc…, avec des pays du golf (voir +) à seulle fin de réduire les peuples européens au silence, oui cette europe a bonne mine de s’attaquer à ceux qui veulent préserver leur identité nationale !
Il faudrait passer ursula à la machine à laver pour ce qui tomberait de ses poches…
la France pas mieux que l’UE. L’UE attaque en permanence la Hongrie, et la Pologne, mais ils ont raison de se battre pour conserver leur souveraineté, pas comme chez nous où nos dirigeants donnent de plus en plus de pouvoir à l’UE.
Bloquer les fonds dus à ce pays est une escroquerie dont l’UE a l’habitude, le Qatargate a été vite enterré, le Pfizergate avec Van Der leyen, enterré (1.8 milliards de doses où sont-elles ?)
En 2024 ce sera juste avant les élections européennes, le vote est essentiel pour ne pas se retrouver face à de tels agissements, c’est à dire appauvrir un peuple parce qu’il ne vote pas comme le veut la commission européenne, on doit les chasser de là, et s’organiser pour avoir une allaince européenne des nations et non un fédéralisme comme actuellement où la gestion est confiée à des personnes non élues, un petit rappel dans les bureaux de Bruxelles et Strasbourg, 32000 fonctionnaires sont payés par nos impôts, la France verse 27 milliards d’euros à l’UE qui lui en restitue quand elle le veut 10 milliards.
C’en est fini de cette Europe de technocrates qui font la pluie et le beau temps . Nos gouvernants essaient de nous inculquer le bien fondé de cette Europe qui craque de partout mais rien ne pourra se maintenir sans l’assentiment des nations . En 2024 c’est stop ou encore. Notre souveraineté sera dorénavant perdue sur tous les plans car nous le voyons bien les décisions européennes ont des effets délétères sur des décisions Françaises. A quoi sert de voter en France si les décisions européennes bloquent les décisions nationales.
Oui rendez-vous est pris et ORBAN fera 60% la prochaine fois
La France devrait sortir de cette Europe qui est devenue un panier de crabes et une association maffieuse.
La France est EGALEMENT dirigée par une association mafieuse. Qui se ressemble s’assemble.
Sympa la photo en tête d’article. Notre président aime s’afficher avec les chefs d’État, tous les chefs d’État démocratiquement élus ou pas. C’est bien. Mais le en même temps a ses limites. Quant à M. Orban, il gère son pays de manière sans doute trop ferme mais avec une constance qu’on ne peut lui reprocher et cela contraste singulièrement avec la gestion de la France
bien exprimé !
Tout en vouant la Hongrie aux gémonies, notre clique de bien pensants, s’apprête sans le moindre complexe à faire le ménage dans la capitale en envoyant les indésirables à la campagne en prévision des jeux olympiques.
Ils ont l’indignation à géométrie variable…
L’EU montre au monde entier qu’elle n’est plus une institution crédible et respectable.
La Grande-Bretagne avait bien analysé ce système magouilleur.
La vraie raison du Brexit, du moins celle qui est à l’origine du Brexit, est le fait que Londres ne supportait plus ne pouvoir appliquer son propre système législatif beaucoup répressif que celui imposé par l’EU.
Lire : « non-respect du droit et des valeurs de l’UE », ça me fait beaucoup rire, le nombre de scandales au sein de l’institution montre que l’EU est tout sauf n système de « droits et de valeurs », l’EU est un système mafieux..
Les gauches européennes poussent Orbán et la Hongrie à devenir un pays hostile à l’EU, et le poussent vers la sortie.
Un nouvel « exit » aurait, à plus ou moins long terme, un effet dominos.
Les prochaines élections européennes risquent d’être un coup dur pour les gauchistes européens…
Je l’espère de tout coeur ce coup dur ! I
Et moi donc !
Affaire à suivre
Il me semble qu’Orban, bien mieux élu que Macron est donc bien plus légitime que Macron ou d’autres dirigeants des pays de cette Europe dirigée par des fonctionnaires que l’on engraisse (Cf. vander Layen) avec l’agent de nos impôts. Cette Europe est-elle encore démocratique ou abandonnée aux mains des bobos islamos gôôôchos ? Est-ce l’intelligence guidée par le souci des intérêts de l’Europe ou l’idéologie sclérosée qui dirige l’Europe ?